DES TOMATES ET DES VIRUS…

Il parait même qu’on en a parlé au Président de la République lors de sa visite au Salon de l’Agriculture cette semaine…

La mondialisation des virus semble bien se faire avant celle des hommes. Les virus sont libres et ne reconnaissent aucune frontière.

Le coronavirus semble être capable de bloquer la croissance mondiale, faire baisser le prix de l’essence (que les Chinois n’utilisent plus) voilà un exemple de l’effet papillon… Un virus à un point de la planète qui perturbe le système économique à son antipode…

On pourrait parler aussi  du virus de la Peste Porcine Africaine (PPA). Deux sangliers ont été retrouvés morts dans le sud de la Belgique et pour éviter toute contamination des élevages porcins (les sangliers s’accouplent parfois avec des porcs et pas qu’en Corse) on a en quelques jours reconstruit la ligne Maginot par une clôture de 2 mètres de haut sur 80 kilomètres de long…  80 kilomètres à travers la forêt, excepté sur les routes, car tout le monde sait bien que les sangliers ne prennent jamais la route. De la même façon, les sangliers respectent les frontières : le sanglier français reste en France et le sanglier belge en Belgique.

Il y a aussi le tomato virus découvert dans deux serres du Finistère (tout le monde connait la réputation de la tomate de Bretagne) sur des plants venus d’Angleterre mais produits initialement en Hollande…

Ce virus perturbe la production, n’y voyez pas là un effet du Brexit, juste un effet de la libre circulation des personnes et des biens ! Alors, pourquoi les virus n’en feraient pas de même ! On se souvient de ces élevages d’oies infectées qui ont été sacrifiées avant d’avoir le temps d’être gavées et d’avoir une cirrhose !

Tomates, sangliers, cochons ou canards, la réponse de l’Homme est toujours d’éliminer ceux qui sont infectés. Heureusement qu’il ne se comporte pas de la même façon avec ses congénères.

Et si le 21ème siècle était celui des virus ?

Pascal Mélin

HÉPATITE B ET GROSSESSE, QUAND DÉPISTER ?

Quand faut-il dépister l’hépatite B chez une femme enceinte ? La réponse se trouve dans un texte du journal officiel de 1992 : La recherche de l’Ag HBs est obligatoire au 6ème mois de grossesse (décret 92-143 JO du 14/02/1992).

A l’époque, il avait été décidé de lier la réalisation du dépistage de l’hépatite B à l’obtention de la prime de fin de grossesse, mais cela n’a jamais été appliqué !

Le virus de l’hépatite B n’est pas malformatif contrairement à d’autres comme celui de la rubéole ou de la toxoplasmose.

Si on surveille autant l’hépatite B en cas d’accouchement, c’est surtout parce que la transmission mère/enfant génère un  taux de passage à la chronicité  de 90% chez le nourrisson.

C’est cette transmission que l’on craint car en cas de positivité de la mère, le bébé reçoit dès la salle de naissance un sérum anti-hépatite B puis sa première dose de vaccin.

Mais dans certains cas cela ne suffit pas, en particulier si la charge virale de la maman est très élevée, alors il faudra la placer pendant le dernier trimestre de sa grossesse sous traitement anti- viral.

C’est ce qui a été proposé lors de la mise à jour des recommandations en 2016 (disponibles ci-dessous). Mais si un traitement antiviral est nécessaire, il lui faut plusieurs mois pour atteindre sa pleine efficacité ! D’où l’idée de dépister l’hépatite B dès le premier trimestre, pour avoir les temps de rencontrer le spécialiste, faire les examens adaptés et de prendre les bonnes décisions.

C’est pour cela qu’en mai 2016 la Haute Autorité de Santé (HAS) a publié une mise à jour des recommandations.

Aujourd’hui tout le monde approuve ces recommandations, il est donc temps d’en faire une nouvelle publication au Journal Officiel et d’abroger celle de 1992.

Voila encore un sujet de revendication pour SOS Hépatites, non ?

HAS – Suivi et orientation des femmes enceintes en fonction des situations à risque identifiées

 

Pascal Mélin

HÉPATITE B : L’INÉGALITÉ DU DÉPISTAGE !

Le rapport Dhumeaux préconise que les trois virus VIH/VHB/VHC soient dépistés de façon synchrone.

Si l’on pense à l’un, il faut dépister les trois. Pour lutter contre ces épidémies, on pense que l’Etat prend naturellement en charge le dépistage à 100 %.

Oui, mais cela n’est valable que pour le VIH et l’hépatite C. Dans ce cas pas besoin de mutuelle, la prise en charge est prise à 100% par la sécurité sociale, mais pour l’hépatite B ou l’hépatite Delta, la prise en charge n’est que de 65%, il y a alors un reste à charge, non couvert, en dehors d’une mutuelle, de 35%. Et n’oublions pas l’hépatite Delta qui se greffe parfois à l’hépatite B et qui n’est pris en charge également qu’à 65% !

Les trois épidémies ne sont donc pas égales face au dépistage ! Voilà une revendication forte qui remontera sans aucun doute des tables rondes régionales dans le cadre des Etats Généraux de l’hépatite B.

Faire de l’hépatite B une épidémie reconnue et combattue en reconnaissant son dépistage pris en charge à 100%, voilà un argument fort que nous pourrions revendiquer !

Pascal Mélin

HÉPATITE B ON DÉPISTE QUOI ?

Est-ce une maladie virale ou une maladie hépatique ? voila une question que l’on a longtemps entendu dans le débat de la prise en charge de l’hépatite C !

Mais voila de nouveau le même débat qui s’invite dans les réflexions sur les états généraux de l’hépatite B.

Un autre débat pourrait être, qu’est-ce qu’un malade ? Est-ce différent d’un porteur de l’hépatite B ?

On est malade du foie mais porteur d’un virus ! Mais alors que dépistons-nous ? Si l’on dépiste les porteurs de l’Antigène HBS (AgHBs) on découvrira des personnes qui ne sont pas  forcément atteintes d’une maladie du foie active, on parle alors de porteur chronique inactif. Mais il peut être toutefois contaminant, donc la maladie se définit-elle par son pouvoir de transmission ou par les dégâts qu’elle fait à l’échelon individuel ?

Si on la définit par rapport à son pouvoir de transmission alors son traitement pourrait en être la vaccination, la protection pourrait-elle être un traitement ?

Dans notre représentation commune de la maladie, celle ci n’existe que lorsqu’il existe un traitement. Alors comment doit-on qualifier les 80% de personnes porteuses de l’AgHBs qui ne nécessitent pas de traitement mais une simple surveillance… Elles ne sont donc pas malades, seules les 20 % de personnes porteuses de l’hépatite B et avec des lésions hépatiques nécessitent un traitement selon les recommandations des société savantes internationales.

Alors la question revient : doit on dépister des porteurs ou des malades, une maladie virale ou une maladie hépatique, le traitement repose-t-il sur des antiviraux ou des vaccins ? 

Et si la réponse était : les deux. Il faut pouvoir mieux expliquer ces deux concepts pour que soignants et malades puissent se comprendre. 

Se mettre d’accord, sur les sujets abordés et leur significations, c’est pouvoir ensuite mieux combattre. Et ce qui est une recommandation ce jour ne sera peut-être plus la même demain.

Pascal Mélin

CHAPEAU LE DOCTEUR !

Aujourd’hui un médecin de 34 ans est mort, il était chinois et la communauté internationale le présente comme un héros.

Depuis décembre ce médecin avait déclaré qu’un nouveau virus faisait son apparition et que ce n’était pas celui de la grippe.

En quelques semaines on découvrait le coronavirus.

Ce médecin a eu plusieurs titres dans nos médias ; découvreur de nouvelle infection, lanceur d’alerte, visionnaire, héros international…

Il a donné sa vie, tué par le virus qu’il avait découvert et contre lequel il se battait.

Dans l’histoire de la médecine, de nombreux médecins ont donné leur vie à la tuberculose, la peste mais les outils de communication n’en n’ont pas toujours fait des héros !

Aujourd’hui le coronavirus a fait d’un médecin un héros, ce qui est juste mais tout était là pour permettre cette vision.

L’explosion d’une épidémie, un médecin qui contre son pays déclare l’épidémie, une maladie effroyable et mortelle et le sacrifice ultime .

Mais si aujourd’hui un médecin mourait d’une cirrhose à cause d’une hépatite B après avoir défendu la vaccination, serait-il perçu comme un héros ?

Voici une façon de prendre conscience de la place que l’on donne aux hépatites virales et à ceux qui se battent contre ces épidémies.

Pascal Melin

TABLE RONDE RÉGIONALE DE LYON

Communiqué de presse, 29 janvier 2020

Version PDF

Selon la constitution de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la santé est « un état de complet bien-être physique, mental et social. Elle ne consiste pas seulement en l’absence de maladie ou d’infirmité » et représente « l’un des droits fondamentaux de tout être humain »[1].

Notre qualité de vie repose sur l’étoile des 5 santés, que sont : 1. La santé physique 2. La vie sociale 3. La vie sexuelle 4. L’équilibre psychologique 5. La vie affective.

Une maladie chronique est un problème de santé qui nécessite une prise en charge au long cours.

Dans l’hépatite B, pour laquelle le virus se transmet par contact avec le sang (contact direct du sang d’une personne infectée avec le sang d’une personne non contaminée) et par d’autres liquides biologiques (le sperme, les sécrétions vaginales), se rajoute les problèmes liés à la chronicité. Les modes de contamination quant à eux, contribuent à la stigmatisation de la maladie.  Quel est le retentissement d’une hépatite chronique B et d’une hépatite Delta (D) sur la vie quotidienne ? Quels sont les impacts sur les 5 composants santé ? Sur l’entourage ? Sur l’emploi ? Sur la scolarité ?  Sur la vie amoureuse ? Sur un accès à l’emprunt ? Sur des activités nécessaires à l’équilibre personnel ?…

Pour les patient.e.s, la réalité ne se résume pas à s’inscrire dans un parcours de soins, les parcours de vie (facteurs éducatifs, environnementaux, réinsertion professionnelle, un éventuel contexte juridique et l’entourage familial) doivent être pris en compte pour apporter des informations adaptées fournies au bon moment. Les patient.e.s doivent apprendre à vivre avec leur maladie et à l’intégrer dans leur quotidien[2].

La table ronde régionale des 1ers Etats Généraux de l’Hépatite B organisée à Lyon, réunira des patient.e.s, des acteurs accompagnant des personnes vivant avec l’hépatite B, avec l’hépatite B et D, et des professionnels, pour aborder la thématique centrale de la vie quotidienne. Les objectifs sont de compiler des constats partagés et d’élaborer des axes communs d’amélioration applicables à l’échelle nationale précisément sur les sujets : 1. Dépistage et prévention auprès des proches 2. Vie étudiante et vie professionnelle 3. Vie intime et vie sexuelle.

Quelle que soit votre formation, venez participer à cette journée concertation et de réflexion « Vie quotidienne et hépatite B » du 11 février à la Maison des Familles de Lyon.

Pour s’inscrire, cliquez ici et pour découvrir le programme, cliquez ici.

Contacts presse :

François Bailly, Service d’hépato-gastroentérologie La Croix-Rousse, francois.bailly@chu-lyon.fr

Carmen Hadey, Référente SOS Hépatites « hépatite B et vaccination », 07 83 71 57 68

Selly Sickout, Directrice SOS hépatites Fédération, 06 74 86 44 48


[1] Organisation Mondiale de la Santé, Convention. Disponible à l’adresse https://www.who.int/fr/about/who-we-are/constitution

[2] Collectif (Im)patients Chroniques & Associés, Parcours de santé des personnes malades chroniques. Disponibles à l’adresse https://www.endofrance.org/ledition-2019-du-guide-parcours-de-sante-des-personnes-malades-chroniques-enfin-disponible/

TABLE RONDE RÉGIONALE DE RENNES

Communiqué de presse, 22 janvier 2020

Version PDF

L’organisation mondiale de la santé (OMS) a fixé des objectifs très ambitieux pour limiter significativement l’impact des hépatites d’ici 2030, en particulier réduire le nombre de nouveaux cas d’hépatite virale de 90% et le nombre de décès associés à cette maladie de 65%.

La France n’est pas épargnée par le virus de l’hépatite B et on estime à environ 135.000, le nombre de personnes infectées par ce virus. 82% d’entre elles, soit 110 000 personnes ne se savent pas contaminées. Moins de 50 % des adolescents sont vaccinés contre l’hépatite B et les personnes à risque à partir de 16 ans sont également sous-vaccinées. Pourtant, il existe dans notre pays des centres de dépistage, notamment anonymes et gratuits, des traitements permettant de stabiliser la maladie, et surtout un vaccin efficace dans 95 % des cas susceptible d’éviter les nouvelles infections survenant en France !

Dans la 3ème édition de l’ouvrage « Vaccins et vaccination : la situation dans le monde », publié par l’OMS, l’UNICEF (Le Fonds des Nations unies pour l’enfance) et la Banque mondiale en 2010, on peut lire : « Au cours des années 2020, … Des vaccins aujourd’hui sous-utilisés – comme les vaccins contre les infections à Hib, l’hépatite B ou la fièvre jaune – devraient avoir débarrassé le monde du fardeau mortel que représentent ces maladies. »[1]

Nous devons impérativement nous mobiliser pour améliorer tous les éléments qui concourent à la pathologie liée à l’hépatite B depuis la prévention jusqu’au traitement !

Les 1ers états généraux de l’hépatite B ont comme objectifs principaux de :

  • Mieux sensibiliser les autorités de santé et l’opinion publique afin d’obtenir une juste reconnaissance face aux réelles difficultés que rencontrent les personnes vivant avec l’hépatite B.
  • Plaider pour des politiques publiques efficaces en matière de prévention et de prise en soin de l’hépatite B.

La table ronde organisée à Rennes, se penchera sur les problématiques liés à la prévention, la vaccination et le dépistage. Ces étapes sont indispensables pour espérer contrôler un jour cette infection.

Cette table ronde réunira des professionnels aux profils complémentaires ayant une solide expérience dans ces différents domaines. L’objectif est de réfléchir ensemble afin de faire émerger les points critiques par rapport à ces problématiques et de proposer des axes d’amélioration applicables au plan national.

Quelle que soit votre formation, si vous souhaitez vous joindre à ce moment de réflexion et faire entendre votre voix quant aux enjeux du futur vis-à-vis de l’hépatite B, venez participer à cette journée du 13 février à la Maison des Associations de Rennes.

Pour s’inscrire, cliquez ici et pour découvrir le programme, cliquez ici.

Contacts presse :

Vincent Thibault, Laboratoire de Virologie, vincent.thibault@chu-rennes.fr

Carmen Hadey, Référente SOS Hépatites « hépatite B et vaccination », 07 83 71 57 68

Selly Sickout, Directrice SOS hépatites Fédération, 06 74 86 44 48


[1] Organisation Mondiale de la Santé, UNICEF, Banque mondiale – 3ème édition de l’ouvrage « Vaccins et vaccination : la situation dans le monde », 2010. Disponible à l’adresse https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/44209/9789242563863_fre.pdf;jsessionid=8CC00F6E80440BE99C29AEBABE679286?sequence=1

TABLE RONDE RÉGIONALE DE STRASBOURG

Communiqué de presse, 20 janvier 2020

Version PDF

Le 21 janvier 2020, SOS hépatites Alsace-Lorraine, en partenariat avec le Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales d’Alsace (SELHVA) – Centre Hospitalier Universitaire de Strasbourg et l’Association de Lutte contre les Maladies du Foie (ALMAF), avec le soutien de la ville de Strasbourg, organise la 3ème table ronde régionale des 1ers Etats Généraux de l’Hépatite B sur la thématique majeure « Parcours de soins ville – hôpital ».

L’hépatite B nous concerne tous, venez participer à cette journée de réflexion composée de deux temps forts :

  • Un premier temps collectif pour dresser les constats partagés sur le « Parcours de soins ville – hôpital » autour des obligations, recommandations et des pratiques concernant la prise en charge clinique et thérapeutique, et l’accompagnement des personnes vivant avec une hépatite B chronique.

Quand l’hépatite B survient : existe-t-il un dispositif d’annonce ? Que se passe-t-il après l’annonce du diagnostic ? Quel suivi médical après le dépistage ? Un traitement ? Quel parcours à un stade avancé de la maladie ?

Le droit à l’information de la personne vivant avec l’hépatite B chronique pour être actrice de sa santé : quel accompagnement ? Quelle éducation thérapeutique ?

Le parcours de soins vise une meilleure intégration des différentes dimensions de la qualité des soins en considérant le point de vue du patient[1]. En effet, il est essentiel de faire avec les personnes concernées, de se servir de leur vécu pour identifier leurs besoins et construire des parcours de santé tenant compte de la vraie vie.

  • Un second temps de travail en trois ateliers pour élaborer des propositions communes d’amélioration et identifier les priorités.

D’ores et déjà des données inacceptables en France, qui imposent l’amélioration :

La tolérance des agents antiviraux aujourd’hui disponibles est très bonne cependant, une étude de l’adhésion au traitement menée en France montre des résultats décevants. L’analyse d’une cohorte de patients atteints d’hépatite chronique B et traités par analogues nucléosidiques ou nucléotidiques depuis au moins trois mois (190 patients) a révélé, à partir d’un auto-questionnaire[2], qu’une adhésion totale au traitement n’existait que dans 61 % des cas, une adhésion modérée dans 32 % des cas et une mauvaise adhésion (moins de 80 % des prises normalement prévues) dans 7 % des cas.

Combien d’autres constats sont inacceptables ? N’oublions pas que l’hépatite B concerne plus de 250 millions de personnes dans le monde. En France, la prévalence de l’hépatite B chronique en population générale adulte (18-75 ans) vivant en métropole – hors populations spécifiques telles que les personnes en situation de précarité, dont les personnes migrantes, et tous âges non confondus, les jeunes étant notamment exclus – est estimée à 0,30%, soit au moins 135 000 personnes. 82% d’entre elles, soit 110 000 personnes ne se savent pas contaminées[3].

Nous vous attendons donc au centre administratif, 1 Parc de l’Étoile, le mardi 21 janvier de 9h à 16h !

Contacts presse :

Michel Doffoel, Président de l’ALMAF, contact@almaf.fr

Frédéric Chaffraix, Responsable du SELHVA, 06 62 80 53 74

Carmen Hadey, Référente SOS Hépatites « hépatite B et vaccination », 07 83 71 57 68


[1] Haute Autorité de Santé – Questions/Réponses – mai 2012 – Parcours de soins. Disponible à l’adresse https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2012-05/quest-rep_parcours_de_soins.pdf

[2] Sogni P, Carrieri MP, Fontaine H, Mallet V, Vallet-Pichard A, Trahut JB, et al. The role of adherence in virological suppression in patients receiving anti-HBV analogues. Antivir Ther 2012 ; 17 : 395-400

[3] Santé Publique France. Prévalence des hépatites B, 12 juin 2019. Disponible à l’adresse https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/hepatites-virales/hepatites-b-et-d/articles/prevalence-des-hepatites-b

 

TABLE RONDE RÉGIONALE DE BORDEAUX

 

 Dossier de presse 

16 janvier 2020

PDF

Dans le monde la plus meurtrière et répandue des hépatites virales est l’hépatite B. En France métropolitaine, qui est de faible endémie, 135 000 personnes adultes, en population générale – hors populations spécifiques telles que les personnes en situation de précarité, dont les personnes migrantes, et tous âges non confondus, les jeunes étant notamment exclus – vivent avec une hépatite B chronique.

Pourtant, plus de 82% d’entre elles ne se savent pas contaminées.

A l’occasion de la 8ème Journée mondiale contre l’hépatite, le 28 juillet 2019, SOS Hépatites et les initiateurs des États généraux de l’hépatite B ont rappelé qu’en France, l’hépatite B ne doit plus être la laissée pour compte des politiques de santé publique !

Les enjeux des 1ers États Généraux de l’Hépatite B sont d’améliorer le quotidien des différentes populations concernées par l’hépatite B et d’optimiser les stratégies de prévention, de dépistage, de vaccination ou de parcours de soins.

Les réalités des personnes vivant avec l’hépatite B, leurs parcours, leurs attentes, mais aussi des échanges entre patient.e.s et acteurs régionaux de la prise en charge de l’hépatite B – pour compiler des constats partagés et élaborer des propositions communes d’amélioration – sont au cœur des travaux, ancrant le projet États Généraux de l’Hépatite Bdans la démarche de démocratie sanitaire.

Dans le contexte français de pauvreté – galopante et saisissante, d’accès à la prévention et aux soins des personnes les plus démunies – impacté par la législation, l’émergence de nouvelles problématiques sociales, sans oublier le contexte géopolitique – le thème de travail de la journée de réflexion à Bordeaux du 16 janvier, organisée par Bordeaux Métropole sans hépatite virale, le CHU de Bordeaux et le réseau SOS Hépatites – associations de patient.e.s concerné.e.s par les hépatites virales, les maladies du foie et représentant les usagers du système de santé – à l’Athénée Municipal est « Populations et territoires prioritaires ».

Les thématiques de travail en atelier sont 1. Les mineur.e.s non accompagné.e.s 2. Les permanences d’Accès aux Soins de Santé et 3. Le dépistage hors les murs.

Pour télécharger le dossier de presse complet, cliquez ici.


CONTACTS PRESSE

Marie MaguinCoordinatrice Bordeaux Métropole sans hépatites virales

Centre expert hépatites virales Aquitaine, CHU de Bordeaux – Hôpital Haut Lévêque

Marie.maguin@chu-bordeaux.frcentre.expert.hepatite@chu-bordeaux.mssante.fr, 

06.37.83.24.79

Pascal Mélin, Président SOS hépatites Fédération, pascal.melin@soshepatites.org, 07.85.62.91.69

Carmen Hadey, Référente SOS Hépatites « hépatite B et vaccination », carmen.hadey@soshepatites.fr, 07.83.71.57.68

Selly Sickout, Directrice SOS hépatites Fédération, direction@soshepatites.org, 06.74.86.44.48


ACCÈS AUX SOINS DES PERSONNES ÉTRANGÈRES VULNÉRABLES

Communiqué de presse

Paris, le 18 décembre 2019

PDF

Accès aux soins des personnes étrangères vulnérables : 61 organisations tirent la sonnette d’alarme. Le Gouvernement n’entend pas.

61 organisations interpellent aujourd’hui Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, alors que le Gouvernement s’attache à restreindre l’accès aux droits et aux soins des personnes étrangères vulnérables. Après avoir soutenu la pétition des médecins ayant recueilli 6000 signatures[1], les associations de terrain et les organisations de professionnels·les de santé alertent à nouveau sur les conséquences graves de cette politique, représentant un recul sans précédent pour les droits des étrangers·ères et la santé publique en France. Ces décisions transformeront encore un peu plus l’accès aux soins en un parcours du combattant et feront peser une pression supplémentaire sur les équipes hospitalières, les centres de santé associatifs, les caisses d’assurance maladie et les finances publiques. À ce jour, aucune réponse adaptée n’a été apportée pour anticiper ces bouleversements. C’est pourquoi nos organisations renouvellent leur appel à ne pas déstabiliser l’insertion déjà fragile des personnes étrangères et à ne pas affaiblir le travail des professionnels·lles de santé et du médico-social.

Des mesures qui entraîneront davantage de retards et de renoncements aux soins 

61 organisations ont alerté la ministre sur les conséquences dangereuses des mesures annoncées lors du comité interministériel sur l’immigration et l’intégration. Parmi ces annonces, le Gouvernement prévoit en effet :

  • d’imposer un délai de trois mois avant l’accès à la sécurité sociale pour les demandeursses d’asile;
  • de repousser de trois mois supplémentaires l’accès à l’Aide médicale d’État (AME) pour les personnes sans-papiers entrées en France avec un visa;
  • et, pour les étrangers-ères titulaires d’un titre de séjour précaire, de restreindre à six mois voire de supprimer le délai de maintien des droits à l’Assurance maladie (qui est d’un an actuellement).

Inévitablement, cette réforme conduira à des renoncements et à des retards de soins pour des centaines de milliers de personnes, y compris pour plus de 800 000 personnes étrangers·ères en séjour légal[2]. Privées d’accès aux soins préventifs et curatifs précoces, des personnes en situation de précarité consulteront aux urgences, ou attendront l’aggravation de leur état de santé, pour devoir in fine se rendre à l’hôpital. Concrètement, ces prises en charge plus nombreuses et à un stade plus avancé s’imposeront aux équipes des hôpitaux, en particulier des urgences et des PASS déjà saturées, mais aussi aux centres de santé associatifs et établissements médico-sociaux. Ces décisions vont ainsi accroître considérablement les coûts humains et financiers du système de santé, tel que cela a été démontré dans d’autres pays européens.

Face à la pression supplémentaire exercée sur l’hôpital, le Gouvernement ne prévoit rien

Nos organisations interrogent la ministre sur les conséquences de cette politique pour les professionnels·les de santé et du médico-social :

  • Comment les professionnelslles de santé pourront-ils assurer l’accès aux soins et la continuité des soins de ces personnes, si leurs droits peuvent être remis en cause d’un jour à l’autre, sans préavis ?
  • Comment soigner les personnes dont les droits à l’Assurance maladie seront coupés, mais qui seront interdites d’AME pendant une durée d’au moins trois mois, dans l’attente d’une éventuelle régularisation?
  • Quelles instructions seront données par la ministre de la Santé aux soignantses et aux établissements hospitaliers pour préserver dans toutes les situations la délivrance des soins nécessaires  ?

L’analyse de ces mesures suscite de nombreuses inquiétudes : elles s’avèrent néfastes pour la santé des personnes étrangères vulnérables, pour les équipes hospitalières, les professionnels·lles de santé et du médico-social et les caisses de sécurité sociale.

[1] Pétition « Dr Buzyn, nous refusons de choisir qui soigner ! »

[2] Etrangers titulaires d’un titre de séjour d’une durée inférieure ou égale à un an. Source : Ministère de l’Intérieur (2016)


Contact presse :

Aides : Adèle Simon – asimon@aides.org – 06 98 68 01 68

La Cimade : Rafael Flichman – rafael.flichman@lacimade.org – 06 42 15 77 14

Comede: Matthieu Humez – matthieu.humez@comede.org – 06 77 36 48 63

Médecins du Monde : Insaf Rezagui – insaf.rezagui@medecinsdumonde.net – 06 09 17 35 59


Organisations signataires :

• ACAT, Action des chrétiens pour l’abolition de la torture

• ACTIF Santé

• Actions Traitements 

• Act Up-Paris

• AFVS, Association des Familles Victimes de Saturnisme

• Aides 

• APH, Intersyndicale Action Praticiens Hôpital

• ARCAT/Le Kiosque

• ARDHIS, Association pour la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles et trans à           l’immigration et au séjour

• ASPMP, Association des Secteurs de Psychiatrie en Milieu pénitentiaire

• La Case de Santé

• CATRED, le Collectif des Accidentés du Travail, handicapés et Retraités pour l’Égalité des Droits

• CEDETIM, Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale

• Centre Primo Levi

• CFDA, Coordination Française pour le Droit d’Asile

• La Cimade

• Collectif Inter Urgences

• Comede, le Comité pour la santé des exilé·es

• COMeGAS, le Collectif des Médecins généralistes pour l’accès aux soins

• Coordination Nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité 

• Créteil Solidarité

• Dom’Asile

• Droits d’Urgence

• Elena France, Association des avocats du droit d’asile.

• Emmaüs France 

• Fasti

• FAS, Fédération des Acteurs de la Solidarité

• Fédération Française de Psychiatrie

• FTCR, Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives

• A.S, Groupe Accueil et Solidarité

• Gisti

• INDECOSA – CGT, Association pour l’information et la défense des consommateurs salariés

• JRS France, Jesuit Refugee Service

• Ligue des droits de l’homme

• Médecins du Monde

• Médecins sans Frontières

• MG France

• Migrations Santé Alsace

• MRAP, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples

• ODSE, Observatoire du droit à la santé des étrangers

• OTMeds, Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament

• Organisation de Femmes Egalité

• Osiris, association de soutien thérapeutique aux victimes de torture et de répression politique

• Le Planning Familial

• REAGJIR, Regroupement autonome des généralistes jeunes installés et remplaçants

• Réseau Louis Guilloux

• Réseau RVH77Sud

• Secours Catholique-Caritas France

• SFLS, Société Française de Lutte contre le Sida

• SFSP, Société Française de Santé Publique

• Sidaction

• SIP, Société de l’information psychiatrique

• SMG, Syndicat de la Médecine Générale

• SNJMG, Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes

• Sol En Si, Solidarité Enfants Sida

• Solidarité Sida

• SOS Hépatites

• SPH, Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux

• SPILF, Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française

• Uniopss, Union nationale interfédérale des oeuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires          et sociaux

• Association Watizat

SANTÉ PUBLIQUE : « DE PLUS EN PLUS DE FEMMES ENCEINTES OU DE MÈRES SDF DORMENT DEHORS »

Tribune

15 décembre 2019

Soignants, travailleurs sociaux, bénévoles ou professionnels, ils alertent sur la grande précarité de ces femmes.

Elles sont enceintes, jeunes mamans avec leur bébé dans les bras, souvent seules, étrangères, prises en charge par une maternité française et elles sont sans domicile. Nous sommes soignants, travailleurs sociaux, bénévoles ou professionnels, tous au contact quotidien ou presque de la grande précarité.

Chaque nouvelle rencontre avec une de ces femmes, chaque nouveau récit d’une solution de fortune à même le sol dans une salle d’attente de l’hôpital ou de la remise à la rue d’une mère avec son enfant quelques jours après son accouchement, chaque alerte sur le nombre d’enfants qui dorment dehors nous désespère un peu plus par le manque de solutions à offrir. Mais tout cela aussi éteint la révolte en nous habituant petit à petit à ces situations indignes, sans réaliser qu’on finit parfois par tolérer l’intolérable.

Le Samu social alerte chaque année sur ce constat dramatique dans la 6e économie mondiale : de plus en plus de femmes enceintes et de familles sont à la rue, sans solution d’hébergement. Le 20 novembre dernier, leur manifeste le rappelait : 700 enfants dorment dehors chaque soir à Paris, 160 en Seine-Saint-Denis. Cent femmes avec un nouveau-né ne trouveraient pas de solution d’hébergement à Paris actuellement. Être à la rue enceinte ou avec un nouveau-né signifie pas de toit mais également un risque périnatal élevé, pas de couches, pas de vêtements propres, pas de protection contre le chaud ou le froid, peu de solutions pour manger et se reposer, pour allaiter, pour prendre soin d’un bébé ou simplement de soi. Les conséquences immédiates ou à long terme sur la santé de la mère et de son enfant sont inacceptables. Il y a eu et il y aura encore des morts si nous ne faisons rien. Les recours aux soins sont évidemment moins bons, avec un risque d’hospitalisation dès la naissance et tout au long de la vie beaucoup plus élevé que pour un enfant vivant dans un environnement sécurisé. « Les 1 000 premiers jours de vie d’un citoyen français sont décisifs, sur le plan affectif, sur le plan cognitif, c’est là qu’on construit parfois le pire et qu’on peut bâtir le meilleur. Nous devons construire, imaginer beaucoup plus loin que ce qu’on a fait jusque-là », a déclaré Emmanuel Macron le 25 avril dernier.

Où est l’égalité quand des enfants mis au monde par les mains expertes des mêmes sages-femmes que nos enfants ont, à peine nés, déjà si lourdement grevé leurs 1 000 premiers jours décisifs ? Quand des femmes, à un moment de la vie où la plupart sont entourées et protégées, sont exposées à la violence de la rue ? Où sont nos engagements et nos valeurs à nous tou·tes citoyen·nes, soignant·es, directions des hôpitaux, femmes et hommes politiques, quand ces situations insupportables se répètent et que nous laissons nos collègues se débattre pour y faire face ? Où est notre humanité quand depuis des mois ils nous alertent, que nos médias l’écrivent et que nous regardons ailleurs, en ne nous indignant pas de l’inacceptable ?

Il est temps de mettre nos engagements et nos actes en cohérence. Nous demandons dès aujourd’hui un état des lieux de cette situation de crise sanitaire et humanitaire et des propositions concrètes urgentes en accord avec les recommandations des professionnels et des associations concernées pour honorer les devoirs de la France sur la protection et le respect des droits de ces enfants et de leurs familles.


Liste de signataires :
Les associations :
AIDES, LE COMEDE, LE COMEGAS, LE CENTRE PRIMO LEVI, SOLIPAM, CATRED, CIMADE, GISTI, MEDECINS DU MONDE, MFPF, PLANNING FAMILIAL, Syndicat de la Médecine générale, Le MRAP, La LDH, MG France Paris, SOS Hépatites, Acte Up Paris, L’AFSV, Le réseau Louis Guilloux, Pôle de santé des Enverges, Maison de santé Pyrénées Belleville, La Case santé.
Les personnalités :
Sophie Le Goff, médecin ; Jean Pierre Geeraert, médecin ; Gilles Lazimi, médecin, professeur associé de Médecine générale ; Mady Denantes, médecin ; Nicole Bornztein, médecin ; Laurence Thibert, infirmière ; Dora Levy, médecin ; Isabelle Gueguen, infirmière ; Sarraouinia Gazunki, médecin ; Pauline Vetillard, médecin ; Esther Batsch, médecin ; Elie Azria, professeur, chef de service Maternité Notre Dame de Bon Secours ; Anne Marie Magnier professeur de médecine générale ; Michel Nougairède, professeur de médecine générale ; Yasmin El karoui, sage-femme maison de santé Ménilmontant ; Antonin Mathieu, médecin maison de santé Ménilmontant ; Philippe Foucras, médecin ; Estelle Lacroze Samake, infirmière ; Alice Desbiolles, médecin de santé publique ; Anne Gervais Hasenknopf, médecin, service d’Hépato-Gastroentérologie, hôpital Louis Mourier et service des Maladies Infectieuses, Hôpital Bichat ; Emna Zarrad, médecin ; Isabelle De Beco, médecin ; Perrine Millet, PH gynécologue obstétricienne ; Emmanuelle Piet, médecin ; Catherine Aumond, sage femme de PMI ; Arnaud Dubedat, médecin ; Nadine lazimi, médecin ; Gérard Lopez, psychiatre ; Véronique Séhier co-présidente du MFPF ; Caroline Rebhi, co-présidente du MFPF ; Clara Lepez, médecin ; Martine Lalande, médecin ; Anne-Laure Féral-Pierssens, médecin urgentiste, PASS HEGP ; Mathilde Delespine sage-femme ; Julie Chastang, médecin CDS ; Laurence Lacroze, médecin ; Elsa Geeraert, puéricultrice ; Jean-Francois Renard, médecin ; Aurore Sabouraud, Psychiatre et cofondateur de l’institut de victimologie ; Pierre-Etienne Manuellan, médecin ; Frédéric Villebrun, médecin, secrétaire général de l’Union syndicale des médecins de centres de santé ; Eric May, médecin généraliste à Malakoff, président de l’Union Syndicale des Médecins de Centres de Santé ; Yannick Ruelle, médecin généraliste à Pantin, professeur associé à l’Université Paris 13 ; Delphine Sanchez, médecin ; Anne-Elisabeth Mazel, médecin hôpital Avicennes ; Lydia Caillaud, médecin CMS Pantin et Pavillons-sous-Bois, médecin coordinateur ACT Aurore Villemomble ; Marieke Géminel, médecin CMS Champigny-sur-Marne ; Coraline Fernandes, cheffe de service en appartements de coordination thérapeutique ; Camille Cordier, médecin Généraliste, CMS Ténine ; Haykel Dhahak Territoire 93, directeur d’activité association Aurore ; Julien Le Breton, médecin à La Courneuve ; Hector Falcoff, médecin généraliste 75013 ; Francois Myara, médecin ; Francois Raymond, infirmier ; Jeanne Perromat, infirmière ; Didier Menard, médecin ; Tiffany Sebag, AS à la PASS de la Pitié ; Marie Nouis, médecin à la PASS ; Vanessa Viomesnil, médecin, presidente MG Paris ; Christophe Denantes, médecin hôpital Avicenne ; Camille Lahmy, médecin ; Badris Hadrouf, médecin ; Christian de Gennes, médecin, responsable de la PASS générale du Groupe Hospitalier Pitié Salpêtrière ; Agnès Giannotti, médecin ; Anne Lafforgue, médecin ; Muriel Salmona, psychiatre ; Denis Soletchnik, médecin ; Alain Beaupin, medecin, président de l’institut Jean-Francois Rey ; Myriam Deroche, médecin ; Julien Lebreton, médecin ; Philippe Faucher, PH gynécologue obstétricien ; Jean Laleuw, médecin ; Anne Laforgue, médecin ; Philippe de Botton, médecin ; Hélène Leroy, médecin ; Barbara Chavannes, médecin ; Sohela Moussaoui, médecin ; Sarah Robert, médecin ; Emna Boussarsar, médecin ; André Soares, médecin ; Nadia Gaouaou, médecin ; Beddock Richard, gynécologue Diaconnesses ; Malo Vignais, interne en médecine générale ; Archipelia, centre socio-culturel ; Laure Copel, chef de services de soins palliatifs, Diaconnesses ; Marie Chevillard, médecin ; Anne-Sophie Pimpaud, médecin ; Salomé chaumette, médecin ; Antoine de Beco, médecin ; Anne-Laure Féral-Pierssens, médecin urgentiste, PASS HEGP ; Christophe Trivalle, médecin hôpital Paul Brousse ; Sophie Crozier Mortreux, médecin APHP ; Georges Federmann, médecin ; Laura Berlingo, gynécologue obstétricienne à la Pitié Salpêtrière ; Laura Petitcollot, médecin ; Sophie Gaudu, cheffe de service gynécologie obstétricique, KB ; Marie Karsenty, secrétaire médicale ; Clara Bouche, médecin APHP ; Clelia Gasquet Blanchard, directrice de Solipam ; Laurie Belin, médecin PASS ; Christian Guy-Coichard, Centre d’évaluation et de traitement de la douleur, site St Antoine ; François Salachas, médecin APHP ; Laura Marin Marin, médecin généraliste ; Inès Labainville, infirmière ; Laurence Danjou, gynécologue médicale Paris ; Agnès Bourgeois-Moine, médecin ; Michel Teboul, médecin gynéco ; Isabelle Asselin, médecin PH orthogénie Caen ; Adèle Labbé Le Picard, médecin ; Laura Rodet, coordinatrice ; Alice Laplante, médecin ; David Azérad, médecin ; Marion Crespy, médecin ; Laurianne Badoc, médecin ; Anne Toulouse, médecin généraliste ; Dr Evelyne Vaysse, psychiatre ; Claire Vergé, pédiatre ; Marie-Hélène Franjou, pédiatre et médecin de santé publique, présidente de l’Amicale du Nid ; Hélène Pette, médecin remplaçant ; Sandra Henock, médecin ; Charlotte Besacier, médecin.