QUESTION/REPONSE A VOS QUESTIONS PRATIQUES SUR LE TRAITEMENT PAR CICLOSPORINE

La ciclosporine est un médicament utilisé pour que le corps tolère la présence d’un organe étranger (greffe). Il fait partie des traitements dits « antirejet » qui ont pour action de diminuer les défenses immunitaires. La ciclosporine bloque une substance appelée interleukine-2 qui joue un rôle important dans l’activation des défenses immunitaires.
Pour plus d’efficacité, la ciclosporine est souvent prescrite avec d’autres médicaments antirejet, par exemple un corticoïde. La ciclosporine est commercialisée depuis le début des années 1980 comme médicament antirejet.

APPRENDRE À S’ORGANISER AVEC SON TRAITEMENT PAR L’ACIDE MYCOPHÉNOLIQUE (cellcept®, myfortic®, mycophenolate mofetil®)

L’acide mycophénolique est un médicament utilisé pour que le corps tolère la présence d’un organe étranger (greffe). Il fait partie des traitements dits « antirejet » qui ont pour action de diminuer les défenses immunitaires. L’acide mycophénolique bloque une substance impliquée dans la fabrication de certains lymphocytes (globules blancs). Pour plus d’efficacité, l’acide mycophénolique est souvent prescrit avec d’autres médicaments antirejet, par exemple un corticoïde et/ou la ciclosporine. L’acide mycophénolique est commercialisé depuis le début des années 1990 comme médicament antirejet.

QUESTION/REPONSE A VOS QUESTIONS PRATIQUES SUR LE TRAITEMENT PAR L’ACIDE MYCOPHÉNOLIQUE

L’acide mycophénolique est un médicament utilisé pour que le corps tolère la présence d’un organe étranger (greffe). Il fait partie des traitements dits « antirejet » qui ont pour action de diminuer les défenses immunitaires. L’acide mycophénolique bloque une substance impliquée dans la fabrication de certains lymphocytes (globules blancs). Pour plus d’efficacité, l’acide mycophénolique est souvent prescrit avec d’autres médicaments antirejet, par exemple un corticoïde et/ou la ciclosporine. L’acide mycophénolique est commercialisé depuis le début des années 1990 comme médicament antirejet.

APPRENDRE À S’ORGANISER AVEC SON TRAITEMENT PAR TACROLIMUS (adoport®, advagraf®, envarsus®, modigraf®, prograf®) dans la greffe

Le tacrolimus est un médicament utilisé pour que le corps tolère la présence d’un organe étranger (greffe). Il est issu d’une substance extraite d’un champignon du mont Tsukuba au Japon.
Il fait partie des traitements dits « antirejet » qui ont pour action de diminuer les défenses immunitaires.
Le tacrolimus empêche notamment la formation des lymphocytes (globules blancs) qui sont principalement responsables du rejet d’un greffon.
Pour plus d’efficacité, le tacrolimus est souvent prescrit avec d’autres médicaments antirejet.
Le tacrolimus est commercialisé depuis le milieu des années 1990 comme médicament antirejet.

QUESTION/REPONSE A VOS QUESTIONS PRATIQUES SUR LE TRAITEMENT PAR TACROLIMUS

Le tacrolimus est un médicament utilisé pour que le corps tolère la présence d’un organe étranger (greffe). Il est issu d’une substance extraite d’un champignon du mont Tsukuba au Japon.

Il fait partie des traitements dits « antirejet » qui ont pour action de diminuer les défenses immunitaires.

Le tacrolimus empêche notamment la formation des lymphocytes (globules blancs) qui sont principalement responsables du rejet d’un greffon.
Pour plus d’efficacité, le tacrolimus est souvent prescrit avec d’autres médicaments antirejet.
Le tacrolimus est commercialisé depuis le milieu des années 1990 comme médicament antirejet.

VHC-ACCÈS UNIVERSEL AUX TRAITEMENTS -TOUJOURS L’ATTENTE

Nous avons cru ce matin au jour J de l’accès universel aux traitements VHC en France après 24 mois et 24 jours de rationnement…

Fausse bonne nouvelle du Ministère de la santé lui-même qui titre son communiqué de presse du jour « accès universel aux traitements contre l’hépatite C: Marisol Touraine obtient une baisse de prix significative »

« Marisol TOURAINE se réjouit de cet accord, qui prouve la détermination totale du gouvernement à garantir, par une politique volontariste de réduction des prix, l’accès de tous les malades de l’hépatite C aux nouveaux traitements contre cette maladie ».

Clarification officielle est enfin faite pour celles et ceux qui avaient encore un doute que les prix des traitements avaient conduit à un rationnement de l’accès aux soins.

L’accès universel aux nouveaux traitements contre l’hépatite C se fait attendre, noël approche

APPRENDRE À S’ORGANISER AVEC SON TRAITEMENT PAR ÉVÉROLIMUS (CERTICAN®)

L’évérolimus est un médicament utilisé pour que le corps tolère la présence d’un organe étranger (greffe).

Il fait partie des traitements dits « antirejet » qui ont pour action de diminuer les défenses immunitaires.
L’évérolimus bloque la multiplication de certaines cellules immunitaires (les lymphocytes T).
Pour plus d’efficacité, l’évérolimus est souvent prescrit avec d’autres médicaments antirejet, par exemple le tacrolimus et un corticoïde. L’évérolimus est commercialisé depuis 2004 comme médicament antirejet.

QUESTION/REPONSE A VOS QUESTIONS PRATIQUES SUR LE TRAITEMENT DE L’ÉVÉROLIMUS

Ce document a été rédigé pour répondre de façon pratique à la plupart des questions que se posent les personnes recevant un traitement par évérolimus.
Cependant, seul le dialogue avec votre centre de greffe (médecin, pharmacien et/ou infirmière
coordinatrice ou ETP) vous permettra d’avoir les réponses les plus ajustées à votre situation.
Votre traitement antirejet est souvent composé de plusieurs médicaments : pensez à télécharger et lire les différentes fiches d’information correspondantes.

6EME JOURNÉE D’INFORMATION ET D’ECHANGES DESTINÉE AUX PATIENTS ET À LEUR ENTOURAGE – HÉPATITES B ET C, MALADIES DU FOIE

Chaque année, en décembre, SOS Hépatites participe à une journée d’information et d’échanges destinée aux patients et à leur entourage dans plusieurs villes de la Métropole. Cette année, nous avons appris tardivement la fin de cette initiative menée par OSEUS.

Nous reprenons donc ce projet au titre de SOS Hépatites. Une première journée a lieu le 10 décembre à Strasbourg en coopération avec le Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales d’Alsace (SELHVA).

Nous vous tiendrons informés des dates des prochaines rencontres dans les autres villes concernées par le projet.

DÉPISTAGE DE L’HÉPATITE C : SOS HÉPATITES ET AFEF FAVORABLES À UNE CAMPAGNE GRAND PUBLIC

apm_newsPar Virginie BAGOUET, au Forum national Hépatites virales et maladies du foie

PARIS, 28 novembre 2016 (APM) – Afin de dépister et traiter les personnes chroniquement infectées par le virus de l’hépatite C, SOS Hépatites et l’Association française pour l’étude du foie (Afef) ont plaidé en faveur d’une campagne d’information grand public, à l’occasion du 18ème forum national Hépatites virales et maladies du foie organisé à Paris lundi et mardi.

Ce forum est marqué par les 20 ans de l’association de patients.

Pascal Mélin, son fondateur, a souligné qu’il aurait souhaité la présence de la ministre chargée de la santé, Marisol Touraine, afin notamment de la remercier pour la mise à disposition des tests rapides d’orientation diagnostique de l’hépatite C (Trod, cf APM VIB6OBFG7T), l’accès universel aux nouveaux traitements de l’hépatite C (stratégie ayant obtenu jeudi l’aval de la Commission de la transparence, cf APM EH0OH587M) et le droit à l’oubli accordé aux personnes guéries (cf APM NC8O20RAK).

Le cas de l’hépatite C doit être « un modèle pour les autres hépatopathies », a souligné Pascal Mélin. Il a rappelé que des traitements permettant d’éliminer le virus chez la quasi-totalité des patients avaient été mis à disposition 25 ans seulement après la découverte du virus en 1989.

L’association s’est adaptée à cette situation en élargissant son champ d’action à toutes les maladies du foie.

Il reste environ 150.000 personnes infectées par le virus de l’hépatite C (VHC) à traiter, dont la moitié est identifiée et sera prise en charge. Mais il demeure 75.000 personnes non dépistées. Leur dépistage et leur traitement peuvent demander plusieurs années, a pointé le Pr Daniel Dhumeaux qui a dirigé les recommandations 2016 de prise en charge du VHC.

Dans ce rapport, il notamment préconisé que tous les adultes se voient proposer au moins une fois dans leur vie un dépistage de l’hépatite C.

Le Pr Victor de Lédinghen du CHU de Bordeaux, porte-parole de l’Afef, a proposé l’idée d’une campagne d’information grand public sur l’hépatite C conduite par l’Afef ou SOS Hépatites et payée par l’industrie pharmaceutique. Il a pointé le fait que les Trod n’étaient actuellement pas disponibles partout et que le parc de Fibroscan* (Echosens) devait s’étoffer. Il considère que l’industrie pharmaceutique pourrait contribuer à pallier ces manques.

SOS Hépatites a mis en avant le fait qu’elle n’aurait jamais pu mener des expérimentations sur les Trod sans l’aide des laboratoires. Pour l’association, si les autorités publiques n’apportent pas les financements suffisants, le recours aux industriels deviendra nécessaire.

Dans le cadre du projet #savoircguérir, elle compte demander des financements aux laboratoires pharmaceutiques pour aider à la diffusion d’une chanson rock écrite par Jewly.

Le Pr Daniel Dhumeaux et Thomas Laurenceau, journaliste près de 15 ans à 60 Millions de consommateurs et membre de l’association SOS Hépatites, ont indiqué qu’un tel financement nécessitait de gérer la question des liens d’intérêts.

Des articles ont assimilé l’appel au traitement universel à une manipulation orchestrée par l’industrie pharmaceutique avec la complicité des spécialistes et des associations de patients, a rappelé Thomas Laurenceau. « Il faut faire attention à l’hypersensibilité de la société vis-à-vis des conflits d’intérêts », a-t-il ajouté.

De son côté, Thierry Poynard de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP, Paris) inventeur du FibroTest* (BioPredictive), a défendu l’intérêt d’un dépistage universel de la fibrose plutôt que de l’hépatite C au moyen d’un test non invasif une fois tous les 10 ans à partir de 45-50 ans. Selon lui, la fibrose souvent multifactorielle, constitue « l’urgence ». « Pourquoi se focaliser sur l’hépatite B ou C? », s’est-il interrogé.

Le Pr Dhumeaux s’est dit favorable au dépistage des fibroses et des cirrhoses. Toutefois, il a pointé l’intérêt d’un dépistage précoce des patients infectés par le VHC, afin de pouvoir les traiter en l’absence de fibrose et maîtriser l’épidémie.