INTERFÉRON / RIBAVIRINE…

INTERFÉRON / RIBAVIRINE, NE JETEZ PAS LE BÉBÉ AVEC L’EAU DU BAIN…

Je profite de notre « campagne bruyante pour faire sortir l’hépatite C du silence », pour hurler !

Il y en a marre de dénigrer l’interféron et la ribavirine.

Plus le temps passe et plus on peut lire des choses affreuses.

Voici quelques phrases lues dans la presse spécialisée ou pas :

  • Le temps des traitements inefficaces
  • On se demande comment l’interféron a eu son autorisation de mise sur le marché
  • Des effets secondaires qui ont fait fuir les patients
  • Bravo à ceux qui ont supporté les traitements effroyables par interféron
  • Si vous avez survécu à l’interféron alors vous êtes en bonne santé

C’est inadmissible, bientôt on va traiter les médecins qui ont prescrit l’interféron et la ribavirine de tortionnaires ou de bourreaux.

L’interféron et la ribavirine ont permis de guérir 50 000 personnes de leur hépatite C en France.

Et c’est à ces 50 000 personnes que je veux m’adresser : « Pour la plus part, vous avez aujourd’hui retrouvé une vie normale. Pour moi, vous êtes les ambassadeurs du dépistage, faite du bruit avec nous pour faire sortir l’hépatite C du silence ».

Le silence est le dernier symptôme de la maladie, mais c’est aussi le pire.

Alors rejoignez la campagne bruyante, pour faire sortir l’hépatite C du silence !

Pascal Mélin

DOCTEUR, JE SUIS RETOURNÉ AU MAC DO…

Lors de ma dernière consultation au centre d’addictologie (CSAPA 52), j’ai rencontré un jeune homme d’une trentaine d’années sous traitement de substitution par méthadone depuis cinq ans.

Il a beaucoup de mal à repartir d’un bon pied, il va de petit boulot en petit boulot et de galère en galère.

Heureusement, aujourd’hui, il a une compagne compréhensive qui le soutient et surtout, ils ont un logement stable.

Je l’accueillais en consultation pour le renouvellement de sa méthadone quand il me déclara honteux : « Docteur, je suis retourné au Mac Do » !

Certes, il a une dizaine de kilos sur son compte épargne personnel mais, même si comme à tous les patients sous traitement par méthadone, je l’avais invité à faire attention à son poids, je ne me souvenais pas lui avoir interdit le Mac Do !

Je le rassurais en lui expliquant qu’une fois ce n’était pas grave, mais est-ce qu’il y avait pris du plaisir dans cette action de lâcher prise ?

Il me regarda d’un air interrogatif. Puis s’exclama : « Docteur, je ne parle pas de bouffe… Je vous l’ai déjà dit quand je vais chez mac do c’est pour avoir une paille et sniffer ! ».

AH OUI !! Je me souvenais de cette histoire, mais pris d’hésitation, je répétais : « Qu’une fois ce n’était pas grave, mais est ce qu’il y avait pris du plaisir dans cette action de lâcher prise ? ».

Mais attention, les pailles en plastiques sont polluantes pour la planète et un lobby tente de les faire disparaitre. Alors même si Ronald est le roi de la RDR, il va devoir s’adapter.

Ce quiproquo nous a bien fait rire, mais quand vous verrez le grand M jaune pensez que derrière chaque Mac Do, il y a un CAARUD qui s’ignore !

Pascal Mélin

PARIS PLAGES 28 JUILLET 2018

PARIS PLAGES 28 JUILLET 2018 ET TOUJOURS SOSH…

Pour la Journée mondiale de lutte contre les hépatites virales ce samedi 28 juillet SOS Hépatites avait mis en place des actions en province, mais pour la capitale nous étions à Paris Plages pour y faire des dépistages par TROD, de l’information et de la représentation.

Une occasion de lancer officiellement notre campagne nationale de communication « DUBRUITCONTRELHEPATITEC ».

 

 

 

 

Mais l’histoire qui m’a le plus marquée est encore celle des rencontres humaines. Voici ces deux histoires !

La première est celle d’un étudiant parisien d’origine étrangère, il est à Paris pour étudier depuis deux ans. Il a répondu à un appel du centre de transfusion sanguine (CTS) sur son campus et il a donc donné son sang. Mais là, surprise, on lui découvre une sérologie positive contre le virus de l’hépatite C, le CTS lui propose un test de confirmation qu’il accepte.

Lorsqu’il revient au CTS une semaine plus tard on lui dit que le test est incertain et qu’il faudra refaire un bilan dans 6 mois… Ce jeune homme est inquiet et perdu. Il entend parler de Paris Plages et c’est comme ça qu’il se présente à nous lors de notre action parisienne !

Nous lui avons expliqué le virus de l’hépatite C et ses modes d’entrée dans l’organisme mais surtout nous l’avons orienté vers notre réseau de soins et de prise en charge pour que dans une semaine il puisse avoir une réponse claire.

La deuxième histoire est celle d’un homme d’une cinquantaine d’année. Lui aussi c’est en donnant son sang il y a plus de 20 ans qu’il a appris qu’il était porteur d’une Hépatite C. À l’époque il se sentait en pleine forme et les traitements étaient effrayants. Il décide donc de mettre de côté son hépatite, d’ailleurs le corps médical lui donne raison en lui proposant une simple surveillance…
La vie est ainsi faite les surveillances s’espacent mais il se sent toujours en pleine forme. Et il y a quelques mois il se sent fatigué avec des douleurs et la tout s’accélère le bilan s’est aggravé, un fibroscan est réalisé ainsi qu’une échographie : aucun doute possible on est face à une cirrhose. Pas de chance tout devient difficile, le médecin traitant qui part en retraite, et aucun spécialiste accessible dans sa région ! « On lui demande d’adresser son bilan et on le rappellera ! » c’est dans ce contexte qu’il entend parler de Paris Plages et qu’il vient nous contacter.

Nous l’avons reçu, il a rencontré des malades guéris, il s’est rassuré et là encore grâce au réseau de SOS Hépatites il a été orienté et pris en charge dès la semaine suivante…

Voilà, et certain me diront que la bataille de l’hépatite C est finie et que notre nom de SOS est trop anxiogène ? Moi je dis non !

Plus que jamais nous répondons à des appels au secours !

Pascal Mélin

MAIRIE DE PARIS MERCI !

Nous sommes très fiers de notre opération à Paris Plages :

Notre campagne « DUBRUITCONTRELHEPATITEC » pour faire sortir l’hépatite C du silence est lancée !

Ce 28 juillet 2018, Journée mondiale de lutte contre les hépatites virales, des centaines de parisiens, mais aussi des canadiens…, ont été informés. Des TRODS VHC et VIH ont été réalisés, résultats : 0 positif

Merci à la Marie de Paris, particulièrement à :

Madame Anne SOUYRIS, Adjointe à la Mairie de Paris, Chargée de la santé et des relations avec l’AP-HP,
Madame Séverine GUY, Adjointe au Maire du 19ème arrondissement, Chargée des Affaires Sociales, de la Lutte contre les exclusions, De la Santé, de la Prévention de la toxicomanie, Déléguée du Maire au quartier Bas-Belleville,
Madame Salima DERAMCHI, Chargée de mission Paris Santé Nutrition et Ateliers Santé ville, Direction de l’action sociale, de l’enfance et de la santé Sous-direction de la Santé, qui ont fait du bruit contre l’hépatite C avec nous,

Merci au public pour son attention et sa confiance,

Merci à l’équipe SOS hépatites,

FAISONS DU BRUIT CONTRE L’HÉPATITE C !

TOUS ENSEMBLE POUR LA FRANCE SANS HÉPATITE C !

 

L’HÉPATANTE N° 31 JUILLET 2018

ÉDITO :
Le 28 juillet, nous allons chasser les hépatites et croiser les malades !

Pour la plupart des gens, le 28 juillet est synonyme de chassé-croisé des vacances, pour nous c’est une journée hépatante, car c’est la Journée Mondiale de lutte contre les hépatites virales. Mais, ce sera aussi le lancement de notre « campagne bruyante » pour faire sortir l’hépatite C du silence.

Nous allons faire du bruit, voulez-vous savoir comment ? Suivez-nous sur internet et Facebook ! Pour le 28 juillet, nous faisons aussi du bruit sur le terrain à Paris et en région. Plus loin encore, au-delà de l’hexagone, découvrez les actions de SOS hépatites au Burkina-Faso, sans oublier d’autres associations qui échangent avec nous.

Faire sortir l’hépatite C du silence, accompagner les malades vers la guérison et éradiquer l’hépatite C de France, c’est possible si nous nous battons tous ensemble. Chaque citoyen peut s’approprier le dépistage à travers différents espaces sociaux. C’est ce que nous mettons en marche : des CSAPA et CAARUD sans hépatite C ; de Arreux, en passant par Corbigny, Strasbourg, Marseille, jusqu’à Montpellier.
Nous allons développer une « campagne bruyante » avec la parole et les cris de tous les malades guéris.
À la rentrée, c’est l’Association Française pour l’Étude du Foie, AFEF, qui nous rejoindra dans la « campagne bruyante ».

Les 22 et 23 novembre, retrouvez-nous à Dijon, pour notre Forum national annuel. Nous réfléchirons ensemble sur l’aventure de l’hépatite C et sa modélisation pour l’hépatite B et les autres maladies du foie.

Nous voulons faire de la France un laboratoire du dépistage et de la prise en charge des maladies du foie.

Pascal Mélin, Président et co-fondateur de SOS hépatites Fédération

RETROUVER L’HÉPATANTE DE JUILLET

INSCRIVEZ-VOUS À NOTRE LETTRE MENSUELLE

 

LA CAMPAGNE POUR LES VACANCES ?

Pour les vacances vous êtes plutôt montagne, mer ou campagne ?

Nous à SOS Hépatites nous avons choisi, c’est la campagne…

Mais pas la campagne verdoyante. Pour nous cette année les vacances c’est la campagne !

La campagne bruyante !

Et pour lancer cette campagne, nous avons choisi de parler aux millions d’automobilistes qui seront sur les routes lors du chassé-croisé entre juillet et août.

Et pour leur parler nous avons choisi des spots radio sur autoroute info (107,7)

Vous pouvez aussi les retrouver ici : spot 1 (diffusion jusqu’au 28 juillet) et spot 2 (diffusion après le 28 juillet)

Mais nous avons aussi prévu d’aller à la plage mais ça nous vous en reparlerons dans quelques jours…

Suivez-nous ; sur Twitter, Facebook ou sur notre site

Mais surtout faites du bruit et diffusez nos messages !

 

JOUR J : 28 JUILLET !

Jour J : LE 28 JUILLET !

28 juillet : Le saviez-vous ?

Aujourd’hui 28 juillet,  c’est la Journée Mondiale de lutte contre les Hépatites virales et nous voulons faire du bruit, pour que la cause des malades puisse être entendue..

Mais pour nous c’est à Paris Plages où vous pourrez nous retrouver, pour vous informer, vous dépister ou simplement profiter de la plage.

Nous commencerons la campagne bruyante par notre devise : Pour lutter contre la maladie silencieuse et comme on ne l’entend pas assez; Faisons taire l’hépatite C  une bonne fois pour toute !

Rejoignez-nous, venez nous voir !

 

 

J-1 AVANT LE 28 JUILLET !

27 juillet : Le saviez-vous ?

Demain c’est le 28 juillet, la Journée Mondiale de lutte contre les Hépatites virales.

Nous, on a choisi demain d’être à Paris Plages pour parler et pour proposer des tests de dépistage des hépatites virales à tous ceux que ça intéresse.

Alors suivez-nous sur les réseaux sociaux ou rejoignez-nous à Paris Plages.

 

J-2 AVANT LE 28 JUILLET !

26 juillet : Le saviez-vous ?

3 000 morts par an, ce sont les dégâts de l’hépatite C chaque année.

Mais ce sont aussi les dégâts d’une canicule mal gérée…

Alors si on commençait par gérer l’épidémie d’hépatite C !

 

J-3 AVANT LE 28 JUILLET !

25 juillet : Le saviez-vous ?

Chaque malade guéri doit devenir un ambassadeur du dépistage et de la guérison.

Faites entendre votre voix. Venez crier au dépistage ensemble !!!

 

J-4 AVANT LE 28 JUILLET !

24 juillet : Le saviez-vous ?

Le foie est un organe silencieux. En effet, le foie n’est pas innervé (absence de nerfs) en dehors de la vésicule biliaire et de la capsule qui l’entoure.

Le foie est silencieux, mais pas nous ! Nous allons faire du bruit.

 

J-5 AVANT LE 28 JUILLET !

23 juillet : Le saviez-vous ?

L’hépatite C n’est pas une infection sexuellement transmissible.

Sa transmission ne peut se faire que par l’entrée de sang contenant le virus de l’hépatite C dans un organisme sain.

 

J-6 AVANT LE 28 JUILLET !

22 juillet : Le saviez-vous ?

En France comme dans plusieurs pays maintenant,le traitement universel de tous les malades porteurs d’hépatite C est possible .

Il faut passer du traitement universel au dépistage universel et c’est maintenant !

 

J-7 AVANT LE 28 JUILLET !

21 juillet : Le saviez-vous ?

Lorsque le virus de l’hépatite C rentre dans un organisme, dans 30% des cas celui-ci arrive à s’en débarrasser. Pour les 70 % autres patients la maladie devient chronique et il faut alors un traitement pour guérir. Mais en 2018, c’est une guérison dans plus de 97% des cas.

 

J-8 AVANT LE 28 JUILLET !

20 juillet : Le saviez-vous ?

La France par l’intermédiaire de son Ministre de la Santé s’est engagée le 15 mai dernier, à être le 10ème pays au monde à envisager d’éradiquer l’hépatite C avant 2025.

Mais il reste 100 000 personnes qui ne se savent pas porteuses de l’hépatite C.

Il est urgent de les trouver pour les dépister et leur offrir de guérir.

Aidez-nous à les trouver !

 

J-9 AVANT LE 28 JUILLET !

19 juillet : Le saviez-vous ?

1,75 million, c’est le nombre de personnes que l’on a guéries en 2017 de leur hépatite C sur la planète, grâce aux nouveaux traitements et à leur efficacité.

1 million 750 000, c’est également le nombre des nouvelles contaminations annuelles.

Hélas, on guérit dans les pays riches et on se contamine dans les pays pauvres !

 

J-10 AVANT LE 28 JUILLET !

18 juillet : Le saviez-vous ? Chaque année dans le monde, on compte 1 million de morts dû au virus de l’hépatite B ou C.

Les 500 000 personnes qui vont mourir de leur hépatite B dans l’année auraient sûrement aimé être protégées par une vaccination !

Le vaccin de l’hépatite B est le premier vaccin de l’histoire qui protège de la possibilité d’avoir un cancer !

 

LA CAMPAGNE BRUYANTE… POUR NE PLUS AVOIR HONTE

Nous on a choisi de faire du bruit, car avoir une hépatite C ne devrait plus se conjuguer qu’au passé.

Nous n’avons pas d’autre choix que de faire du bruit, le silence est propre à la maladie et se taire serait abdiquer, reconnaître une impuissance.

Nous ne laisserons pas la maladie s’habiller dans un costume de silence.

Faire du bruit c’est dire : « Moi, je suis guéri, faites le dépistage ! »

La première étape de la guérison c’est le dépistage car 100 % des personnes guéries avec un traitement ont un jour accepté de se faire dépister.

N’attendez pas, c’est simple comme une goutte de sang !

Tendez le doigt comme l’oncle Sam et soyez convaincu que nous aussi pour faire du bruit, on vous dit « I WANT YOU ».

Pour se faire entendre, nous devons rester unis et ne pas oublier que c’est du néant et du silence que naîtront bruits et revendications…

Alors si demain, vous ne nous rejoignez pas à Paris Plages, faites suivre nos messages et surtout n’ayez pas honte dites-le « Je suis guéri » et faites du bruit !

Pascal Mélin

28 JUILLET, JOURNÉE MONDIALE CONTRE L’HÉPATITE

Communiqué de presse
le 27 juillet 2018
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28 juillet, Journée mondiale contre l’hépatite 

Pas de vacances pour le dépistage de l’hépatite C !

L’association SOS Hépatites engage une « campagne bruyante » pour faire sortir l’hépatite C du silence, afin d’accompagner vers la guérison les 75 000 malades qui s’ignorent en France.

Paris, le 27 juillet 2018. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) veut éliminer les hépatites à l’horizon 2030, la France doit montrer la voie ! Ce 28 juillet, à l’occasion de la Journée mondiale contre l’hépatite, SOS hépatites organise une opération festive de sensibilisation du public au dépistage de l’hépatite C. Cette action a lieu à Paris Plages, lieu symbolique de brassage de nombreuses populations, Parisiens et touristes du monde entier. Une manière pour l’association de rappeler que la lutte contre l’hépatite C est l’affaire de tous.

Selon l’OMS, quelque 400 000 personnes meurent chaque année dans le monde des suites d’une infection par le virus de l’hépatite C. Il existe pourtant des traitements, très bien tolérés et efficaces dans 97% des cas, qui pourraient permettre de venir à bout de cette maladie souvent silencieuse et susceptible d’évoluer en cirrhose ou en cancer du foie.

Objectif : retrouver 75 000 malades qui s’ignorent

Face à un tel paradoxe, SOS hépatites, qui se bat depuis plus de 20 ans pour l’accès aux traitements en France et dans le monde, a lancé en avril dernier le pari de faire de la France un « laboratoire mondial de l’éradication de l’hépatite C »[1]. L’objectif est aussi simple qu’ambitieux : dépister le plus rapidement possible les 75 000 porteurs chroniques du virus qui s’ignorent, pour leur permettre d’accéder aux traitements et à la guérison.

Pour réussir ce pari, il ne suffit plus de dépister les seules personnes dites à risques (usagers et anciens usagers de drogues par voie intraveineuse, détenus, personnes ayant subi une opération ou une transfusion avant 1992, etc.). Comme vient de le confirmer une récente étude, le dépistage universel de tous les adultes de 18 à 80 ans est en effet la meilleure option en termes de santé publique, dès lors que les personnes dépistées sont prises en charge et traitées rapidement[2].

Du bruit contre l’hépatite C

La campagne de SOS hépatites sur le terrain se double d’une campagne sur les réseaux sociaux. Autour du hashtag #dubruitcontrelhepatiteC, l’association déploie une stratégie offensive pour « faire sortir l’hépatite C du silence ». Les personnes ayant accepté de se faire dépister sont incitées à le crier haut et fort sur les réseaux sociaux, et tous les anciens malades sont invités à devenir des « ambassadeurs de la guérison ». Cette campagne virale contre un virus va se poursuivre dans les mois à venir, et soutiendra les nombreuses actions de terrain organisées par SOS hépatites sur l’ensemble du territoire.

« Il est temps de dépister, il est temps de traiter, il est temps de guérir : ce slogan choisi par l’OMS pour cette Journée mondiale contre l’hépatite C doit devenir une réalité en France, conclut Pascal Mélin, président de SOS hépatites. Et pour cela, vacances ou pas, la mobilisation de tous est nécessaire ! »

Campagne SOS hépatites 2018 réalisée en toute indépendance. Avec le soutien institutionnel de Gilead Sciences.

Plus d’infos :
Selly Sickout ǀ direction@soshepatites.org ǀ01 43 67 26 40
@SOS_hepatites ǀ http://www.soshepatites.org ǀ
https://fr-fr.facebook.com/SOS.hepatites.Federation/ Association SOS hépatites Fédération

Contact presse :
Frédérique Impennati ǀfimpennati@impennatiandco.com ǀ06 81 00 55 86


[1] La France sans hépatite C, c’est maintenant ! Communiqué de presse du 12 avril 2018.
[2] Sylvie Deuffic-Burban & al., Assessing the cost-effectiveness of hepatitis C screening strategies in France, Journal of hepatology, 2018.05.027.

 

 

LABELS CONTRE L’HÉPATITE C

MON CSAPA ET MON CAARUD SANS HÉPATITE C : PREMIERS LABELS CONTRE L’HÉPATITE C

Engagée depuis plus de vingt ans dans la lutte contre les hépatites et les maladies du foie, l’association SOS hépatites crée le premier label visant à valoriser les structures médico-sociales mobilisées contre l’hépatite C. Cette action innovante s’inscrit dans le cadre plus large de la campagne lancée en avril 2018 par SOS hépatites, visant à faire de la France « un laboratoire mondial de l’éradication » de cette maladie.

Le premier label, « Mon CSAPA sans hépatite C », est destiné aux Centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie. Il a été présenté le 6 juin à Paris, en marge du 12e congrès d’addictologie de l’Albatros. Il s’appuie sur une charte en 15 points que le CSAPA s’engage à mettre en œuvre à court et moyen terme. Les premiers CSAPA à avoir signé cette charte sont le CSAPA Pierre Nicole Croix-Rouge à Paris et le CSAPA/UTTD CHU de Montpellier.

Le label « Mon CSAPA sans hépatite C » récompense ainsi une démarche globale d’information, de prévention et de suivi autour de l’hépatite C : formation du personnel, proposition annuelle de dépistage des virus des hépatites B et C et du VIH, existence d’un programme d’éducation thérapeutique, prévention des recontaminations post-guérison, etc.
Le premier label, « Mon CAARUD sans hépatite C », est destiné aux Centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues. Il a été présenté le 15 juin dernier à Charleville-Mézières dans le cadre de la 9ème édition de la journée Back to Basics, s’appuie sur une charte en 15 points, établie par SOS Hépatites avec l’aide de CAARUD partenaires. Les premiers CAARUD à avoir signé cette charte sont le CAARUD la Halte à Troyes et le CAARUD YOZ à Charleville-Mézières.

Le label « Mon CAARUD sans hépatite C » prône une démarche globale d’information, de prévention et de suivi autour de l’hépatite C : formation du personnel, accès rapide à du matériel de réduction des risques, proposition annuelle de dépistage des virus des hépatites C et B et du VIH, accompagnement dans les traitements, etc.

Avec ces nouveaux labels, les CSAPA et CAARUD de France sont reconnus comme des acteurs essentiels de la lutte contre l’hépatite C, alors que la population usagère de substances psychoactives suivie en CSAPA et CAARUD présente une prévalence de contamination par le VHC près de 100 fois supérieure à celle de la population générale.

D’autres labels sont en cours de mise en place par SOS hépatites, destinés aux cabinets médicaux, aux entreprises, aux clubs sportifs, etc. Ils s’inscrivent dans une démarche globale visant à impliquer les malades guéris, les soignants et l’ensemble des citoyens, pour dépister les 75 000 porteurs chroniques de l’hépatite C qui l’ignorent encore, et leur permettre d’accéder à la guérison.

SOS hépatites vous invite à vous engager  :

Notre démarche mon CSAPA sans hépatite C, LISEZ NOTRE ARGUMENTAIRE.   SIGNEZ DES A PRESENT LA CHARTE CSAPA !

Notre démarche mon CAARUD sans hépatite C, LISEZ NOTRE ARGUMENTAIRE. SIGNEZ DES A PRESENT LA CHARTE CAARUD !

 

Contact :
SOS Hépatites : Véronique Deret ǀ contact@soshepatites.org ǀ

 

TUP’EUX ME DIRE ?

À tous les jeunes qui viennent d’être reçus au BAC et s’apprêtent à faire des études supérieures, sachez comme tout étudiant qui se respecte que la rentrée ne peut pas se faire sans TUP.

À mon époque, lorsque le dimanche soir un étudiant quittait le domicile familial, il repartait avec pleins de petits plats préparés par sa mère qui au-delà de la distance voulait nourrir l’enfant prodige.

Et pour transporter ses petits plats, on utilisait des TUP qu’il fallait absolument rapporter le week-end suivant ! A l’époque, un TUP était le diminutif de Tupperware.

Mais aujourd’hui, quand un étudiant parle de TUP, il y a peu de chance qu’il parle de « boite en plastique » pour la nourriture mais plutôt d’une application pour son téléphone portable.

Comment, vous ne connaissez pas l’application TUP ?

En 2018, cela veut dire Trouve Un Préservatif. Si vous activez la géolocalisation et mettez en route l’application TUP sur votre téléphone, il vous dira où trouver des préservatifs au plus près de chez vous : http://www.trouverunpreservatif.fr

Voilà une application que l’on ne peut qu’encourager les étudiants à découvrir, surtout quand l’on sait que les infections sexuellement transmissibles ont augmenté de 30 % en 1 an.

Alors comme le disent les experts à Amsterdam, va-t-on voir l’épidémie de VIH repartir à la hausse faute d’un contrôle suffisant et de moyens ?

Mais je m’égare…

En tout cas, en une génération d’étudiants le TUP a bien changé.

Mais j’en profite maman, pour te dire que j’adorais tes petits plats bien meilleurs que les Bolinos de l’époque.

Pascal Mélin

TEST AND TREAT OU TEST AND CURE ?

That is the question !

« Test and treat » cela pourrait se traduire par « tester et traiter ».

C’est un concept qui est propre au VIH/sida.

Il y a quelques années, pour limiter les perdus de vue après le premier test de dépistage pour le VIH, on a énoncé le fameux « Test and Treat ».

Tout patient découvert VIH doit être mis rapidement sous traitement pour diminuer le nombre de personnes infectées et contagieuses.

Ce qui permet aux patients d’être rapidement sous traitement, mais aussi de diminuer la transmission de l’épidémie !

De la même façon, plusieurs équipes ont proposé d’appliquer le concept du «Test and Treat » issu du VIH/sida à l’hépatite C.

Mais cela n’est pas approprié, car ce n’est plus seulement d’accéder au traitement qui est préconisé afin d’enrayer l’épidémie, ce qui est mis en œuvre pour l’hépatite C c’est plutôt le « Test and Cure », que l’on pourrait traduire par « Tester pour Guérir ».

On retrouve là les slogans qui nous sont chers et que l’on a fait figurer en bonne place sous notre arche de la contamination lors du dernier congrès européen de EASL.

Tester pour guérir, le dépistage moi C’ fait !

Pascal Mélin