Le gouvernement a décidé de suspendre les emplois aidés. Cette décision met SOS HÉPATITES en difficulté, car aujourd’hui, notre petite équipe de salariés comporte 2 emplois aidés.
Le président Macron estime que les contrats aidés n’ont pas joué le rôle que l’on attendait et pour une partie n’a pas permis à ces personnes de reprendre pied dans l’emploi.
Mais depuis 20 ans, que ce soit Céline, Nathalie, Yohan, Marine ou les autres, le passage à SOS Hépatites les a rassurés et leur a permis de remettre un pied à l’étrier.
Malgré toutes les difficultés internes à SOS Hépatites, toutes les personnes accueillies à SOS Hépatites ont pu évoluer et trouver un emploi stable ensuite, temps plein et stable dans une autre association, secrétaire médicale ou bien encore à la sécurité sociale ou même enseignante.
Le temps de passage à SOS Hépatites a pu être tout à la fois, un temps de reprise de confiance en soi, un temps d’acquisition de compétences, un temps de familiarisation avec le milieu du travail, mais aussi un temps de contacts et de rencontres, bref un tremplin social, temporel et professionnel.
Selon le gouvernement, les contrats aidés ressembleraient plus à des subventions dissimulées, plutôt que des aides pour un retour à l’emploi. Mais si tel est le cas, le gouvernement imagine-t-il augmenter notre subvention annuelle ? Ce dont je suis sûr, c’est qu’actuellement, notre équipe comporte 2 emplois aidés qui sont complètement intégrés dans l’équipe.
Les emplois aidés sont pour le milieu associatif, le souffle aspiratif vers l’avenir… Laissez-nous écrire l’avenir, un avenir hépatant !
Pascal Mélin