L’alcool fait de plus en plus de ravage depuis la deuxième guerre mondiale. Pourtant tous les élèves reçoivent pendant leur scolarité une information sur le risque alcool.
C’est ce que ma fille de 15 ans vient de vivre dans son collège. Une séance de prévention lui a été proposée. Et comme toutes les équipes de prévention, elles cherchent comment capter l’attention des adolescents et comment faire passer au mieux les messages de prévention. Le dernier outil utilisé consiste en des lunettes déformantes qui sont censées retracer la vision perçue lorsqu’on est en état d’imprégnation alcoolique.
De retour de l’école ma fille m’a appelée pour me demander si c’était bien comme ça qu’on voyait le monde quand on avait bu. Depuis elle souhaite expérimenter une ivresse pour confirmer ou infirmer ce qu’on lui a dit. Une telle action est-elle réellement une action de prévention ? Nous devons mettre en place des programmes de réduction des risques alcool mais il y a encore du chemin…
Pascal Mélin