LE PROFIL DU MÉDECIN GÉNÉRALISTE…

Je ne parle pas d’ombre chinoise, ni de profil Facebook. Mais bien du profil établi par la sécurité sociale à propos de chaque médecin généraliste.

Une base de données nationale qui vise à comparer les médecins généralistes sur leur quantité d’antibiotiques prescrits, le nombre de jours d’arrêt de travail accordés ou bien encore le coût moyen d’une ordonnance.

Et c’est là que le bât blesse. On entend de plus en plus souvent revendiquer l’accès pour les médecins généralistes à la primo-prescription des traitements de l’hépatite C.

Mais même si le coût d’un traitement s’est amélioré pour se stabiliser en-dessous de 30 000 euros, on peut facilement imaginer que cela va déstabiliser « le profil financier du médecin ».

Impossible donc ? Pas si sûr…

Quand les trithérapies VIH se sont démocratisées, pour pouvoir être prescrites ou renouvelées par les médecins généralistes, il y avait bons nombres de freins.

Et un de ceux le plus souvent avancés était que les médecins traitants préféraient que la prescription soit faite par les hospitaliers pour éviter que l’ordonnance impacte sur leur profil !!!

Il est donc urgent de demander que les coûts des traitements anti hépatite C soient retirés du calcul du profil du médecin.

Car, c’est la première étape pour pouvoir démocratiser l’accès aux soins du plus grand nombre de malades.

Car, c’est la première étape pour pouvoir démocratiser l’accès aux soins du plus grand nombre de malades. Les actions de santé publique devraient toutes être retirées du profil des médecins traitants.

Pascal Mélin

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