PAUL, LE REBELLE

L’orthographe et la ponctuation de l’auteur ont été respectées

« révolté, incompréhension totale… »
En 1995 j’ai eu un dépistage par lequel on a découvert mon hépatite C, active, génotype 1. Je n’ai jamais eu de traitement étant donné que l’interféron m’était contre indiqué.
Et aujourd’hui il existe un traitement sans interféron et je n’y ai pas droit parce que mon fibroscan n’est pas à 7,20.
Ce qui est révoltant c’est que je ne peux pas être traité pour cette maladie alors qu’elle engendre d’autres maladies. Pour les autres maladies je peux être traité à condition que les médicaments n’aient pas de conséquences pour l’hépatite.
L’hépatite ne touche pas que le foie mais aussi la mémoire, l’estomac, l’intestin, les os et les articulations. Elle engendre de la fatigue et des douleurs sans compter que les proches souffrent aussi.
Je ne comprends pas pourquoi le traitement est si cher et qu’on joue avec la vie des patients. Pour d’autres pathologies les patients peuvent être soignés et traités tout de suite dès que la maladie est découverte. Ce n’est pas normal parce que vivre avec l’idée de la mort au dessus de la tête, ce n’est pas marrant.
Vivre avec et avoir des pensées négatives engendrent d’autres maladies qui empêchent de vivre normalement et qui elles aussi engendrent des coûts réguliers et à long terme.
Où est la complication ??????.


Mise à jour 2020 : “Aujourd’hui en France, toute personne atteinte de l’hépatite C a accès aux derniers traitements, qui sont courts, efficaces et bien tolérés. Parlez-en à votre médecin !”

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