COVID-19 : INFORMATIONS ET CONTACTS UTILES

Vous écouter, vous informer, vous aider, vous soutenirSOS Hépatites et Maladies du Foie

Chères Hépatantes, chers Hépatants, de nombreuses questions se posent pendant cette épidémie de COVID-19. Nous vous proposons notre sélection « informations et contacts utiles » qui sont régulièrement actualisés – Mis à jour le 02/02/2022 

Le numéro vert du gouvernement répond aux questions sur le Covid-19 ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 : 0 800 130 000.

Quelques numéros utiles :

Information sur la vaccination et aide à la prise de rendez vous 0800 009 110 

Vaccination à domicile pour les personnes ayant des difficultés de déplacement 0800 730 957

Coupe file / créneaux prioritaires dans les centres : 65 ans, personnes vaccinées  avec Janssen et personnes immunodéprimées 0800 730 956


Les masques FFP2 enfin pris en charge pour les personnes à risque de formes graves du Covid-19 et immunodéprimées*

Le Ministère de la santé nous a entendus, Covid-19 : l’appel à Macron des patients immunodéprimés “face à l’hécatombe qui les menace” !

Les masques FFP2, plus protecteurs que les masques chirurgicaux, pourront être prescrits par lot de 20 pour 2 semaines, ou de 50 pour 5 semaines précise le Journal officiel, du 2 février 2022.

Les masques chirurgicaux sont toujours pris en charge depuis mai 2020.

* Personnes à risque de formes graves du Covid-19 et immunodéprimées pour lesquelles la vaccination n’induit pas la production et le maintien d’un titre d’anticorps à un niveau suffisant pour assurer une protection suffisante ou chez lesquelles une maladie ou un traitement entraîne une baisse rapide du niveau des anticorps en capacité de supporter le port de ce type de masque pendant plusieurs heures et pour un usage quotidien.


Depuis le 15 janvier 2022, le passe sanitaire, devenu passe vaccinal le 24 janvier, est conditionné à la dose de rappel pour toutes les personnes âgées de plus de 18 ans et un mois. Si le délai pour être éligible au rappel vaccinal a été réduit à 3 mois, votre passe vaccinal reste valide 7 mois après votre dernière injection. 


La dose de rappel concerne toutes les personnes ayant un
schéma vaccinal initial complet :
• de 18 ans et plus,
• de 12 à 17 ans inclus à risque de forme grave.


Covid-19 et grippe : la HAS précise les conditions d’une co-administration des vaccins ICI

Vacciner contre la grippe et la Covid-19 lors du même rendez-vous : un choix sûr lorsqu’il est possible

La HAS rappelle que la réalisation concomitante des vaccins contre la grippe et la Covid-19 est possible afin d’éviter tout délai dans l’administration de l’une ou l’autre de ces injections. Concrètement, les deux injections peuvent être pratiquées le même jour, mais sur deux sites de vaccination distincts – un vaccin dans chaque bras.
Pour les personnes qui ne pourraient pas recevoir la dose de rappel contre la Covid-19 (ou d’ailleurs une première ou une seconde dose de ce vaccin) et l’injection antigrippale simultanément, la HAS précise qu’il n’y a pas de délai à respecter entre les deux vaccinations. Cette règle s’applique par ailleurs à toute association entre les vaccins contre la Covid-19 et les autres vaccins du calendrier vaccinal.


Fin de la gratuité systématique des tests PCR et antigéniques le 15 octobre 2021

À compter du 15 octobre 2021, sauf pour raison médicale, les tests de dépistage du Covid-19 deviennent payants. Les personnes majeures non vaccinées et sans ordonnance devront débourser la somme minimale de 44 € pour un test PCR et de 22 € pour un test antigénique. Les tests réalisés pour obtenir un passe sanitaire seront donc payants.

Prise en charge des tests de dépistage et justificatifs à présenter

À partir du 15 octobre 2021, afin de maintenir la stratégie de dépistage et de continuer à surveiller la circulation du virus, les tests de dépistage, antigéniques et PCR, restent entièrement pris en charge sans avance de frais pour les personnes :

  • mineures, sur présentation d’une pièce d’identité ;
  • disposant d’un schéma vaccinal complet, sur présentation du certificat de vaccination au format numérique ou papier ;
  • ayant une contre-indication à la vaccination, sur présentation du certificat de contre-indication ;
  • identifiées comme contact à risque par l’Assurance maladie, dans l’application TousAntiCovid ou par l’agence régionale de santé (ARS). Ces personnes devront présenter un justificatif (mail, SMS, notification TousAntiCovid ou justificatif nominatif de l’ARS) pour une prise en charge de deux tests : le 1er réalisé sous 48h, le 2e à réaliser 7 jours après le dernier contact avec la personne malade ou 17 jours après le début de ses symptômes ;
  • élèves du secondaire, de classes préparatoires ou de BTS de plus de 18 ans identifiés comme contact à risque, sur présentation d’un courrier type de l’Éducation nationale ;
  • présentant une prescription médicale délivrée par un médecin ou une sage-femme (valable 48h pour une personne symptomatique) ;
  • ayant un certificat de rétablissement de moins de six mois, sur présentation du certificat au format numérique ou papier ;
  • devant réaliser un test RT-PCR confirmant un test antigénique positif de moins de 48h, sur présentation du résultat du test antigénique ;
  • concernées par des campagnes de dépistage collectif, organisées par les Agences régionales de santé ou au sein des établissements de l’Éducation national ;
  • se déplaçant entre la métropole et les territoires d’outre-mer ou de la Nouvelle-Calédonie et devant réaliser un tests à leur arrivée ou à l’issue d’une période d’isolement sur présentation d’un justificatif de transport et de la déclaration sur l’honneur prévue ou d’un arrêté préfectoral individuel justifiant de la mise en quarantaine ou du placement en isolement ;
  • de retour d’un pays en liste orange ou rouge et devant réaliser un test de sortie de quarantaine, sur présentation d’un justificatif de transport et de la déclaration sur l’honneur prévue ou de l’arrêté préfectoral individuel de quarantaine.

Prix des tests

À partir du 15 octobre 2021, sauf présentation d’un des justificatifs requis, le coût du test de dépistage sera à la charge de la personne. Les prix diffèrent en fonction du type de test (RT-PCR ou antigénique), du professionnel qui le réalise, du jour et du lieu où ils sont effectués (semaine/dimanche, domicile/cabinet, métropole ou outre-mer etc.)

Pour les tests RT-PCR réalisés par des laboratoires de biologie médicale, le tarif de référence est de 43,89 €.

RETROUVEZ TOUTES LES INFOS ICI


 

Covid-19 : un nouveau téléservice pour télécharger son attestation de vaccination certifiée

Depuis le 27 mai 2021, tous les bénéficiaires d’un régime d’assurance maladie français peuvent obtenir leur attestation de vaccination certifiée, de façon autonome et sécurisée, depuis le téléservice développé par l’Assurance Maladie  sur attestation-vaccin.ameli.fr


Quel délai entre les vaccins Covid-19 et les autres vaccins ?

Des patients âgés ou ayant des facteurs de risque sont susceptibles de recevoir d’autres vaccins (grippe, Prevenar 13 et/ou Pneumovax).
Quel délai doit-on respecter entre les vaccins Covid-19 et les autres vaccins ?
En principe, tous les vaccins non-vivants peuvent être réalisés le même jour ou avec n’importe quel intervalle de temps.
En l’absence de données spécifiques et pour faciliter la surveillance en pharmacovigilance des vaccins Covid-19, il a été recommandé :
– de ne pas administrer d’autre vaccin entre les deux doses ;
– de respecter un délai d’au moins 2 semaines après la seconde dose.
En pratique, il est rare qu’il soit urgent d’administrer les vaccins cités plus haut et ils peuvent donc être décalés. Par exemple, entre Prevenar 13 et Pneumovax, le délai minimal de 2 mois peut être prolongé de plusieurs semaines, voire mois. En cas de nécessité de vaccination urgente imposée par une contamination récente (rage, tétanos, hépatites…), il n’y a pas de contre-indication réelle.


RetrouvezICI les dernières Recommandations du 18.05.2021 de la SNFGE, du GETAID, de la FFCD et de l’AFEF pour la vaccination contre le SARS-CoV-2 des patients atteints de maladies chroniques de l’appareil digestif.


Ouverture au 31/05/2021 de la VACCINATION despersonnes de 18 ans et plus quelle que soit la situation.

Ouverture au 10/05/2021 de la VACCINATION aux personnes de plus de 16 ans souffrant d’une pathologie à très haut risque de forme grave de Covid-19 ; Les personnes de 18 à 54 ans inclus souffrant d’une ou plusieurs comorbidités.

Ouverture au 01/05/2021 de la vaccination à toutes les personnes souffrant de comorbidités de 18 A 49 ANS et notamment les personnes avec un IMC supérieur à 30. La liste des comorbidités associées à un risque de forme grave de Covid-19, définie par le ministère des Solidarités et de la Santé, suivant les recommandations de la Haute Autorité de santé est à retrouver ICI. 


Un déconfinement en 4 étapesvont marquer le calendrier des réouvertures : À partir du 3 mai, ce sera la fin des attestations et des restrictions de déplacement.


Vaccins contre la Covid : modalités d’administration sursolidarités-santé.gouv.fr

Une troisième dose de vaccin est recommandée pour les personnes immunodéprimées (Pfizer, BioNTech, Moderna).
Conformément à l’avis du 6 avril 2021 du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, l’injection d’une troisième dose de vaccin à ARNm est nécessaire pour les personnes sévèrement immunodéprimées (transplantés d’organes solides, transplantés récents de moelle osseuse, patients dialysés, patients atteints de maladies auto-immunes sous traitement immunosuppresseur fort de type anti-CD20 ou anti-métabolites).
Cette troisième injection doit intervenir 4 semaines au moins après la deuxième dose, ou dès que possible pour les personnes qui auraient déjà dépassé ce délai. Des recommandations seront ultérieurement émises concernant la nécessité d’une troisième dose pour les insuffisants rénaux chroniques non dialysés, les patients atteints de cancers et les patients atteints de maladies auto-immunes sous d’autres traitements immunosuppresseurs.


Communiqué de presse de la HAS au 15.04.2021 Covid-19

Quel suivi pour les patients Covid+ en ambulatoire ?

Même lorsque les symptômes sont légers au début, la Covid-19 peut entrainer une détérioration rapide de l’état de santé dans les 6 à 12 jours après son apparition. Afin de la prévenir et d’éviter des hospitalisations en urgence, la HAS publie aujourd’hui des Réponses rapidesdécrivant les premiers signes évocateurs d’une forme grave sur le plan respiratoire à surveiller ainsi que le suivi à apporter aux patients, même asymptomatiques. La HAS recommande ainsi une information de toute personne diagnostiquée positive à la Covid-19 sur les signes devant alerter, une consultation systématique d’un médecin généraliste et si besoin une prescription d’un oxymètre de pouls.


Ouverture de la vaccination contre la COVID-19 aux pharmaciens :

Le décret n° 2021-248 du 4 mars 2021, pris après l’avis de la HAS du 1er mars 2021, élargit les compétences vaccinales des sages-femmes, des pharmaciens (d’officines, des pharmacies mutualistes et de secours minières) et des infirmiers.

Les pharmaciens formés à la vaccination peuvent :

  • prescrire les vaccins à ARNm et à vecteur viral sauf aux femmes enceintes, aux personnes présentant un trouble de l’hémostase (les personnes sous traitement anti-coagulant ne sont pas concernées par cette restriction) et aux personnes ayant des antécédents de réaction anaphylactique à un des composants de ces vaccins ou ayant présenté une réaction anaphylactique lors de la première injection ;
  • administrer les vaccins à ARNm et à vecteur viral sauf aux personnes ayant des antécédents de réaction anaphylactique à un des composants de ces vaccins ou ayant présenté une réaction anaphylactique lors de la première injection.

La condition de formation est réputée acquise pour tous les pharmaciens formés à la vaccination contre la grippe. Un tutoriel est en cours d’élaboration par les sociétés savantes à destination des pharmaciens pour les accompagner dans leur pratique.

Les pharmaciens peuvent prescrire et administrer les vaccins à vecteur viral dans leurs officines et en centres de vaccination, et peuvent prescrire et administrer les vaccins à ARNm en centres de vaccination.


Toutes les informations factuelles, pratiques et scientifiques sur la vaccinationCOVID-19.Vaccination-info-service.fr,le site institutionnel de référence sur la vaccination, lancé en 2017, apporte des informations factuelles, pratiques et scientifiques : qu’est-ce que la vaccination, son historique, les maladies concernées, les calendriers vaccinaux …


Nouveau décret du 8 janvier 2021. Dérogations aux conditions de prise en charge par l’assurance maladie de certains frais de santé et aux conditions de versement des indemnités journalières de sécurité sociale et de l’indemnité complémentaire à l’allocation journalière prévue à l’article L. 1226-1 du code du travail dans le cadre de la crise sanitaire liée à l’épidémie de covid-19.

Ce décret autorise, jusqu’au 31 mars 2021, le versement d’indemnités journalières dans des conditions dérogatoires pour certaines personnes se trouvant dans l’impossibilité de travailler en raison de leur situation au regard de l’épidémie de covid-19. Le décret prévoit la possibilité d’ouvrir le droit aux indemnités journalières sans que soient remplies les conditions d’ouverture de droit relatives aux durées minimales d’activité ou à une contributivité minimale. Il prévoit également de ne pas appliquer les délais de carence, afin de permettre le versement des indemnités journalières dès le premier jour d’arrêt. Des aménagements sont également prévus pour le versement de l’indemnité complémentaire versée par l’employeur pour les mêmes arrêts de travail. Le décret prévoit enfin des dérogations aux conditions de prise en charge par l’assurance maladie obligatoire pour les téléconsultations, les actes de télésoin, les tests de dépistage au SARS-CoV-2, ainsi que pour les consultations et injections liées à la vaccination contre la Covid-19 et diverses autres consultations.


Ecoute Santé COVID-19

Une nouvelle ligne d’écoute, en appui des services gouvernementaux. Des professionnels à votre écoute, un soutien psychologique en lien avec l’épidémie de coronavirus Covid-19.

Numéro gratuit 7j/7 de 8h à 23h, 0800 156 156

Vaccination COVID-19

Hépatant.e.s, vaccination COVID protégez-vous, faites-vous vacciner !

Vous êtes vulnérables à très haut risque en cas de :

  • Cirrhose Child B ou C,
  • Cancers digestifs, actifs, traités et/ou de moins de 3 ans,
  • Transplantation hépatique,
  • Maladie métabolique du foie (NAFLD, NASH) secondaire à une obésité, un diabète et/ ou à une HTA.

Depuis le 18 janvier 2021 tou.te.s les patient.e.s vulnérables à très haut risque muni.e.s de la prescription médicale de leur médecin traitant peuvent bénéficier de la vaccination sans critère d’âge. Rendez-vous sur le site www.sante.fr, mais aussi sur les sites des agences régionales de santé (ARS), ou appelez le 0 800 009 110 entre 6h et 22h pour connaitre les centres de vaccination les plus proches, puis impérativement prendre rendez-vous auprès du centre de vaccination de votre choix. Hépatant.e.s, n’oubliez surtout pas vos suivis médicaux malgré la COVID !

SOS hépatites et maladies du foie vous écoute, informe et défend : 0 800 004 372.


Vous présentez des symptômes de la COVID-19 ou vous êtes cas contact

Vous pouvez faire une demande d’arrêt de travail dans l’attente des résultats d’un test Covid : ouverture d’un téléservice

Un nouveau téléservice est ouvert depuis le 10 janvier pour les personnes ayant des symptômes évocateurs de la Covid-19 en raison de leur exposition au virus et qui, ne pouvant télétravailler, ont besoin d’un arrêt de travail.

Un arrêt de travail de 4 jours maximum, sans délai de carence

Ces personnes sont invitées à s’isoler dès l’apparition des symptômes et à passer un test de dépistage sans attendre.

Depuis le 10 janvier 2021, dès lors qu’elles ne peuvent pas télétravailler, elles peuvent bénéficier d’une prise en charge par l’Assurance Maladie des indemnités journalières dès le premier jour.

Afin de bénéficier de ces conditions particulières, elles doivent demander un arrêt de travail dérogatoire sur le site declare.ameli.fr (declare.msa.fr pour les travailleurs agricoles).

Au titre de cet arrêt de travail de 4 jours maximum, des indemnités journalières et le complément employeur leur seront versés sans conditions d’ouverture de droits et sans délai de carence.

Les assurés de l’ensemble des régimes d’assurance maladie (salariés, travailleurs indépendants, personnes sans emploi, agriculteurs, etc.) sont concernés par ce dispositif.

Pour des raisons de continuité d’activité, ce dispositif ne s’applique en revanche pas à certaines professions pouvant bénéficier de dérogations à l’isolement, et notamment les soignants ou non-soignants salariés des établissements de santé, des établissements médico-sociaux ou des établissements français du sang.


Il est indispensable, en cas de symptômes, de continuer à consulter son médecin traitant pour une prise en charge médicale.

L’ordonnance du 21 décembre 2020 a prolongé les mesures de chômage partiel, notamment des personnes à risque de développer une forme grave de covid, à une date qui sera fixée par décret et au plus tard jusqu’au 31 décembre 2021.

Suite à la suspension du décret du 29 août qui avait entrainé le retour aux dispositions du décret du 5 mai, le gouvernement avait de nouveau saisi le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) et vient de publier un nouveau décret le 11 novembre qui restreint l’accès au chômage partiel des personnes à risque de développer une forme grave de la Covid-19.

Les salariés vulnérables placés en position d’activité partielle sont ceux répondant aux deux critères cumulatifs suivants :

1° Etre dans l’une des situations suivantes :
a) Etre âgé de 65 ans et plus ;
b) Avoir des antécédents (ATCD) cardio-vasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;
c) Avoir un diabète non équilibré ou présentant des complications ;
d) Présenter une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale : (broncho-pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d’apnées du sommeil, mucoviscidose notamment) ;
e) Présenter une insuffisance rénale chronique dialysée ;
f) Etre atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie) ;
g) Présenter une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm2) ;
h) Etre atteint d’une immunodépression congénitale ou acquise : – médicamenteuse : chimiothérapie anticancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive ;
– infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ;
– consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ;
– liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ;                                                      i) Etre atteint de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins ;
j) Présenter un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie ;
k) Etre au troisième trimestre de la grossesse ;
l) Etre atteint d’une maladie du motoneurone, d’une myasthénie grave, de sclérose en plaques, de la maladie de Parkinson, de paralysie cérébrale, de quadriplégie ou hémiplégie, d’une tumeur maligne primitive cérébrale, d’une maladie cérébelleuse progressive ou d’une maladie rare ;
2° Ne pouvoir ni recourir totalement au télétravail, ni bénéficier des mesures de protection renforcées suivantes :
a) L’isolement du poste de travail, notamment par la mise à disposition d’un bureau individuel ou, à défaut, son aménagement, pour limiter au maximum le risque d’exposition, en particulier par l’adaptation des horaires ou la mise en place de protections matérielles ;
b) Le respect, sur le lieu de travail et en tout lieu fréquenté par la personne à l’occasion de son activité professionnelle, de gestes barrières renforcés : hygiène des mains renforcée, port systématique d’un masque de type chirurgical lorsque la distanciation physique ne peut être respectée ou en milieu clos, avec changement de ce masque au moins toutes les quatre heures et avant ce délai s’il est mouillé ou humide ;
c) L’absence ou la limitation du partage du poste de travail ;
d) Le nettoyage et la désinfection du poste de travail et des surfaces touchées par la personne au moins en début et en fin de poste, en particulier lorsque ce poste est partagé ;
e) Une adaptation des horaires d’arrivée et de départ et des éventuels autres déplacements professionnels, compte tenu des moyens de transport utilisés par la personne, afin d’y éviter les heures d’affluence ;
f) La mise à disposition par l’employeur de masques de type chirurgical en nombre suffisant pour couvrir les trajets entre le domicile et le lieu de travail lorsque la personne recourt à des moyens de transport collectifs.


Depuis le 28 octobre 2020, de nouvelles mesures ont été mises en place pour réduire à leur plus strict minimum les contacts et déplacements sur l’ensemble du territoire en établissant un confinement du 30 octobre au 1er décembre minimum.

Les déplacements sont interdits sauf dans les cas suivants et sur attestation uniquement pour : 

  • Les déplacements entre le domicile et le lieu d’exercice de l’activité professionnelle ou les universités (ou établissements d’enseignement supérieur) pour les étudiants ou les centres de formation pour adultes et les déplacements professionnels ne pouvant être différés
  • Les déplacements pour effectuer des achats de fournitures nécessaires à l’activité professionnelle, des achats de première nécessité dans des établissements dont les activités demeurent autorisées (liste sur gouvernement.fr) et les livraisons à domicile;
  • Les consultations et soins ne pouvant être assurés à distance et ne pouvant être différés et l’achat de médicaments ;
  • Les déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables et précaires ou la garde d’enfants ;
  • Les déplacements des personnes en situation de handicap et leur accompagnant ;
  • Les déplacements brefs, dans la limite d’une heure quotidienne et dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile, liés soit à l’activité physique individuelle des personnes, à l’exclusion de toute pratique sportive collective et de toute proximité avec d’autres personnes, soit à la promenade avec les seules personnes regroupées dans un même domicile, soit aux besoins des animaux de compagnie ;
  • Les convocations judiciaires ou administratives et rendez-vous dans un service public ;
  • La participation à des missions d’intérêt général sur demande de l’autorité administrative.
Des attestations permanentes sont en ligne pour les déplacements domicile travail et pour amener les enfants à l’école. Pour les autres motifs les attestations individuelles seront à remplir à chaque déplacement.
Téléchargez les différentes attestations ICI, pour retrouver la carte des lieux de dépistage ICI. 
Le télétravail devient obligatoire à 100% pour tous ceux pouvant télétravailler. 
Le protocole national ICI pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie de la Covid-19 a été actualisé le 29 octobre 2020 à la suite de l’instauration d’un nouveau confinement et du renforcement des mesures sanitaires pour enrayer la progression de l’épidémie.
Il s’agit d’un document de référence pour assurer la santé et la sécurité des salariés et la poursuite de l’activité économique.
Les principales évolutions portent sur :
• La généralisation du télétravail pour les activités qui le permettent ;
• L’organisation des réunions par audio et visio-conférences ;
• L’utilisation de l’application TousAntiCovid pour faciliter le suivi des cas contacts ;
• La suspension des moments de convivialité dans le cadre professionnel.
Soutien aux parents qui travaillent :

Le Gouvernement s’engage à apporter des solutions aux parents n’ayant pas d’autre choix que de s’arrêter de travailler pour garder leurs enfants en raison de la fermeture de leur crèche, école ou collège, ou encore lorsque leurs enfants sont identifiés par l’Assurance Maladie comme étant cas-contact de personnes infectées.

Depuis le 1er septembre, les mesures d’indemnisation dérogatoires en vigueur avant l’été sont réactivées pour que les parents concernés puissent bénéficier d’un niveau de rémunération garanti.

Ainsi les parents qui sont dans l’impossibilité de télétravailler pourront bénéficier d’un revenu de remplacement dès le premier jour de leur arrêt de travail et au plus tard jusqu’à la fin de la période d’isolement :

  • les salariés du secteur privé seront placés en situation d’activité partielle ;
  • les travailleurs indépendants et les contractuels de droit public bénéficieront d’indemnités journalières après avoir déposé leur déclaration sur la plateforme : declare.ameli.fr ;
  • les fonctionnaires seront placés en autorisation spéciale d’absence (ASA).
Cette indemnisation pourra bénéficier à un parent par foyer, en cas d’incapacité de télétravail des deux parents et sur présentation d‘un justificatif attestant soit de la fermeture de la classe, soit de la situation de cas-contact de l’enfant.
Soutien aux entreprises, toutes les infos et mesures d’aide ICI.

. Le groupe de travail Prévention Dénutrition Post COVID a construit une fiche alerte dénutrition à destination du plus grand nombre : patient, entourage et soignants. L’objectif est que chacun ait le réflexe dénutrition et oriente vers la prise en charge adéquate et pluridisciplinaire. Les réseaux de santé régionaux Récup’Air (insuffisances respiratoires chroniques) et ROMDES (obésité) peuvent vous aider à trouver les professionnels qui vous accompagneront : diététicien, kiné, enseignant en Activité Physique Adaptée (APA), psychologue, orthophonistes, dentistes, assistante sociale.

La Covid-19 entraîne :

  • une augmentation des besoins en énergie de l’organisme (hypercatabolisme)
  • une perte d’appétit favorisée par les difficultés à respirer et à s’alimenter,
  • une perte d’odorat et du goût,
  • la toux
  • parfois des diarrhées, des nausées ou des vomissements
  • du stress

Ces besoins en énergie doivent être compensés par une augmentation des apports alimentaires, source d’énergie. On observe une fonte massive des muscles (sarcopénie), une fatigabilité accrue et une perte de la mobilité (à cause de la diminution de la fonction musculaire). L’organisme est fragilisé et moins capable de se défendre face aux maladies : c’est la dénutrition…

Chez les personnes en situation d’obésité, la perte de poids liée au Covid-19 est grave car elle signifie une dénutrition, souvent importante et méconnue, signe d’alerte au médecin.

L’épisode COVID et le passage à l’hôpital/en réa peuvent être responsables d’un état de stress post traumatique, de troubles de l’humeur, de dépression et entraîner une perte d’appétit. Une prise en charge psychologique doit pouvoir être proposée à tout moment. Voir le document ICI


. Nouvel arrêté pour la détection du SARS-COV-2 :

« Art. 24. – I. – Par dérogation à l’article L. 6211-10 du code de la santé publique et à l’article L. 162-13-2 du code de la sécurité sociale, tout assuré peut bénéficier à sa demande et sans prescription médicale, d’un test de détection du génome du SARS-CoV-2 par amplification génique inscrit à la nomenclature des actes de biologie médicale pris en charge intégralement par l’assurance-maladie obligatoire. Ces dispositions sont également applicables aux personnes qui n’ont pas la qualité d’assurés sociaux. Lire l’arrêté ICI

. Le ministère de la santé a publié mercredi 13 mai une carte interactive des lieux de dépistage de l’infection à Sars-CoV-2, a annoncé la Direction générale de la santé (DGS) dans son bilan quotidien de l’épidémie. Cette carte interactive des lieux de dépistage a été mise en ligne sur le site Sante.fr 


. La Haute Autorité de Santé a publié le 13 mai les réponses rapides visant à « Accompagner les patients ayant une maladie chronique et/ou à risque de forme grave de COVID-19 dans la levée du confinement ». Objectifs : reprendre contact avec le patient et réactiver son parcours de soin, l’aider à décider de l’adaptation de son mode de vie durant cette période, prévenir les risques face au virus. Le guide ICI

Patients à risque de forme grave de COVID-19 – Avis du HCSP du 20 avril 2020 :

• les personnes âgées de 65 ans et plus

• les personnes présentant une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm-2)

• les personnes avec antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV

• les diabétiques, non équilibrés ou présentant des complications

• les personnes ayant une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale (broncho pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire syndrome d’apnées du sommeil, mucoviscidose notamment)

• les patients ayant une insuffisance rénale chronique dialysée

• les malades atteints de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie)

• les personnes avec une immunodépression congénitale ou acquise :

médicamenteuse (chimiothérapie anti cancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive), infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 <200/mm3,

consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques , liée à une hémopathie maligne en cours de traitement

• les malades atteints de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins

• les personnes présentant un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie

• les femmes enceintes, au troisième trimestre de la grossesse.


Les personnes « à très haut risque médical » pourront bénéficier, sur prescription de leur médecin, de dix masques chirurgicaux par semaine.

Ce ne sera pas le cas pour toutes les ALD. Seulement pour les personnes à très haut risque de développer une forme grave du Covid, par exemple les immunodéprimés ». Cette mise à disposition sera faite « à l’appréciation du médecin, sur prescription. Ces personnes pourront alors retirer, à partir du lundi 11 mai, dix masques chirurgicaux par semaine, sur le stock de la dotation de l’Etat, gratuitement ».

À destination des professionnels de ville : fiche mise en ligne sur le site du ministère de la Santé le 7 mai, qui porte sur les distributions de masques sanitaires par l’Etat en sortie de confinement (au 11 mai 2020) : « Dorénavant, les malades, les personnes contact et les personnes à très haut risque médical (par exemple les personnes immunodéprimées sévères) bénéficient eux aussi de ces dotations ».

. Le ministère du travail a publié samedi 9 mai un guide du télétravail pour le déconfinement, sous forme de questions-réponses, à destination des employeurs et des salariés. Le recourt au télétravail est fortement encouragé, tout particulièrement en Ile-de-France.


Maladies du foie et COVID-19 : la vulnérabilité des personnes atteintes de la NAFLD / NASH (pour plus d’explications sur ces maladies chroniques, cliquez ICI et ICI). La population en situation d’obésité (c’est-à-dire présentant un IMC supérieur ou égal à 30 kg/m2), soit 8 millions de personnes en France, figure parmi les personnes les plus vulnérables à l’épidémie de Covid-19. Selon les dernières données disponibles, plus de 47 % des patients infectés entrant en réanimation sont en situation d’obésité et que l’obésité augmente significativement le risque d’être placé sous respiration mécanique invasive. Nous vous invitons à consulter la fiche réponses rapides  concernant les « Pathologies chroniques et risques nutritionnels en ambulatoire », élaborée par la HAS. Consultez également la fiche professionnels libéraux et hospitaliers, élaborée par le Ministère des Solidarités et de la Santé concernant la « Prise en charge des personnes en situation d’obésité dans le cadre de la gestion de l’épidémie de COVID-19 ».


. La Haute Autorité de Santé, HAS, a élaboré en partenariat avec les organisations professionnelles, les sociétés savantes, et les associations d’usagers dont SOS Hépatites, la fiche réponses rapides dans le cadre du COVID-19 concernant la « Continuité de la prise en charge des patients atteints d’hépatites virales chroniques ». Consultez également la fiche réponses rapides « Continuité du suivi des personnes vivant avec le VIH et de l’offre de soins en santé sexuelle » et le Guide Usagers « Faire face à une maladie chronique pendant le confinement ». PRENEZ SOIN DE VOUS !

. En cas de COVID-19 suspectée ou confirmée : SURTOUT signalez votre maladie du foie (hépatite, cirrhose, NAFLD/NASH, cancer, greffe du foie). La dose maximale de paracétamol par jour doit être INFÉRIEURE à 2 g.

. Le COVID-19 et les maladies du foie : Des malades du foie à risque. Quels sont les patients à risque ? L’hépato-gastro-entérologie à l’heure du COVID-19. Dossier Le Quotidien du Médecin, publié le 27/03/2020.


o   Consultez les informations COVID-19 de l’Association Française pour l’Étude du Foie, AFEF, ICI.

o   Newsletter VICE VERSA Hep’Addict N°29 : Covid-19 et maladies du foie – Covid-19 et usagers de drogues ? Paracétamol et foie, attention ! Fake news et Covid-19 ! Abonnez-vous : newsletterviceversa@gmail.com.


. Le numéro vert du gouvernement

o   répond aux questions sur le Covid-19 ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 : 0 800 130 000.

. Vous pensez avoir été exposé au Coronavirus COVID-19 et avez des symptômes ?

o   Si j’ai des symptômes (toux, fièvre, essoufflements, maux de tête) qui me font penser au Covid-19 : je reste à domicile, j’évite les contacts, j’appelle un médecin avant de me rendre à son cabinet ou j’appelle le numéro de permanence de soins de ma région. Je n’appelle le SAMU (15) et je ne me rends à l’hôpital qu’en cas de forte fièvre et de difficulté à respirer ou d’essoufflements importants. Je peux également bénéficier d’une téléconsultation.

. Réalisez en à peine 3 minutes un test en ligne développé sous l’impulsion du ministère de la Santé et de l’institut Pasteur pour détecter et orienter les malades graves.

o   Je reste vigilant.e ? Je programme une téléconsultation ? J’appelle le 15 ?
Faites le test pour répondre en citoyen éclairé selon vos symptômes. Démarrez le test ! sur https://maladiecoronavirus.fr/

. Usagers & patients face au COVID-19 : vos questions, les réponses de France Assos Santé, mise à jour régulière.

o   Consignes sanitaires et populations à risque ? Dois-je envisager la téléconsultation avec un médecin généraliste ? Quel matériel est nécessaire ? téléconsultation, quelle plateforme choisir ? être remboursé même si je fais la téléconsultation avec un médecin qui n’est pas mon médecin traitant ? Médicaments : quelle conduite à tenir ? Je suis malade chronique et je dois renouveler mon ordonnance, que faire ?… Vos questions, les réponses de France Assos Santé.

o France Assos Santé a publié une note expliquant ce qu’est un essai clinique, à quoi il sert et ce que l’on peut attendre des essais en cours contre la COVID-19 : Note d’information à destination des patients et usagers – essais cliniques COVID-19

. En cas de fièvre (ou de douleur légère à modérée) :

Il est recommandé de prendre du paracétamol en première intention, en respectant la règle de bon usage « prendre la dose la plus faible, le moins longtemps possible ».

  • Paracétamol et foie : une toxicité à connaître  – respecter les informations de bon usage adossées au verso des boites de médicaments : dose maximale par prise et par jour, respect du délai entre 2 prises, exclusion de la prise d’un autre médicament contenant du paracétamol

  • Il n’est pas recommandé de prendre de traitement anti-inflammatoire (ibuprofène, cortisone, advil, nurofen), compte tenu du risque potentiel d’infections graves mis en évidence suite à la prise d’ibuprofène ou de kétoprofène. La prise d’anti-inflammatoires pourrait également être un facteur d’aggravation de l’infection.

Pour aller plus loin, il existe un site internet afin de vérifier si un médicament présente des risques en cas de symptômes de Covid-19.

Restez acteurs de votre santé ! Prenez soin de vous et de vos proches !

PÉNURIES DE MÉDICAMENTS : LE CHOIX DE L’INACTION

Pénuries de médicaments : le choix de l’inaction – L’assemblée nationale rejette une proposition sénatoriale

Ce mardi 24 novembre  l’assemblée nationale a rejeté une importante mesure proposée par le Sénat visant à établir une obligation de stock de sécurité de quatre mois de couverture des besoins pour les médicaments à intérêt thérapeutique majeur.

Les pénuries de médicaments montrent une dynamique exponentielle, les enquêtes1,  dévoilant les conséquences pour les personnes malades s’accumulent, la majorité des Députés fait pourtant délibérément le choix de la passivité et de l’inaction.

Le vote a fait l’objet d’un scrutin public, retrouvez ici le détail des votes.

81 Députés et Députées se sont donc exprimés pour la suppression de cette mesure proposée par le sénat, nous leur rappellerons cette responsabilité.

Une mission sénatoriale mentionnait en 2018 une moyenne des pénuries de médicaments de 14 semaines. La constitution de stocks de médicaments est désormais vitale.

Il n’existe aucun argument tangible pour s’opposer à la constitution d’un stock de médicaments de 4 mois de couverture des besoins pour les médicaments à intérêt thérapeutique majeur (notre communiqué)

On s’interroge.  


1ENQUÊTE EXCLUSIVE BVA-FRANCE–ASSOS SANTÉ, JANVIER 2019
ETUDE  LA LIGUE CONTRE LE CANCER , SEPTEMBRE 2020
ETUDE DE UFC QUE CHOISIR,  NOVEMBRE 2020

STOCK DE SÉCURITÉ DE MÉDICAMENTS

Communiqué de presse

20 novembre 2020

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Stock de sécurité de médicaments
Dernière opportunité d’agir pour les parlementaires !

Ce jeudi 19 novembre, la Commission des Affaires Sociales de l’Assemblée Nationale a rejeté une importante mesure proposée par le Sénat[1] visant à établir une obligation de stock de sécurité de quatre mois de couverture des besoins pour les médicaments à intérêt thérapeutique majeur. Nous demandons aux députés de faire preuve de courage politique en maintenant cette disposition dans la loi lors de l’examen en seconde lecture du Plan de Financement de la Sécurité Sociale.

Les pénuries de médicaments montrent une dynamique exponentielle. Selon les dernières prévisions de l’ANSM, 3200 médicaments à intérêt thérapeutique majeur manquent en 2020 (40 en 2008). Des mesures claires sont attendues par nos concitoyens.

Selon les dernières enquêtes associatives[2] :

  • Un Français sur quatre a déjà été confronté à une pénurie de médicaments ;
  • 45% des personnes confrontées à ces pénuries ont été contraintes de reporter leur traitement, de le modifier, voire d’y renoncer ou de l’arrêter ;
  • Dans 30 % des cas, les propositions des industriels sont totalement insatisfaisantes ou inexistantes ;
  • 68% des oncologues médicaux considèrent que ces pénuries ont un impact sur la vie à 5 ans de leurs patients.

Une mission sénatoriale mentionnait en 2018[3] une durée moyenne des pénuries de 14 semaines. Devant l’ampleur de la crise, la constitution de stocks de sécurité est désormais vitale.

Il n’existe aujourd’hui aucun argument pour s’opposer à cette mesure.

  • Le mécanisme proposé s’inscrit dans une démarche constructive vis-à-vis des acteurs privés et s’inspire dudispositif mis en place dès 2009 en Finlande en introduisant une compensation financière pour les coûts quipourraient être engendrés par la constitution de ces stocks.
  • Le dispositif ne s’oppose pas aux règles Européennes et un nombre croissant de pays européens a, ou envisage d’avoir recours aux stocks de sécurité pour lutter contre ces intolérables pénuries.
  • Les entreprises pharmaceutiques disposeront d’un délai suffisant pour pouvoir augmenter leur production et s’adapter aux niveaux de stocks requis en France, sans que cela n’impacte les ventes dans les autres pays del’Union Européenne.
  • Ces stocks de sécurité seraient par nature « tournants », répondant en grande partie aux problématiques potentielles de durée de conservation. Par ailleurs une liste d’exceptions pourra être établie pour prendre en compte certaines spécificités : saisonnalité, gros volume, médicaments dérivés du plasma, volume des ventes, date de péremption trop courte.

Les autorités sanitaires, les associations et les personnes malades ne cessent d’alerter les parlementaires sur un nombre de pénuries de médicaments et de vaccins en exponentielle augmentation. Mesdames et Messieurs les Députés, il est temps d’agir !

Contacts :
Yann MAZENS – 06 23 12 87 71 ;
Sophie BANCET – 06 18 13 66 95 – communication@france-assos-sante.org


[1] Amendement sénatorial, PLFSS, 1ère lecture
[2] Enquête exclusive BVA-France –Assos Santé, janvier 2019, Etude de la Ligue contre le cancer, septembre 2020, Etude de UFC Que Choisir, novembre 2020
[3] Rapport d’information sénatorial, septembre 2018 (page 30)

APPELS À TÉMOIGNAGES

AIDEZ-NOUS À FAIRE ENTENDRE VOTRE VOIX !

Afin de mieux vous informer, orienter et soutenir,  le réseau SOS Hépatites vous invite à témoigner. 

● Hépatite (A, B, C, D, E) – Covid-19 :
CLIQUEZ ICI pour partager votre histoire (anonymement), vos souhaits d’actions !

 

 

MA MALADIE DU FOIE : quelles que soient les origines (métabolique, hépatite d’origine auto-immune, génétique, médicamenteuse, l’alcool…)
CLIQUEZ ICI pour partager votre histoire (anonymement), vos souhaits d’actions !

 


● FOIE & COVID-19 : vos témoignages à la sortie du confinement
Nous vous remercions vivement d’avoir répondu à notre appel à témoignages (12 mai 2020) et partagé avec nous vos sentiments et vos besoins suite au confinement. Vous avez envie de témoigner ? CLIQUEZ ICI !

 

● VACCINATION CONTRE LA GRIPPE :
Vous êtes une personne à risque, une personne proche, un.e professionnel.le de santé, la campagne de vaccination contre la grippe vous concerne donc prioritairement, mais vous rencontrez, avez rencontré des difficultés pour obtenir le vaccin. Vos témoignages sont précieux ! Pour témoigner, CLIQUEZ ICI !
Pour plus d’information : cliquez ici.

 


Vous avez besoin d’un conseil, un soutien ? Appelez-nous : 

TÉMOIGNAGES

Greffe du foie

À l’occasion de la Journée nationale de réflexion sur le don d’organes, la greffe et de reconnaissance aux donneurs, le 22 juin  cliquez ici pour découvrir son témoignage.

N’hésitez pas à ajouter votre témoignage : contact@soshepatites.org !

Hépatite B

À l’occasion de la Journée mondiale contre l’hépatite, le 28 juillet 2019, SOS Hépatites avec un grand nombre de partenaires (associations de personnes vivant avec l’hépatite B, professionnels de santé et institutions de santé) ont lancé les 1ers États Généraux de l’hépatite B.
Six tables rondes régionales abordant les sujets différents ont eu lieu. Ci-dessous les témoignages recueillis pendant ces Tables rondes :
Témoignage 1 | Témoignages 2 | Témoignage 3 | Témoignages 4 | Témoignage 5 | Témoignage 6

N’hésitez pas à ajouter votre témoignage : contact@soshepatites.org !

Hépatite C

Témoignages de malades :
Anonyme | Alain | Audrey | Bertrand | Caroline | ChantalCharlotteChristine | ChristineChristopheClaudine | Corinne | FranceFrançois | Françoise | Frédéric | Georgia | JeanneJulie | KarineLéa | Lydie | MagalieMarie | Marie-Jeanne | Marion | Maude | Michel | Pascal Patricia | Patrick | Paul |PhilippeRobertSandra  | Véronique Vincent |

Témoignages de professionnels de santé : 
Agnès | Anonyme | EmmanuelleJean-Paul | Sophie

Témoignages de l’entourage :
Anonyme | Maman de Jean-Marc | Marie |

Témoignages 2021 :
Juliette | Gilles | Frédéric 

Témoignages 2022 :
Hélène

Témoignages des guéris :
Khaled | Hervé | Claire | Emmanuelle | Annie  

N’hésitez pas à ajouter votre témoignage : contact@soshepatites.org !

Nash

À l’occasion de la Journée internationale de la Nash, le 12 juin 2020, nous avons publié deux témoignages : un de Alain et un de Martine. Cliquez ici pour les découvrir.
En mars 2021, deux témoignages, un de Martine et un de Pascal, ont été publiés dans le numéro 161 de Profession Pharmacien. Cliquez ici pour les découvrir.

N’hésitez pas à ajouter votre témoignage : contact@soshepatites.org !

QUIZ

TESTEZ VOS CONNAISSANCES !

Afin de mieux vous informer, orienter et soutenir,  le réseau SOS Hépatites vous propose de répondre aux quiz. 

La vaccination : quiz spécial en 11 questions !
À l’occasion de la Semaine Européenne de la Vaccination 2022, le réseau SOS Hépatites, partenaire officiel de la SEV, vous propose de tester vos connaissances sur la vaccination en général, contre les hépatites virales en particulier, et VOUS INVITE À PARTAGER LARGEMENT CE QUIZ !

 

Les hépatites en 7 questions
On vous a préparé 7 petites questions pour évaluer vos connaissances sur les hépatites, leurs dépistages et leurs traitements. Alors répondez honnêtement et sans crainte… L’important, ce n’est pas d’avoir la bonne réponse, c’est d’avoir la bonne info : QUIZ LES HÉPATITES EN 7 QUESTIONS

 

Testez vos connaissances vaccination en 10 questions !
Le réseau SOS Hépatites, partenaire officiel de la SEV, vous propose ce quiz sur la vaccination en général et sur les hépatites virales en particulier : QUIZ SPÉCIAL SEV 2020

LETTRE OUVERTE À MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE

Hôtel de Matignon
Monsieur le Premier Ministre Jean CASTEX
57 rue de Varenne
75007 PARIS

Paris, 17 novembre 2020

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Objet : Décret du 11 novembre sur le chômage partiel des personnes à risque de développer des formes graves de Covid-19

Monsieur le Premier Ministre,

Nous avons été très surpris de la parution le 11 novembre, du décret concernant la mise en œuvre du chômage partiel pour les personnes vulnérables, dont le projet de rédaction nous avait été adressé la veille de sa signature, ne laissant pas le temps aux associations d’usagers et de patients d’exprimer leurs remarques, et excluant ainsi toute concertation. Ce décret suscite de nombreuses incompréhensions et craintes.

En premier lieu, nous sommes dans l’incompréhension totale face au périmètre retenu, qui s’écarte de l’avis du HCSP daté du 29 octobre. Nous constatons en effet une sélection de personnes porteuses de pathologies, sans fondement, puisque certaines considérées comme les plus à risque par le HCSP sont absentes, comme les personnes atteintes d’insuffisance rénale chronique ou d’un syndrome de Down par exemple. Nous sommes d’autant plus surpris que le décret du 29 août a été suspendu par le Conseil d’Etat au motif que la liste était discriminatoire.

En second lieu, en instaurant la possibilité pour l’employeur de s’opposer au chômage partiel des personnes présentant un certificat d’isolement et en laissant la responsabilité au salarié de saisir la médecine du travail pour statuer sur les conditions de sécurité, vous inversez la charge de la preuve de l’effectivité de la protection des salariés, qui doit incomber à l’employeur et non au salarié.

Vous prenez le risque que de nombreux salariés vulnérables renoncent à se saisir de cette disposition par crainte de s’opposer à leur employeur et des conséquences potentielles sur leur emploi et leurs conditions de travail. Ce risque en entraine un autre, qui est qu’ils contractent la Covid-19 avec les conséquences graves que cela peut entrainer, notamment l’hospitalisation en réanimation dans une période où nous savons toutes et tous que des choix pourront être amenés à être faits si le taux d’occupation reste élevé.

Ce risque est d’autant plus élevé que le HCSP n’a pas actualisé les mesures de sécurité renforcées pour les personnes vulnérables depuis son avis du 19 juin, alors que les études ont montré depuis que le port du masque ne suffit pas et que le rôle de l’aération ou de la filtration de l’air est primordial pour limiter les contaminations potentielles.

La question du télétravail, reste également en suspens, dans la mesure où celui-ci n’est toujours pas opposable, y compris pour les personnes vulnérables.

Enfin, l’exclusion des proches résidant au même domicile que des personnes à risque, de toute disposition spécifique, vient anéantir toutes les stratégies de protection qui peuvent être mises en œuvre.

En confiant la gestion de la question des travailleurs vulnérables au Ministère du travail, vous supprimez de fait les enjeux liés à la santé, qui sont pourtant au cœur d’une crise qui est sanitaire, avant d’être économique.

La publication de ce décret qui vient restreindre l’accès à la protection des personnes vulnérable, au moment où la deuxième vague déferle avec violence et les touche au premier chef, est incompréhensible.

En conclusion, nous demandons que des mesures soient prises de manière urgente afin d’assurer une protection juste et efficace des personnes vulnérables :

  • L’inclusion de l’intégralité des situations à risques identifiées par le HCSP.
    Sur cette base, et au vu de l’incohérence constatée nous vous informons que nous engageons un recours contre le décret au contentieux.
  • L’intégration des proches dans les mesures de protection.
  • La suppression de la possibilité pour l’employeur de s’opposer au chômage partiel dès lorsqu’un certificat médical est transmis.

Nous vous prions de croire, Monsieur le Premier Ministre, en l’assurance de notre haute considération.

Pour le Bureau de France Assos Santé


Le président, Gérard Raymond

DÉCRET DU 10 NOVEMBRE : UN RECUL INACCEPTABLE POUR LA PROTECTION DES TRAVAILLEURS À RISQUE

Communiqué de presse

12 novembre 2020

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Décret du 10 novembre : un recul inacceptable pour la protection des travailleurs à risque, un nouveau déni de la démocratie en santé

Suite à la suspension du décret du 29 août qui avait entrainé le retour aux dispositions du décret du 5 mai, le gouvernement avait de nouveau saisi le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) et vient de publier un nouveau décret le 11 novembre qui restreint l’accès au chômage partiel des personnes à risque de développer une forme grave de la Covid-19.

Si la liste des personnes éligibles à ces nouvelles dispositions reprend l’intégralité du décret du 5 mai et ajoute certaines pathologies, comme les maladies rares et des pathologies neurologiques et neurodégénératives, elle exclut néanmoins d’autres situations identifiées dans un avis du HCSP du 29 octobre, non publié, y compris des pathologies considérées comme étant les plus à risque, telles que l’insuffisance rénale sévère non dyalisée ou le syndrome de Down. Les proches cohabitants, sont de leur côté également absents de ces dispositions et continueront donc à courir le risque de contaminer les personnes vulnérables résidant sous le même toit.

La nouvelle procédure mise en place restreint l’accès au chômage partiel en donnant la possibilité à l’employeur de s’opposer à celui-ci malgré le certificat d’isolement, s’il considère que les conditions de sécurité renforcées sont mises en place. Le salarié qui serait en désaccord, serait donc dans l’obligation de faire appel au médecin du travail qui pourra se prononcer sur la mise en œuvre de ces mesures, plaçant ainsi le salarié en opposition avec son employeur. Cette situation intenable pour des salariés déjà fragilisés, risque d’entrainer de nombreux renoncements à cette disposition.

Les employeurs de leur côté, soumis à la pression de la « nécessaire reprise économique » et des dispositions qui vont restreindre la prise en charge du chômage partiel dès janvier 2021, seront fatalement poussés à favoriser le retour au travail de l’ensemble des salariés.

Quant aux médecins du travail, ils seront également mis en difficulté car comment s’assurer, au-delà des procédures mises en place par l’employeur, que ces dispositions sont correctement mises en œuvre : port du masque par l’ensemble des salariés en présence de la personne à risque, respect de la distanciation physique, désinfection des surfaces, etc ? Sans compter la stigmatisation et l’isolement au sein de l’entreprise que ces mesures engendrent.

Le HCSP de son côté, s’il rallonge la liste des personnes à risque, maintient la possibilité de reprise du travail en présentiel avec les mesures renforcées et ignore la question des proches, sur laquelle elle ne se prononce pas, bien que la saisine le mentionnait.

Les associations de patients et d’usagers ont une nouvelle fois été ignorées dans ces décisions pour lesquelles le temps de la concertation n’a pas été laissé, déniant ainsi encore la place de la démocratie en santé dans un contexte de crise sanitaire sans précédent.

Les personnes vulnérables, ces « hospitalisés de demain », ne peuvent être ballotées sans arrêt d’une mesure à une autre, dans une incertitude permanente quant à leur sort, et l’angoisse que génère cette deuxième vague.

Nous ne permettrons pas que leur santé, physique et mentale, soit malmenée.


Contact presse : Sophie BANCET – 01 53 62 40 37 / 06 18 13 66 95 – communication@france-assos-sante.org

L’ACCÈS AUX SOINS DES PERSONNES ÉTRANGÈRES

Communiqué de presse

 16 novembre 2020

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Face à la deuxième vague du COVID-19, le gouvernement ne peut pas restreindre l’accès aux soins des personnes étrangères

En pleine crise sanitaire et sociale, le gouvernement publie un nouveau décret réduisant l’accès à la protection maladie des personnes étrangères.

Depuis le début de l’année, le gouvernement s’est déjà attaqué à la protection maladie des demandeurs-ses d’asile en instaurant un délai de carence, qui durcissait les conditions d’accès à l’aide médicale d’Etat (AME) et, amorçait une fragilisation de l’accès aux soins des personnes étrangères en situation régulière en France. Après les mesures adoptées fin 2019, c’est maintenant au travers de décrets techniques, qu’est restreinte la protection de la santé des étrangers-ères.

Avec ce décret publié au journal officiel, coïncidence, certes, mais ô combien symbolique, dans les premiers jours du re-confinement, c’est au tour du mécanisme légal de prolongation des droits à la prise en charge des frais de santé par l’assurance maladie d’être raboté. En pratique, ce sont  800 000 personnes étrangères, détentrices de titres de séjour renouvelés chaque année,  qui vont être impactées. Ces personnes disposaient auparavant d’un délai pour produire leur nouveau titre de séjour à la caisse d’assurance maladie. Le délai de prolongation des droits permettait avant tout de pallier les carences des préfectures qui ne délivrent pas à temps les documents pourtant prévus par la réglementation et permettant de justifier de la régularité du séjour des étrangers-ères. Pour les milliers de personnes visées par cette mesure, cela signifie des démarches répétées et épuisantes et, in fine, représente un surcroit de travail de gestion pour les caisses.

Ce nouveau décret met également en œuvre des restrictions de l’AME, dans le prolongement des décisions prises précédemment.

Ces durcissements successifs sont pris alors même que toutes les études montrent que les personnes étrangères font d’ores et déjà face à des obstacles importants pour accéder aux droits et aux soins et sont plus exposés aux risques de santé.

Loin de la rationalisation et de l’efficience des mécanismes de protection maladie, le gouvernement développe une politique de découragement et d’usure administrative conduisant à priver des usagers-ères de toute protection maladie. L’incitation au « non-recours » aux droits et aux soins ne peut fonder une politique de protection de la santé respectueuse de la dignité humaine, de la continuité des soins et de la préservation de la santé publique.  

Nos organisations demandent : 

  • la sécurisation du parcours de soins des personnes étrangères ;
  • le retour au mécanisme du maintien de droits de douze mois à l’Assurance Maladie ;
  • la suppression des obstacles à la demande d’AME telle que l’obligation du dépôt en personne.

Contacts presse :

COMEDE : Didier Maille – didier.maille@comede.org – 06 51 33 65 93

Médecins du Monde : 

Fanny Mantaux – fanny.mantaux@medecinsdumonde.net – 06 09 17 35 59

Sidaction : Marine Charlier –  m.charlier@sidaction.org – 01 53 26 45 36


Référence :

–  Décret n° 2020-1325 du 30 octobre 2020 relatif à l’aide médicale de l’Etat et aux conditions permettant de bénéficier du droit à la prise en charge des frais de santé pour les assurés qui cessent d’avoir une résidence régulière en France

« Le gouvernement s’apprête à dégrader la santé des personnes étrangères : le cri d’alarme des associations », communiqué inter-associatif, 31 octobre 2019


 Que prévoit ce décret ?

Le décret n° 2020-1325 du 30 octobre 2020 relatif à l’aide médicale de l’Etat et aux conditions permettant de bénéficier du droit à la prise en charge des frais de santé pour les assurés qui cessent d’avoir une résidence régulière en France :

  • entérine la réduction du mécanisme légal de prolongation des droits à la prise en charge des frais de santé par l’assurance maladie

Le gouvernement avait déjà réduit ce mécanisme de 12 mois à 6 mois depuis le 1er janvier 2020. Ce décret le réduit à deux mois lorsque la personne a fait l’objet d’une mesure d’éloignement devenue définitive. Cette mesure technique en apparence anodine va pourtant avoir des conséquences très graves en matière d’accès aux soins. Par exemple pour les demandeurs d’asile, privés de carte vitale depuis 2017, leur attestation de droit sous format papier ne permettra plus d’attester de l’ouverture de leurs droits puisqu’ils auront pu être fermés entretemps. Pour les professionnels de santé, l’échéance figurant sur une attestation ne présentera aucune garantie de remboursement, ce qui ne pourra que conduire à des difficultés accrues pour accéder aux soins pour un public souvent discriminé.

  • restreint les conditions d’accès à l’AME dans le prolongement des modifications législatives précédentes

Dans le fil des discours selon lesquels des étrangers viendraient en France pour bénéficier du prétendu système avantageux que représenterait l’AME, le décret exclu certains soins ne revêtant pas un caractère d’urgence durant les neuf mois de la première admission à l’AME, sauf à obtenir un accord préalable de la caisse de sécurité sociale. Cette mesure accentue un traitement inégal qui pourrait préfigurer des exclusions futures y compris pour les assurés sociaux.

Alors que l’accès aux mécanismes de protection sociale se dématérialise, le décret oblige désormais les personnes à venir déposer physiquement leur première demande d’AME, y compris quand ils habitent à l’autre bout du département, dans un unique objectif de lutte contre les prétendus abus et fraudes qui ne sont pas démontrés. Cette mesure intervient alors que la France entre dans une deuxième période de confinement national et que les déplacements doivent être limités, ce qui est un non-sens en termes de santé publique.

Il existe toutefois des exceptions en cas d’hospitalisation auprès de l’établissement médical, ou en cas de suivi au sein d’une permanence d’accès aux soins de santé (PASS), pour les mineurs, ou en cas d’impossibilité de se déplacer.

Ces durcissements vont à l’encontre des constats selon lesquels la moitié des personnes éligibles à l’AME n’en dispose pourtant pas.

L’HÉPATANTE N°45 – NOVEMBRE 2020

ÉDITO

Oui, l’hépatite C vient d’être portée au-devant de la scène publique via la reconnaissance du prix Nobel de médecine 2020, mais n’oublions pas les paris d’éliminer l’hépatite C en France d’ici 2025, d’éliminer les hépatites virales B et C dans le monde d’ici 2030. Pour relever ces paris, il faudra voir plus grand que l’hépatite C.
Avant de rentrer dans le sujet de l’élimination, partageons les dernières données scientifiques françaises COVID et foie.
Concernant l’élimination, en plus du dépistage des hépatites B et C, qui doit être amélioré, il faut dépister la fibrose pour mieux identifier les personnes qui ignorent leur maladie du foie. C’est à ça que le FIB-4 pourrait servir ! Ainsi, on découvrirait aussi des personnes concernées par la NASH, mais aussi les cirrhoses dues à une consommation excessive d’alcool, à une hépatite d’origine auto-immune, génétique, médicamenteuse et virale.
Pour bien poursuivre la révolution de l’hépatite C et finir le job de l’élimination, il faut donc dépasser l’hépatite C !
Les malades eux-mêmes peuvent aujourd’hui être les porteurs du dépistage, de la lutte contre la fibrose hépatique, de l’analyse des interactions médicamenteuses, …
Cette newsletter est aussi l’occasion d’évoquer : les anti-fibrosants, traitements contre la fibrose quelle que soit sa cause ; la catastrophique campagne de vaccination contre la grippe 2020-2021 ; les actualités du réseau SOS hépatites (le bilan du Road Trip 2020 et nos communications aux 87èmes Journées scientifiques de l’AFEF) ; la question du mois & notre réponse ; nos Blog ; notre sélection des évènements à venir.
Deux dernières actualités pour clore cet édito : nos travaux sur les 1ers Etats Généraux de l’hépatite B, autour des personnes concernées, de leurs proches, des associations de patients et acteurs de santé ont pris du retard. La synthèse sera publiée très prochainement ! Enfin, la 5ème édition du « Mois sans tabac », se déroule ce mois de novembre 2020. Les décès liés au tabac, particulièrement par cancers, sont connus, mais n’oublions pas le rôle toxique et cancérigène du tabac sur le foie. Alors si vous êtes prêt.e. pourquoi ne pas commencer aujourd’hui à faire du bien à votre foie, à vous ?

Pascal Mélin, Président de SOS hépatites Fédération 

COVID-19 : PROTÉGEONS LES PERSONNES À RISQUE !

Communiqué de presse

6 novembre 2020

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COVID-19 : Protégeons les personnes à risque !
Un enjeu majeur de santé publique et de responsabilité politique

A l’heure du déferlement de cette deuxième vague de la Covid-19, un nouveau confinement est imposé aux Français qui sont appelés à limiter leurs contacts, voire pour certains à fermer leurs commerces et leurs entreprises.

La France est le pays le plus touché par la Covid-19 en Europe avec 1,6 millions de personnes atteintes et des taux d’occupation des lits de réanimation par des patients souffrant de la Covid-19 qui oscillent entre 44% et 120% dans nos régions. Les personnes à risque de formes graves, y compris les plus jeunes, peuvent légitimement être effrayées, sachant que 36% des patients en réanimation ont moins de 65 ans. Une part importante d’entre eux va décéder et les autres pourraient connaitre des suites lourdes et des séquelles à long terme.

D’autant plus que le droit qui les protège est instable depuis la parution du décret du 29 août suspendu le 15 octobre par le Conseil d’Etat, entrainant de fait un retour au décret du 5 mai, sauf pour les proches cohabitants. Ils ont quant à eux perdu l’accès à tout dispositif spécifique de protection. Leur situation est d’autant plus difficile que le télétravail « obligatoire » dans le cadre du confinement ne concerne qu’une minorité d’entre eux. Les autres, contraints au travail en présentiel, courent le risque quotidien d’infecter leur proche.

L’appel du Ministre de la Santé et du Directeur Général de la Santé à protéger les personnes fragiles qui seront les « hospitalisés de demain »

Messieurs Olivier Veran et Jérôme Salomon ont appelé hier soir à protéger les personnes fragiles qui seront les « hospitalisés de demain ». Le Conseil scientifique a, quant à lui, dans son avis actualisé le 28 octobre, fait état d’une situation sanitaire critique et a fixé comme premier objectif stratégique et enjeu majeur de santé publique la protection des personnes à risque de développer une forme grave de la Covid-19, avec une limitation drastique des contacts sociaux, voire un auto confinement volontaire, pour permettre de limiter les hospitalisations et les décès. Les dispositifs actuels concernant les travailleurs vulnérables et proches de personnes vulnérables ne sont pas cohérents avec ces appels légitimes à la protection la plus stricte et doivent être revus d’urgence.

Que demandent nos associations ?

Les associations de patients et d’usagers de la santé font appel à la responsabilité de l’Etat et à la cohérence politique, pour prendre les mesures urgentes qui s’imposent permettant à l’ensemble des travailleurs à risque, identifiés selon les connaissances scientifiques les plus récentes, ainsi qu’aux personnes résidant sous le même toit qu’une personne vulnérable, d’avoir les moyens d’être protégés efficacement, notamment en ayant la possibilité de ne pas se rendre sur leur lieu de travail.

Le télétravail doit être privilégié quand il est possible. Mais, lorsqu’il n’est pas envisageable, il est essentiel qu’un dispositif permettant un maintien durable et suffisant des revenus, quel que soit le statut des travailleurs, soit accessible, comme ce fut le cas jusqu’au 31 août dernier.

Les personnes à risques de formes graves engagent leur survie dans cette deuxième vague. Seule la solidarité nationale leur permettra de traverser en sécurité les prochaines semaines et mois dont on mesure encore mal l’ampleur des conséquences sanitaires. Des mesures cohérentes doivent être proposées devant cette deuxième vague qui s’annonce plus importante que la première.


Contact presse : Sophie BANCET – 01 53 62 40 37/ 06 18 13 66 95 – communication@france-assos-sante.org

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