COMMUNIQUÉ DE PRESSE – ACCÈS POUR TOUS AUX TRAITEMENTS CONTRE L’HÉPATITE C EN FRANCE

Communiqué de Presse
29 décembre 2016

 

Accès pour tous aux traitements contre l’hépatite C en France

La fin d’un rationnement insupportable

Le début d’une stratégie cohérente de santé publique

Depuis deux ans, le prix des nouveaux traitements contre l’hépatite C exigé par les laboratoires a conduit le gouvernement à rationner l’accès aux soins, en violation directe de nos principes constitutionnels d’accès à la santé, retardant toute politique de santé publique pour mettre fin à l’épidémie.

Aujourd’hui, un arrêté signé par la Ministre de la santé consacre la possibilité d’accès de ces traitements à l’ensemble des malades et réserve les réunions de concertations pluridisciplinaires (RCP) au cas les plus complexes.Nous nous félicitons de la levée de cet embargo. La lutte vers la fin de l’épidémie débute : les conditions sont enfin réunies pour construire une véritable stratégie de santé publique.

L’arrivée de ces traitements curatifs constitue un progrès scientifique et médical majeur mais les défis sont encore nombreux.

Accompagnement des malades

Avec désormais des traitements courts et une suppression virologique quasiment garantie, nous devons changer notre façon d’accompagner les personnes : accompagner dans le dépistage, accompagner les comportements pour éviter une contamination, accompagner le processus de guérison et accompagner la continuité des soins pour les malades guéris du virus de l’hépatite C mais souffrants d’une fibrose sévère (cirrhose), qui doivent continuer un suivi au long cours.

Dépistage universel

Toutes les conditions sont désormais réunies pour débuter un dépistage de grande ampleur des 75 000 personnes qui ignorent leur contamination : des traitements courts, efficaces, désormais accessibles à toutes et tous.

Rassurons rapidement les pouvoirs publics : de récentes études confortent le coût –efficacité d’un dépistage généralisé de l’hépatite C à toute la population. C’est en ce sens que nous participerons prochainement au lancement de la campagne #SavoirCguerir.

Réduction des risques

Les usagers de drogues par voie injectable (UDI) sont les premiers concernés par les nouvelles contaminations. La mise en œuvre de programmes de réduction des risques (RDR) a permis de limiter considérablement les risques de transmission de l’hépatite B, de l’hépatite C et du VIH. Aujourd’hui, une nouvelle ère de la réduction des risques débute avec des programmes de RDR et de non-recontamination adaptés à développer. Le traitement doit d’autre part être proposé dans une démarche de prise en charge globale : hépatologique, addictologique, psychologique et sociale.

Notre mobilisation a ouvert une réflexion plus large sur le coût et l’accès aux traitements innovants, la transparence des prix devant les citoyens, la participation des usagers pour une démocratie sanitaire équilibrée. Les témoignages rapportés par notre association ont montré que seul un accès universel, ferme et sans condition permet d’assurer une égalité de prise en charge, de lutter contre les discriminations, les préjugés et les disparités des pratiques. Le développement de solutions alternatives d’accès aux traitements par les malades a également mis en avant de sérieuses problématiques de sécurité sanitaire : tourisme médical, achat de traitements en ligne, développement de marché parallèle sur le sol français.

L’hépatite C est la première maladie chronique qui se guérit. Cette douloureuse expérience de rationnement des traitements est néanmoins riche d’enseignements pour construire l’avenir.

Contacts Presse

Yann Mazens, Directeur de SOS Hépatites Fédération                 06 74 86 44 48

Pascal Mélin, Président de SOS Hépatites Fédération                  07 85 62 91 69

Frédéric Chaffraix, Vice-Président de SOS Hépatites Fédération           06 62 80 53 74

COMMUNIQUÉ DE PRESSE : ACCÈS POUR TOUS AUX TRAITEMENTS CONTRE L’HÉPATITE C EN FRANCE – LA FIN D’UN RATIONNEMENT INSUPPORTABLE LE DEBUT D’UNE STRATÉGIE COHERENTE DE SANTÉ PUBLIQUE

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Paris, le 29 décembre 2016

 

ACCÈS POUR TOUS AUX TRAITEMENTS CONTRE L’HÉPATITE C EN FRANCE – LA FIN D’UN RATIONNEMENT INSUPPORTABLE LE DEBUT D’UNE STRATÉGIE COHERENTE DE SANTÉ PUBLIQUE

 

Depuis 30 mois, le prix des nouveaux traitements contre l’hépatite C exigé par les laboratoires a conduit le gouvernement à rationner l’accès aux soins, en violation directe de nos principes constitutionnels d’accès à la santé, retardant toute politique de santé publique pour mettre fin à l’épidémie.
Marisol Touraine a annoncé le 25 mai dernier l’accès universel aux traitements contre l’hépatite C.

Depuis cette annonce, l’accès aux traitements et l’attente des malades sont rythmés par les négociations de prix avec les laboratoires. Les autorités nous ont annoncé hier avoir trouvé un accord de prix avec le dernier laboratoire concerné, ouvrant de fait -dès la publication prochaine des arrêtés- l’accès universel aux traitements pour tous les malades. Une nouvelle combinaison thérapeutique pan-génotypique est également concernée. Les autorités nous assurent des réductions significatives des prix  préservant l’équilibre de l’assurance maladie.

La lutte vers la fin de l’épidémie débute réellement aujourd’hui : les conditions sont enfin réunies pour construire une véritable stratégie de santé publique mais les défis sont encore nombreux.

Accompagnement des malades  
Avec désormais des traitements courts et une guérison  virologique quasiment garantie, nous devons changer notre façon d’accompagner les personnes : accompagner dans le dépistage, accompagner les comportements pour éviter une contamination, accompagner le processus de guérison et accompagner la continuité des soins pour les malades guéris du virus de l’hépatite C mais souffrant d’une fibrose sévère (cirrhose), qui doivent continuer un suivi au long cours.

Dépistage universel
Toutes les conditions sont désormais réunies pour débuter un dépistage de grande ampleur des 75 000 personnes qui ignorent leur contamination : des traitements courts, efficaces, désormais accessibles à toutes et tous. C’est en ce sens que nous participerons prochainement au lancement de la campagne #SavoirCguerir.

Réduction des risques
La mise en œuvre de programmes de réduction des risques et des dommages (RDRD) a permis de limiter considérablement les risques de transmission de l’hépatite B, de l’hépatite C et du VIH. Aujourd’hui, une nouvelle ère de la réduction des risques débute avec des programmes de RDRD et de non-recontamination adaptés à développer.

SOS Hépatites demande une évolution urgente des autorisations de prescriptions
Les réunions de concertations pluridisciplinaires (RCP) devraient être principalement dédiées aux situations complexes, passant ainsi d’un rôle de  contrôle administratif vers une responsabilité de sécurité et de qualité de la prise en charge.

Cependant, l’accès universel  ne sera véritablement effectif sans une évolution rapide des modalités de prescriptions. Au sein même des services hospitaliers, certains prescripteurs non spécialistes (hors hépatologues, infectiologues, internistes) sont pourchassés par l’assurance maladie.

SOS Hépatites demande que les médecins intégrés dans un réseau  de lutte contre les hépatites identifié (public ou privé) puissent dés à présent  prescrire ces traitements tant attendus par les malades.

Notre mobilisation a ouvert une réflexion plus large sur le coût et l’accès aux traitements innovants, la transparence des prix devant les citoyens, la participation des usagers pour une démocratie sanitaire équilibrée.

Les témoignages rapportés par notre association ont montré que seul un accès universel, ferme et sans condition permet d’assurer une égalité de prise en charge, de lutter contre les discriminations, les préjugés et les disparités des pratiques. Le développement de solutions alternatives d’accès aux traitements pour les malades a également mis en avant de sérieuses problématiques de sécurité sanitaire : tourisme médical, achat de traitements sur internet, développement de marché parallèle sur le sol français.

L’hépatite C est la première maladie chronique qui se guérit. Cette douloureuse expérience de rationnement des traitements est néanmoins riche d’enseignements pour construire l’avenir.

Contacts Presse
Yann Mazens, Directeur de SOS Hépatites Fédération                                                         06 74 86 44 48
Pascal Mélin, Président de SOS Hépatites Fédération                                                          07 85 62 91 69
Frédéric Chaffraix, Vice-Président de SOS Hépatites Fédération                                        06 62 80 53 74

C’EST QUOI L’UNIVERSALITE EN FRANCE ?

On attend d’un jour à l’autre la publication au journal officiel de l’accès universel au traitement pour tous pour les malades porteurs d’hépatite C.

Ce décret confirmera définitivement les promesses faites par Madame Marisol Touraine, Ministre de la Santé, en mai dernier, lors de la Journée nationale.

Mais, peut-on qualifier d’universel un traitement qui n’est accessible pour tous uniquement en France et dans quelques pays riches ?

Grâce aux témoignages des malades, nous apprenons également que, même en France, l’accès universel ne sera pas général.

Voici ce témoignage :

Monsieur,
Je me permets d’écrire à SOS Hépatites, pour avoir votre avis sur mon hépatite C et ma situation. Je suis infecté par un génotype 5, ce qui est rare paraît-il. J’ai travaillé longtemps en laboratoire, ou je me suis probablement contaminé. On a découvert mon hépatite C par hasard. Depuis je suis suivi régulièrement. En juillet 2016, au vu de mon dossier et de mon état de santé, qui évolue vers une cirrhose, l’hépatologue qui me suit m’a proposé de me traiter avec les dernières molécules disponibles.
Il a rempli un dossier qu’il a présenté à la RCP régionale (réunion de concertation pluridisciplinaire).
Lors de cette réunion, l’accord a été donné pour que je puisse être traité. La demande a donc été envoyée à la sécurité sociale.
Mais là ! Surprise !
Le médecin conseil a bloqué la demande en argumentant que les nouveaux traitements n’étaient pas remboursés et pris en charge pour le génotype 5 !
Alors je vous écris pour vous demander ce que je dois faire ?

Cela mérite des explications.

Non, le médecin conseil ne fait pas du zèle. Quand un médicament obtient une AMM (Autorisation de Mise sur le Marché), cela fait suite à des demandes de dossiers issues de l’industrie pharmaceutique qui présente alors les résultats d’études scientifiques.

Il y a 7 sous-types de virus de l’hépatite C, numéroté de 1 à 7.
Tous n’avaient pas la même sensibilité au traitement historique par l’interféron et la ribavirine.
Le développement des nouvelles molécules s’est fait par des essais sur chaque génotype.

Fin 2016, les AMM et les sociétés savantes recommandent l’utilisation des traitements pour les génotypes 1/2/3/4/6. S’appuyant sur ces études et la délivrance d’AMM, la sécurité sociale rembourse alors le traitement.

Mais dans le cas des infections chroniques par un génotype 5, les études ne comportaient que des petits effectifs qui ne permettaient pas de valider les nouveaux traitements.

Même si les traitements sont efficaces sur le génotype 5, la preuve formelle n’ayant pas été apportée, le remboursement n’est donc pas effectif en décembre 2016.

Alors oui, il y aura encore des trous noirs dans notre universalité et il est donc urgent d’avoir des traitements efficaces sur tous les génotypes quels qu’ils soient.

Ce sont les traitements pan-génotypiques et c’est en 2017 que nous les attendons.

Pascal Mélin

JE DECLARE NOËL, LA JOURNEE MONDIALE DE LA NASH !

blog-noel-2016Le foie gras sera sur de nombreuses tables mais il est aussi dans de nombreux ventres.

Le foie est un organe qui est capable de stocker l’énergie pour de faire des réserves et les restituer ensuite en cas de disette.

Mais les excès de nourriture et de calories perturbent ce travail de régulation.

On connaît déjà très bien le caractère dangereux de ces excès sur les artères : augmentation du cholestérol, artères qui se bouchent, risques cardiovasculaires multiples.

Mais le foie souffre aussi de cette surabondance de malbouffe, trop grasse et trop sucrée…

La première cause de cirrhose aux Etats-Unis aujourd’hui, c’est l’obésité !

Le foie stocke les graisses, c’est sa fonction ! Mais il devient petit à petit très graisseux, c’est ce qu’on appelle la stéatose.

À ce stade, la graisse est encore bien tolérée, le foie est gros et brillant à l’échographie mais les transaminases sont normales.

Ensuite, progressivement, la graisse étouffe le foie provoquant une véritable hépatite, c’est la NASH (Non Alcoholic Steatose-Hepatitis en anglais, stéatose hépatique non alcoolique en français). Si ce déséquilibre persiste, il peut aboutir à une cirrhose !

C’est le même processus pour le foie gras qu’on trouve sur nos tables !

Les animaux ont été sur alimentés pour provoquer une surcharge en graisse du foie transformant ces volatiles en canards hépatants.

Pourtant, il y a différentes qualités de foie gras, et il y a cirrhose et cirrhose.

Comment faire la différence ? Ne pas se faire escroquer ?

Je propose que tous les animaux puissent avoir un FibroScan, ainsi sur l’étiquette de vente on pourrait voir l’élastométrie du foie gras.

Le FibroScan deviendrait alors un véritable Label Rouge.

Un foie gras de 20 kilopascal n’a rien à voir avec un foie gras de 40 kilopascal ?

Noël serait enfin une journée hépatante et pourrait même devenir la Journée mondiale de la NASH !

Pascal Mélin

L’HÉPATANTE N° 14 – DÉCEMBRE 2016

ÉDITO : BONNES FÊTES DE FIN D’ANNÉES

C’est la fin de l’année ou le début d’une autre, mais les hépatites et les maladies du foie n’en n’ont que faire, elles continuent de s’abattre sans relâche sur les malades. Elles ne font pas de halte ou bien même de pauses pendant les fêtes de fin d’année pour laisser souffler un peu les malades.

Alors de la même manière, nous faisons front pour eux en continuant notre combat et en vous proposant cette dernière lettre d’information de l’année.

Cette année 2016 a été riche de plaidoyer : réforme de la politique vaccinale, convention AERAS (s’assurer avec un Risque Aggravé de Santé), représentation des usagers, dispositif d’accompagnement à l’autonomie. Le décret du 16 décembre précisant les conditions de réalisation de l’obligation vaccinale contre l’hépatite B par les thanatopracteurs est une nouvelle étape pour la levée de l’interdiction funéraire des hépatants, l’accès universel aux traitements contre l’hépatite C est imminent.

Nous vous ferons un point précis dans notre nouvelle lettre, des arrêtés sont encore en cours…

Merci pour votre fidèle soutien, malgré des avancées certaines, nous avons encore beaucoup à faire dans la défense des droits des hépatants. Bonne lecture et bonnes fêtes à tous.

 Fréderic CHAFFRAIX, Vice-Président de SOS hépatites Fédération
 

DÉCOUVREZ ET REVIVEZ NOTRE 18EME FORUM 2016 : LES VIDÉOS DES PLÉNIÈRES, LES DIAPORAMAS ET LES SYNTHÈSES DES ATELIERS DE CES 2 JOURNÉES

videos-forum-2016

La 18ème édition de notre forum national s’est tenue les 28 et 29 novembre 2016, au Centre International de Séjour Ravel 6 avenue Maurice Ravel 75012 PARIS.
155 participants, malades, entourage, bénévoles, acteurs et professionnels de santé.

Les participants se sont déplacés de l’Aquitaine, l’Alsace-Lorraine, la Bourgogne Franche-Comté, la Champagne-Ardenne, la Guadeloupe, l’île de France, le Languedoc-Roussillon, le Rhône-Alpes, les Pays-de-la-Loire, le Poitou-Charentes, le Centre-val-de-Loire, le Sud-Ouest, le Nord et la Provence-Alpes-Côte-D’azur pour assister au forum !

La 18ème édition du forum a tenu toutes ses promesses !
SOS hépatites remercie à nouveau, les malades, les intervenants et les participants.

Vous trouverez ci-dessous :
– Les vidéos et diaporamas de la plénière et,
– Les synthèses et diaporamas des différents ateliers

VIDEOS ET DIAPORAMAS DES PLÉNIÈRES

OUVERTURE DU FORUM, VIDÉO
Pascal MELIN, Président de SOS Hépatites Fédération

20 ANS DÉJÀ ET ENCORE BEAUCOUP À FAIRE, VIDÉO
Thomas LAURENCEAU, SOS Hépatites
Pr Thierry POYNARD, Service HGE, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris, VIDÉO DIAPORAMA

DHUMEAUX II, LE RETOUR ? VIDÉO
Pr Daniel DHUMEAUX, Président du comité de suivi du rapport de prise en charge des personnes infectées par les virus de l’hépatite B ou de l’hépatite C

DES RECOMMANDATIONS, QUELLE MISE EN ŒUVRE ? VIDÉO DIAPORAMA
Pr Victor DE LEDINGHEN, Service HGE, CHU de Bordeaux, AFEF

AMERICAN ASSOCIATION FOR THE STUDY OF LIVER DISEASES (AASLD) 2016 : QUELLES AVANCEES POUR LES MALADES ? VIDÉO DIAPORAMA
Pr Michel DOFFOEL, Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales d’Alsace (SELHVA), CHRU de Strasbourg

CANCER DU FOIE: LES ENSEIGNEMENTS DE LA COHORTE CIRVIR – NOUVELLES MOLÉCULES, UN ESPOIR? VIDÉO DIAPORAMA
Pr Pierre NAHON, Service HGE, Hôpital Jean Verdier, Bondy

LA STÉATOSE HÉPATIQUE NON ALCOOLIQUE (NASH) : FAUT-IL EN AVOIR PEUR ? VIDÉO DIAPORAMA
Pr Lawrence SERFATY, Service HGE, Hôpital Saint-Antoine

HÉPATITE B : QUELS ENSEIGNEMENTS À TIRER DE LA LUTTE CONTRE L’HÉPATITE C ? VIDÉO DIAPORAMA
Dr François BAILLY, Service HGE, Hôpital de la croix-rousse, Lyon

L’ENCÉPHALOPATHIE HÉPATIQUE : DU DIAGNOSTIC AU TRAITEMENT, VIDÉO DIAPORAMA
Pr Dominique THABUT, Services HGE et Greffe, Hôpital de la Pitié-Salpêtrière

TABLE RONDE : NOTRE GRAND PARI : L’ACCOMPAGNEMENT, VIDÉO
Hélène DELAQUAIZE, SOS Hépatites Paris Ile-de-France
Gino FLORA, Patient chercheur, Centre de recherche Expérience Ressources Culturelles Éducation, Paris
Sylvie HILLION, Infirmière Référente Hépatite C, Centre Hépato-Biliaire, Hôpital Paul Brousse, Villejuif

 

SYNTHESES ET DIAPORAMAS DES ATELIERS :

ATELIER 1  NOUVELLES DROGUES, NOUVELLES HÉPATITES, SYNTHÈSE
Dr Muriel GREGOIRE, Praticien hospitalier, Psychiatre addictologue, Centre médical Marmottan, Paris
Ombline PIMOND, Infirmière Marmottan, Membre du conseil Techno Plus IDF
Hélène DELAQUAIZE, Présidente SOS hépatites Paris -Ile-de-France, Médiateur de Santé Publique Marmottan

ATELIER 3  DEPISTER, POUR QUOI FAIRE ? SYNTHESE
Hakim BOUCHKIRA, Infirmier coordonnateur, Équipe mobile Hépatites, Centre Hospitalier de Perpignan, DIAPORAMA
Nathalie KRAICHETTE, Infirmière CAARUD YOZ, ACT, Prostitution, SOS Hépatites Champagne-Ardenne, DIAPORAMA
Kimera PRUDHOMME CAARUD YOZ, ACT, Prostitution, SOS Hépatites Champagne-Ardenne, DIAPORAMA

ATELIER 4  QUELLES PERSPECTIVES DANS LA LUTTE CONTRE L’HÉPATITE B ? SYNTHÈSE
Pr Philippe SOGNI, Service HGE, Hôpital Cochin, Paris, DIAPORAMA
Carmen HADEY, SOS Hépatites Alsace-Lorraine
Sié DIONOU, Médiateur de Santé Publique, SOS Hépatites Paris Ile-de-France

ATELIER 5  CANCER DU FOIE, QUELLE PRISE EN SOINS EN 2016 ? SYNTHÈSE
Pascal MELIN, Fondateur de SOS Hépatites Fédération, DIAPORAMA

UNE AUTRE VISION DE LA GUYANE…

Photo © : CC BY-SA 4.0

Je parle de Miss France 2017 qui n’est autre que Miss Guyane tout le monde le sait.
Il nous faut pourtant reprendre la main sur l’actualité.

Le premier décembre, Journée mondiale de lutte contre le SIDA, le président François Hollande a pris le dessus au niveau médiatique sur le VIH en nous annonçant sa non candidature à l’élection présidentielle 2017.

Alors voici une élection sur laquelle nous allons surfer, l’élection de Miss France 2017. Et voici la Guyane à l’honneur, département de France tristement célèbre pour ses infections virales chroniques.

La Guyane, département de France le plus touché par le VIH, avec 147 nouvelles contaminations pour 100 000 habitants contre 17/100 000 en France métropolitaine. À l’horizon 2020, ce sont 4 000 malades qui devraient être suivis, même si, plus de 25 % sont perdus de vue à 1 an, ce qui est un mauvais résultat en termes de rétention dans les files actives.
Pour le VHC, les résultats sont tout autres. On compte 1,5 à 3 fois moins de patients atteints et le plus souvent l’épidémie est plus importante chez les plus de 45 ans.

L’hépatite C, n’est donc pas un problème majeur de santé publique en Guyane.

En revanche, le VHB en Guyane est explosif. L’OMS répartit l’épidémie en 3 zones épidémique (basse, moyenne et forte), alors que la France métropolitaine est classée en zone épidémique faible pour le VHB, la Guyane est classée en zone intermédiaire. L’hépatite B y est 4 fois plus fréquente qu’en métropole et 1 % des femmes qui accouchent sont porteuses du VHB.

La Guyane a donc des recommandations spécifiques concernant le dépistage du VHB et la vaccination, car l’épidémie est toujours galopante dans les générations les plus jeunes.

Nous espérons donc, que Miss Guyane sera, en plus de la beauté, l’ambassadrice de la lutte contre les infections virales en Guyane et nous aidera à promouvoir la vaccination contre le l’hépatite B.

Pascal Mélin

C’ MON TRAITEMENT – VERSION 2

Plusieurs traitements sont disponibles contre le virus de l’hépatite C et d’autres vont arriver. Les taux de réussite de ces traitements avec des molécules Antivirales à Action Directe (AAD) sont supérieurs à 90 % et dans certaines populations, ils atteignent 100 %.

Votre spécialiste vous prescrira les AAD qui vous conviennent le mieux en fonction de votre génotype, de votre stade de fibrose en tenant compte aussi de vos spécificités (co-infection VIH/VHC, surpoids, diabète, problèmes rénaux, addictions, traitements en cours …)

QU’EST-CE QUE L’HÉPATITE C ? – N°1- NAAD 2016

Découvrez l’édition 2016 de la brochure 1, collection « ÊTRE HÉPATANT » : Qu’est-ce que l’hépatite C ?
Cette brochure a été imaginée et conçue par des membres de l’association SOS Hépatites, c’est à dire par des personnes atteintes par le virus d’une hépatite virale et leurs proches.
La collection de brochures « ÊTRE HÉPATANT » est réalisée grâce au soutien financier de Schering-Plough en toute indépendance éditoriale.
« ÊTRE HÉPATANT » a remporté le Prix Spécial du Jury du festival de communication médicale de Deauville 2003.

VIVRE AVEC L’HÉPATITE C – N°2 – NAAD 2016

Découvrez l’édition 2016 de la brochure 2, collection « ÊTRE HÉPATANT » : Vivre avec l’hépatite C

Cette brochure a été imaginée et conçue par des membres de l’association SOS Hépatites, c’est à dire par des personnes atteintes par le virus d’une hépatite virale et leurs proches.
La collection de brochures « ÊTRE HÉPATANT » est réalisée grâce au soutien financier de Schering-Plough en toute indépendance éditoriale.
« ÊTRE HÉPATANT » a remporté le Prix Spécial du Jury du festival de communication médicale de Deauville 2003.

MON HÉPATITE C, MOI ET LES AUTRES – N°3 – NAAD 2016

Découvrez l’édition 2016 de la brochure 3, collection « ÊTRE HÉPATANT » : Mon hépatite C, moi et les autres

Cette brochure a été imaginée et conçue par des membres de l’association SOS Hépatites, c’est à dire par des personnes atteintes par le virus d’une hépatite virale et leurs proches.
La collection de brochures « ÊTRE HÉPATANT » est réalisée grâce au soutien financier de Schering-Plough en toute indépendance éditoriale.
« ÊTRE HÉPATANT » a remporté le Prix Spécial du Jury du festival de communication médicale de Deauville 2003.