QUAND VOUS PENSEZ ATELIERS…

QUAND VOUS PENSEZ ATELIERS, VOUS PENSEZ REPARATION OU CONSTRUCTION ?

Consultez LE PROGRAMME du 20e Forum national SOS hépatites
Lieu de l’événement : MD – LE NEUF BIS, 9bis Boulevard Voltaire, 21000 Dijon

J-6 !!! VITE INSCRIVEZ-VOUS GRATUITEMENT ICI !

Et bien à SOS hépatites, nous avons fait les deux !
Et c’est encore ce que nous ferons dans notre journée d’atelier qui se tiendra le jeudi 22 novembre à DIJON. Nous avons à SOS hépatites quatre thèmes qui nous tiennent à cœur et qui seront au cœur de nos actions 2019.

Chacune de ces thématiques sera présentée le jeudi matin par un intervenant de SOS hépatites qui posera la problématique, en faisant un état des lieux en rappelant la position de SOS hépatites.
L’après-midi, chaque thématique sera débattu en atelier avec le même représentant de SOS hépatites et un débatteur issu de la région Bourgogne-Franche-Comté, pour traiter du même sujet avec l’objectif de se projeter dans l’avenir et d’aider SOS hépatites à établir sa ligne politique pour 2019. L’après-midi, chaque atelier durera 1h30 et sera réalisé à deux reprises pour permettre à chaque participant, d’intervenir au moins dans deux des thèmes sur quatre.

Quatre thèmes ont été retenus :
1/ Dépistage : qui, pourquoi faire et comment ?
L’enjeux de l’hépatite C aujourd’hui, ce n’est ni le traitement, ni l’accompagnement, mais simplement le dépistage, car aujourd’hui l’annonce du dépistage s’associe à l’engagement de la guérison. Nous venons de passer 20 ans où le dépistage était réservé au corps médical et freiné par la difficulté des traitements.
Aujourd’hui qui est acteur du dépistage ? Quel est la place de refus d’un patient ?
« Pourquoi faut-il se dépister ? » cette information est fondamentale car c’est elle qui sera donnée aux patients ou aux grand public, quel message devons-nous porter ? Comment dépister par prise de sang ou part TROD ? Le débat est ouvert mais les modes d’autorisation et de financement sont totalement différent ! Comment cette réflexion devrait elle se porter pour l’hépatite B ? Dépister pour trouver les malades ? Dépister pour trouver les guéris qui ont été infectés ? Dépister pour trouver les naïfs, et alors faut-il les vacciner ?
Pour mener le débat Nathalie Kraichette, infirmière au CAARUD YOZ, SOS hépatites Champagne Ardennes avec Sié Dionou, médiateur de santé de SOS Hépatites Paris-Ile-de-France. La contre-addiction et les perspectives seront portées par Stéphane Baghelou, chef de service de l’ANPAA 89 CSAPA/CAARUD.

2/ La NASH, ça bouge ?
La Non Alcoolique Stéato Hépatite (NASH), c’est le réchauffement climatique de l’hépatologie ! Cette entité décrite depuis plus de cinquante ans bientôt, n’a pas intéressé de suite le monde hépatologique et comme il y a des climato septiques, il y a des NASH septiques. Pourtant la NASH est parmi nous, c’est même devenu la première indication de transplantation hépatique aux USA. La NASH est connue de l’homme depuis plus de 2000 ans et bon nombre de canard et d’oie y ont laissé des plumes… Malgré cela, il a fallu les années 2000 pour se persuader qu’elle pouvait être un danger pour l’homme. Quels sont les données épidémiologiques en 2018 ? Quel lien peut-on faire entre NASH et obésité, entre NASH et diabète, entre NASH et maladie cardio vasculaire, entre NASH et addictologie ? Pour lutter contre la NASH quels sont les traitements actuellement disponibles, pour quand faut-il les attendre ? Voilà les questions et le débat qui seront animés et travaillés en atelier par Pascal Mélin de SOS Hépatites et le Dr Delphine Weil, hépatologue au CHRU de Besançon. Nous essayerons de réfléchir aux enjeux sanitaires et à la place que pourrait avoir les associations de patients.

3/ Hépatite C et accès aux soins en 2019 ?
Le parcours de soins des malades atteints d’hépatite C n’a cessé d’évoluer avec les nouveaux traitements et les modes d’évaluation de la fibrose hépatique.
Depuis les années 90 et en moins de 30 ans notre système de soins a dû se développer pour faire face à l’épidémie d’hépatite C…
Il s’est structuré autour de la sécurité du patient, de son éducation et de son autonomisation. Mais aujourd’hui notre système de santé fait face au projet d’élimination de l’hépatite C, il doit s’adapter en nous permettant de trouver les derniers patients. De l’éducation thérapeutique au test to cure il y a beaucoup de chemin. Mais aujourd’hui l’accès aux soins doit-il se réduire au dépistage ? Et au dépistage de quoi ? d’un virus de la fibrose ou un comportement ? Doit-on encore accepter le terme de public vulnérable ? Le parcours de soins en 2019 doit-il resté centré autour des services d’hépatologie ou peut-il se décliner sur les lieux de vie des patients, en médecine générale, en centre d’addictologie ou bien encore en prison.
La réflexion et la construction du parcours de soins appartient autant aux institutions sanitaires, qu’au médecins, qu’aux malades et aux représentants politiques.
Qu’avons-nous à dire et à revendiquer c’est ce que traiteront Frédéric Chaffraix de SOS hépatites Alsace Lorraine et coordonnateur du SELHVA et c’est le Dr Jean-François Cannard, responsable de l’hôpital de jour en addictologie au CHRU de Dijon qui lui amènera la répartie.

4/ CAARUD : réduction des risques et des dommages, quoi de neuf en 2019 ?
La France s’est dotée de CAARUD suite à la loi de santé public de 2004 : Centre d’Accueil et d’Accompagnement à la Réduction des risques chez les Usagers de Drogues. En 2018, soit 14 ans plus tard, il est toujours aussi intéressant de rappeler les sept missions d’un CAARUD. Ces 7 missions des CAARUD sont détaillées dans le décret n°2005-1606 du 19 décembre 2005 :
1/ L’accueil collectif et individuel, l’information et le conseil personnalisé aux usagers de drogues ;
2/ Le soutien aux usagers dans l’accès aux soins qui comprend :

a) L’aide à l’hygiène et l’accès aux soins de première nécessité, proposés de préférence sur place ;
b) L’orientation vers le système de soins spécialisés ou de droit commun ;
c) L’incitation au dépistage des infections transmissibles ;

3/ Le soutien aux usagers dans l’accès aux droits, l’accès au logement et à l’insertion ou la réinsertion professionnelle ;
4/ La mise à disposition de matériel de prévention des infections ;
5/ L’intervention de proximité à l’extérieur du centre, en vue d’établir un contact avec les usagers ;
6/ Le développement d’actions de médiation sociale en vue de s’assurer une bonne intégration dans le quartier et de prévenir les nuisances liées à l’usage de drogues ;
7/ La participation au dispositif de veille en matière de drogues et de toxicomanie, à la recherche, à la prévention et à la formation sur l’évolution des pratiques des usagers.
L’ensembles des CAARUD ont-ils tout le souci de ces 7 missions ? Dépister des maladies transmissibles et éviter leur transmission par le soin ou l’usage du matériel est restrictif si l’on ne sait pas le faire évoluer ? Les CAARUD doivent évoluer pour faire face aux nouveautés du monde addictologique : polyaddictions, nouvelles drogues, nouveaux modes de consommation, mélange avec l’alcool, nouvelles prises de risques, nouveaux lieux de consommations. Ainsi, on peut penser par exemple que le Chemsex ou le SLAM viennent questionner nos pratiques.
Quelle place doit-on donner à l’alcool ou à l’addiction aux jeux dans un CAARUD ? Comment est-il possible de garder une unité d’action des CAARUD sur le territoire national ?
Ce sont les réflexions qui seront portées par Jacques Schuurman, directeur du CAARUD YOZ de SOS Hépatites Champagne Ardennes avec la contrepartie d’Alexandra Loret Wiland, infirmière du CAARUD 89 d’Auxerre. Les CAARUD doivent formuler leur propre proposition d’évolution et c’est à ce projet que SOS Hépatites veut participer.

ÇA VOUS INTERESSE ? VENEZ A NOTRE FORUM LE 22 NOVEMBRE !

Pascal Mélin

Partager l'article

121561

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *