BAS LES MASQUES…

Depuis hier les masques sont obligatoires dans les espaces fermés comme les hôpitaux, les magasins, la sécu, pôle emploi ou les universités.

Je me souviens des rires à peine étouffés il y a quelques années lorsquon croisait un asiatique porteur dun masque ! Car dans la culture asiatique le masque est porté à la fois lorsquon est malade pour ne pas contaminer ses concitoyens et à la fois pour ne pas attraper de maladie.

Aujourdhui le masque est, avec le gel hydroalcoolique, le seul rempart que nous ayons contre le COVID-19.

Alors le masque devient un produit de première nécessité et cest avec stupéfaction que jai découvert sur le marché, un marchand ambulant qui vendait 15€ les 50 masques chirurgicaux alors que le prix habituel est plus souvent aux alentours de 30.

L’achat de masques pour une famille de 4 personnes représente un budget conséquent mais il ne fait pas encore partie du panier de la ménagère.

Les familles les plus modestes doivent-elles choisir entre se nourrir et se protéger ?

Les personnes reconnues en ALD (Affection de Longue Durée, prise en charge à 100%) donc plus fragiles en cas de contamination par le COVID-19, peuvent demander à leur médecin de leur prescrire sur ordonnance 10 masques chirurgicaux par semaine.

Il ne faut pas opposer contamination et protection.

Cette vision binaire nous empêche de voir la problématique du COVID-19 dans sa globalité.

Pascal Mélin

HÉPATITE B, MERCI GAYE !

Merci encore Gaye Alors que ta dépouille a pris lavion pour rentrer au village, au Mali, auprès des tiens, moi je voudrais te raconter cette histoire qui mest arrivée cette semaine.

En une semaine ce sont plus de 6 200 personnes qui ont lu ton histoire, mais voici une conséquence de ton histoire qui ma particulièrement touché.

Dans les jours qui ont suivi ton décès des suites de ton hépatite B, une infirmière est venue me trouver pour me dire à quel point elle avait été touchée par ton histoire, réalisant ainsi que lon pouvait mourir à 22 ans dune hépatite B.

Elle est mère de deux enfants de 17 et 21 ans mais aucun n’a été vacciné contre l’hépatite B. Elle a toujours eu peur du vaccin et de tout ce quon en disaitElle a longtemps hésité mais n’a finalement jamais vacciné ses enfants. Ce jour là, elle m’a demandé de bien vouloir lui faire deux ordonnances pour vacciner ses enfants

Tu vois Gaye, ça cest une victoire contre les croyances stupidesEn France comme en Afrique, nous devons défendre et promouvoir la vaccination contre l’hépatite B. Nous allons continuer de faire du bruit et dans 14 jours ce sera la Journée Mondiale de lutte contre l’Hépatite B.

On va crier Gaye, et penser à toi, je te le promets.

Tchao lami, bon retour au Mali.

Pascal Mélin

14 JUILLET : FÊTE NATIONALE MAIS NE FAITES PAS PERSO…

Le 14 juillet est une journée collective par définition, rassemblements, défilés, bals, feux d’artifice et jour férié.

Comment respecter les barrières sociales en les rendant compatibles avec les barricades antisociales ? Beaucoup nous incitent à nous réinventer, concept obscur … Pourtant face à une épidémie, la réponse ne peut pas être individuelle, on ne peut pas la jouer perso ! On doit faire national. A l’heure où il semble difficile d’avoir rapidement un vaccin ; à l’heure ou l’immunité collective reste du fantasme ; à l’heure où des publications mettent en doute le caractère protecteur et durable des anticorps ; notre réponse doit être collective et non individuelle. Car depuis toujours dans l’Histoire, ce sont les actions collectives qui ont permis de contenir puis de repousser les épidémies (y compris par des vaccinations de masse).

Alors Fête Nationale mais ne faites pas perso !

Le groupe peut protéger l’individu, prenons l’exemple de la vaccination : beaucoup de personnes pensent que le vaccin est une protection individuelle, alors qu’il est une protection collective ! Se vacciner s’est protéger les autres en empêchant une maladie de circuler.

Alors pour moi se faire vacciner contre l’hépatite B, dépister de l’hépatite C, ou savoir où on en est avec le COVID-19 est un acte individuel à répercussion collective.

Pascal Mélin

HÉPATANTS ET COVID-19…

Voilà une question que nous nous posons tous : que se passe-t-il en cas de contamination par le COVID-19 pour les plus fragiles dentre nous, à savoir les greffés et les cirrhotiques ?

Deux études publiées ce mois-ci permettent des ébauches de réponses.

Brian T Lee est un hépatologue situé en plein milieu de l’épicentre de l’épidémie aux USA, il a publié dans Gastroenterology de mai les premiers résultats de leffet du COVID-19 chez des greffés.

A New-York, 38 malades greffés du foie ont contractés le COVID-19 entre mars et avril 2020 et pour 24 dentre eux lhospitalisation s’est avérée nécessaire. Les malades hospitalisés étaient plus âgés et avaient plus de comorbidités.

Pour 46% d’entre eux il existait une atteinte pulmonaire sévère et pour 52% une insuffisance rénale. Pour les malades hospitalisés, 7 sont morts soit 29% !!!Ce chiffre est significativement plus important que dans la population standard, donc oui, les greffés sont plus fragiles et ils doivent redoubler de vigilance !

Xiaolong Qi, hépatologue chinois, a publié dans Gut en juin 2020. Cette étude chinoise menée dans 16 hôpitaux chinois entre janvier et mars 2020 a recensé 21 malades atteints de cirrhose et ayant contractés le COVID19.

L’âge moyen était de 68 ans, dont 52% dhommes, la cirrhose était classée Child A pour 16 dentre eux, Child B pour 3 et Child C pour 2. 5 malades sont décédés, soit près de 25% ! Cette étude ne retrouve aucun lien avec l’âge, la gravité de la cirrhose ou sa cause, ni lexistence de comorbidités. Il faut être très prudent avec cette étude chinoise dont leffectif est faible ! mais avec 25 % de décès, le message est suffisant pour rappeler à tous les cirrhotiques limportance des gestes barrières.

Il semble quil soit dur d’être un hépatant avec une maladie du foie avancée ou une greffe hépatique en cette période de pandémie du COVID-19…

Alors soyons tous responsables et vigilants.

Pascal Mélin

À TOUS CEUX QUI SE DEMANDENT POURQUOI DES ÉTATS GÉNÉRAUX DE L’HÉPATITE B ?

A tous ceux qui pensent que l’hépatite B n’est pas un problème de santé publique

A tous ceux qui ne croient pas aux Etats Généraux contre l’hépatite B...

A tous ceux qui pensent que l’hépatite B n’est pas une maladie grave

A tous ceux qui refusent la vaccination contre l’hépatite B …

A tous ceux qui déclarent que seules les personnes déjà malades feront une forme grave d’hépatite B…

A tous ceux là, je dédie cette histoire !

Il sappelait Gaye, en 2014 il avait 16 ans et arrivait du Mali. Ce jeune migrant était dépositaire de tous les espoirs dune famille. A son arrivée, on lui a proposé un dépistage pour savoir s’il avait été en contact avec le VIH, le VHC ou le VHB. Il accepte et on le découvre porteur dune hépatite B chronique mais déjà au stade de cirrhose ! Ce jeune migrant de 16 ans avait une cirrhose virale B ! Sans aucun doute, contaminé depuis sa naissance, sa mère lui ayant transmis en lui donnant le jour.

Difficile de vivre et de se soigner en France en ayant laissé au Mali une mère qui ignore sa maladie et des frères et sœurs peut-être porteurs eux aussi

Nous avons mis en place un traitement antiviral, il a été difficile de lui mettre la panoplie du malade hépatant porteur d’hépatite B. A 18 ans, il a quitté le foyer de lenfance attiré par les feux de la capitale. Le suivi est devenu chaotique mais Gaye revenait une fois par an chez nous faire son bilan et renouveler son traitement, avec plus ou moins de régularité. Il y a quelques semaines, à la fin du confinement, le téléphone a sonné, Gaye était dans un grand hôpital parisien, on lui avait découvert un cancer du foie au-delà de toute ressource thérapeutique. Une chimiothérapie palliative lui était proposée et Gaye a demandé à ce quelle soit réalisée dans le service. Pendant quelques semaines nous lavons accompagné du mieux possible.

Gaye est mort hier de son cancer du foie induit par une hépatite B et ce à 22 ans.

Alors oui l’hépatite B est un problème de santé publique avec ses 230 000 malades en France et ses 350 millions sur la planète. L’hépatite B est une maladie qui peut être sévère, elle est dailleurs responsable dun million de morts chaque année (beaucoup plus que le COVID-19 jusqualors). Alors oui, il était urgent de faire des états généraux de l’hépatite B, Gaye je te promets que nous allons porter les conclusions des état généraux le plus loin possibleEt le vaccin, on en fait quoi ? Tchao Gaye, merci pour ce que tu mas appris.

Hépatite B : Il est urgent d’effectuer un dépistage généralisé sur la planète et de le mettre en cohérence avec les stratégies de vaccination.

Pascal Mélin

ENTRE CIBLÉ ET GÉNÉRALISÉ…

Quelle est la bonne stratégie de dépistage du Covid-19 : ciblé ou généralisé ?

Bien sûr cela renvoie à la même question que l’on se pose actuellement face à l’hépatite C… Pourtant, si l’on décortique, deux problématiques s’opposent.

Pour le COVID-19, il s’agit d’une maladie aigüe qui ne devient pas chronique (à priori) et il n y a pas de traitement efficace pour guérir les malades et cette maladie aigüe pourrait être fatale. Alors le seul moyen de lutter contre cette maladie est de s’en protéger, masques, gants, visières… On parle alors de gestes barrières, là où on dirait pour d’autres épidémies, RdRD (Réduction des Risques et des Dommages). Dans cette situation, on a l’impression que la RdRD ou l’application des gestes barrières est un tout, englobant dépistage, traitement et prévention.

Pour l’hépatite C, on est aussi en attente d’un vaccin. Mais le dépistage se poursuit pour aboutir à une guérison et une réduction de risques de contamination. Les gestes barrières consistent essentiellement dans l’absence de partage de matériel, l’utilisation à usage unique, la mise en Dasri (déchets d’activités de soins à risques infectieux) pour éviter toute contamination.

Quand la question du dépistage se pose, on hésite entre le dépistage ciblé des usagers de drogues ou le dépistage généralisé. Aujourd’hui, le principal mode de transmission de l’hépatite C est l’usage de drogues.

Il reste moins de 100 000 personnes porteuses de l’hépatite C en France, quelle stratégie faut-il appliquer ? Dépistage généralisé ou dépistage ciblé ? Les deux projets s’affrontent.

Moi j’ai une idée ! Comme les TROD COVID se développent et vont être utilisés dans un vaste programme de dépistage en Ile-de-France avec plus d’un million de tests, pourquoi on ne pourrait pas y adjoindre un dépistage de l’hépatite C ou de la B.

Dépister autrement pour pouvoir traiter différemment.

Pascal Mélin

AUREVOIR MICHEL…

Mort trop brutalement à 70 ans. Pour beaucoup, il incarne le père de l’addictologie moderne. Psychiatre de formation, il s’était démarqué de ses collègues qui conceptualisaient les parcours de prises en charge autour d’un produit (alcool, drogues, tabac) en mettant en avant les comportement plutôt que les produits : il apportait le concept d’addictologie…

Cela ouvrait la porte aux addictions sans substance; addiction au jeu, au sexe, au sport ou bien encore au travail.

On se souviendra du rapport Parquet Reynaud rendu en juin 2013 qui contenait toutes les alertes et les pistes de réflexions pour entrer dans une nouvelle ère de lutte en addictologie. Toutes les graines étaient là !

Avant cela, sous sa direction en 2006, plus de 150 spécialistes dont 4 hépatologues avaient écrit un traité d’addictologie qui reste, encore aujourd’hui, la bible de l’addictologie moderne.

Il comptait 785 pages, 117 chapitres avec 20 pages réparties en 3 chapitres pour traiter des maladies du foie ! Et accrochez-vous, on y parlait déjà de transplantation et alcool ou bien encore de NASH !

Michel Reynaud savait s’entourer et se nourrir de tout ceux qu’il rencontrait . Depuis quelques années, il avait mis son énergie à la reconnaissance du « patient expert » en addictologie. En effet, à travers son expérience il avait compris l’importance des pairs en addictologie.

Il était aussi de tous les combats politiques à condition que cela fasse avancer le combat addictologique.

Enfin il coordonnait une plateforme sur internet qui s’appelle le village des addictions.

Michel, il va falloir qu’on se mette à plusieurs pour continuer les chemins que tu nous a montrés.

Pascal Mélin

ÉTATS GÉNÉRAUX DE L’HÉPATITE B : LES DATES ET INFOS CLÉS

Mise à jour le 24 février 2021 – Cf. Mots surlignés en jaune

Découvrez la richesse des données recueillies et les propositions :

  • Le communiqué de presse des résultats des Premiers États Généraux de l’Hépatite B, en français et en anglais
  • L’Essentiel des Premiers États Généraux de l’Hépatite B, en français et en anglais
  • La synthèse des Premiers États Généraux de l’Hépatite B, qui a été envoyée au Premier Ministre en décembre 2020
  • Les témoignages partagés lors des tables rondes en région

Le 28 juillet 2019, à l’occasion de la Journée mondiale contre les hépatites virales,
SOS Hépatites et le collectif de l’hépatite B* ont officiellement lancé les 1ers Etats Généraux de l’Hépatite B (EGHB) pour mettre en lumière l’hépatite B, mais aussi l’hépatite delta (D). 

Les Etats Généraux se composent des étapes suivantes :

    • Tables rondes régionales
    • Enquête nationale
    • Panels citoyens
    • Synthèse
    • Présentation de la synthèse

Tables rondes régionales :

Ces tables rondes sont destinées à rassembler les acteurs régionaux de la prise en charge de l’hépatite B et les patients.es, à compiler des constats partagés, de la prévention jusqu’au parcours de soins y compris dans le milieu rural, ainsi qu’en Outre-mer, et à élaborer des propositions communes d’amélioration. Elles accueillent 20 à 50 participants.es concernés.es, nombre de place limité.

Six tables rondes abordant les sujets différents :

  • Prades, « Spécificités Ruralité », 13 décembre 2019, Salle municipale du Foirail. Programme (ICI).

Pour découvrir le compte-rendu de la table ronde, cliquez ICI.

 L’hépatite B en 2019 en dehors des grands centres urbains. Magdalena Meszaros, Coordination Hépatites Occitanie – Centre Hospitalier Montpellier St Eloi

Prise en Charge délocalisée d’un patient atteint d’hépatite B. Jérémy Hervet, Équipe Mobiles Hépatites – Centre Hospitalier de Perpignan

Atelier « Le parcours de soins des personnes vivant avec hépatite B en dehors des centres urbains ». André-Jean Rémy, Service Expert de lutte contre les hépatites virales – Centre Hospitalier de Perpignan

Atelier « Le parcours de soins des personnes vivant avec hépatite B en dehors des centres urbains ». Témoignage 1.

Atelier « Le dépistage hépatite B en dehors des centres urbains ». Magdalena Meszaros, Coordination Hépatites Occitanie – Centre Hospitalier Montpellier St Eloi

Atelier « La vaccination hépatite B en dehors des centres urbains ». Jérémy Hervet, Équipe Mobiles Hépatites – Centre Hospitalier de Perpignan

:

  • Bordeaux, « Populations et territoires prioritaires », 16 janvier 2020, Athénée Municipal. Programme (ICI)

Pour découvrir le compte-rendu de la table ronde, cliquez ICI.

♦ Le passeport santé. Annie Burbaud, Agence Régionale de Santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine

♦ La recherche face aux défis du virus de l’hépatite B (VHB) en 2020. François Dabis, Agence Nationale de Recherche sur le Sida et les Hépatites (ANRS)

♦ Hépatite B : données épidémiologiques. Mathias Bruyand, Santé Publique France (SpF)

:

  • Strasbourg, « Parcours de soins ville hôpital », 21 janvier 2020, Salle du Conseil de la Mairie. Programme (ICI)

Pour découvrir le compte-rendu de la table ronde, cliquez ICI.

Politique régionale de santé. Auldric Ratajczak, Agence Régionale de Santé (ARS) Grand-Est

Recommandations Parcours de soins hépatite B – la place du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales d’Alsace (SELHVA) dans le parcours de soins. Carmen Hadey, SOS hépatites Alsace-Lorraine, Michel Doffoel, Association de Lutte contre les Maladies du Foie (ALMAF) et Frédéric Chaffraix, SELHVA

Atelier « Quel suivi médical et traitement après le dépistage ». 3 Témoignages 2

:

  • Lyon, « Vie quotidienne », 11 février 2020, Maison des familles de Lyon. Programme (ICI)

Pour découvrir le compte-rendu de la table ronde, cliquez ICI.

Vie quotidienne et Virus de l’hépatite B, les enjeux. François Bailly, Hôpital de la Croix Rousse, Lyon

Atelier « Le dépistage et la prévention auprès des proches ». Témoignage 3

Atelier « Vie étudiante et vie professionnelle ». 4 Témoignages 4

Atelier « Vie intime et vie sexuelle ». 2 Témoignages 5

:

  • Rennes, « Prévention – dépistage – vaccination », 13 février 2020, Maison des Associations. Programme (ICI)

Pour découvrir le compte-rendu de la table ronde, cliquez ICI.

Hépatite B : Prévention, vaccination et dépistage – exemples de ressources documentaires. Cécile Brouard, Santé publique France (SpF)

Améliorer le recours à la vaccination, apports des stratégies psycho-comportementales. Aymery Constant, Ecole des Hautes études de santé publique (EHESP)

Prévention, vaccination & dépistage au Réseau Louis Guilloux. Hélène Leroy, Réseau Louis Guilloux

Dépistages des hépatites B et C au Restos du cœur. Faouzi Souala, CeGIDD de Rennes

Prévention de l’hépatite B, actions du COREVIH. Cédric Arvieux, COREVIH-Bretagne

Dépistage – Prévention – Vaccination, la vision du virologue. Vincent Thibault, Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Rennes

Atelier « Optimiser les stratégies de vaccination ». Témoignage 6

:

  • Guadeloupe, « Spécificités Antilles-Guyane », 14 mars 2020, Salle Tarer-Lauricisque, Programme (ICI)

Pour découvrir le compte-rendu de la table ronde, cliquez ICI.

Hépatite B : Prévention, vaccination et dépistage – exemples de ressources documentaires. Cécile Brouard, Santé publique France (SpF)

♦ Hépatite B. Dernières données épidémiologiques au 15 mai 2018 incluant les DOM. Sophie Vaux, Stella Laporal, Corinne Pioche, Cécile Brouard, Florence Lot.

♦ Baromètre Santé DOM 2014. Données complémentaires Antilles Guyane

Spécificités de la Guyane : épidémiologie, éloignement, prisons, migrants. Dr Florence Huber, Vice-président du COREVIH Guyane, la vidéo « Les Hépatites Virales »

Dépistage familial du VHB en Guadeloupe. Arkane Hilal, Interne de médecine générale

Les enjeux de l’hépatite B aux Antilles. Dr Moana Gelu-Simeon, Hépatologue CHU de la Guadeloupe

La vision des professionnels de santé et des usagers sur les enjeux de la prévention, de la vaccination, du dépistage et du parcours de soins de l’hépatite B aux Antilles-Guyane :

Dr Jean Claude Vieillot, OFII Guadeloupe

– Dr Dominique Louvel, Chef de service de gastroentérologie, Centre Hospitalier de Cayenne, Guyane

Enquête nationale :
Lancée le 30 septembre, l’enquête « Vivre Avec l’Hépatite B », strictement anonyme et confidentielle, est destinée à :

  • Établir un état des lieux des principales répercussions de l’hépatite B, des principaux besoins et attentes pour améliorer le quotidien des personnes vivant avec l’hépatite B chronique.
  • Mieux sensibiliser les autorités de santé et l’opinion publique pour obtenir une « juste » reconnaissance face aux réelles difficultés que nous rencontrons quand on souffre de l’hépatite B.

Initialement ouverte jusqu’au 30 mars 2020, l’enquête reste disponible jusqu’au 15 juillet !

Si vous vivez avec une hépatite B chronique, participez à l’enquête :

1) Recevez l’enquête en version papier en remplissant ce formulaire en ligne,

Retour des versions papier à :

Véronique Deret

Chargée d’écoute et de soutien

Fédération SOS Hépatites

27 rue Voltaire 72000 Le Mans

2) via le formulaire en ligne,

3) en face à face dans les centres de santé partenaires, avec un.e interlocuteur.rice,

4) par téléphone, gratuit depuis un téléphone fixe ou un portable, au (y compris depuis les DROM).

.

Panels citoyens :

Ces panels sont destinés à réunir des personnes vivant avec l’hépatite B afin de trouver un consensus et d’adopter des résolutions sur les enjeux de santé et la prise en charge de l’hépatite B en France (organisation, acteurs impliqués, enjeux…). Ils réuniront une dizaine de personnes et seront animés par des professionnels pour faire émerger des propositions d’amélioration des dispositifs existants.

Trois panels citoyens ont eu lieu :

Synthèse et présentation :

Les données collectées pendant plusieurs mois seront analysées par le comité de pilotage et préparées pour être rendues publiques sous la forme d’une synthèse.

Date : octobre 2020.

.

Pour toute question concernant le déroulé des Etats Généraux de l’Hépatite B, veuillez nous contacter à contact@soshepatites.org, .


* Découvrez la composition du comité de pilotage des 1ers États Généraux de l’Hépatite B le 28 mai 2020 :

Associations de patient(e)s

SOS Hépatites, Janine Alamercery (Déléguée SOS hépatites 42), Michèle Questel (Administratrice SOS hépatites Guadeloupe), Selly Sickout (Directrice SOS hépatites Fédération), Carmen Hadey (Référente SOS Hépatites « hépatite B et vaccination »), Eric Saillard (Président SOS hépatites Guadeloupe), Khaled Fellouhe (Vice-Président SOS hépatites Fédération chargé des questions de prévention) et Pascal Mélin (Président SOS hépatites Fédération)

AIDES, Caroline Izambert (Responsable plaidoyer), Christophe Rouquette (Chargé de mission Accès à la santé) et Franck Barbier (Responsable santé sexuelle)

ASUD (Auto-Support des Usagers de Drogues), Miguel Velazquez (Chargé des questions liées aux hépatites) et Fabrice Olivet (Directeur)

CHV (Collectif Hépatites Virales) – TRT5 (Groupe interassociatif traitements & recherche thérapeutique), Diane Leriche (Coordinatrice)

Transhépate, André Le Tutour (Président) et Anne-Marie Wilmotte (Vice-Présidente)

Autres associations

AFEF (Association Française pour l’Étude du Foie), Dr Hélène Fontaine (Trésorière)

ANGH (Association Nationale des Hépato-Gastroentérologues des Hôpitaux Généraux), Dr Isabelle Rosa (Hépatologue) et Dr André-Jean Remy (Hépatologue)

APSEP (Association des Professionnels de Santé Exerçant en Prison), Dr Fadi Meroueh (Médecin généraliste)

COMEDE (Comité pour la santé des exilés), Dr Olivier Lefebvre (Coordinateur médical national)

COHEP (Coordination Hépatites Occitanie), Dr Magdalena Meszaros (Hépatologue)

CREGG (Club de Réflexion des Cabinets et Groupes d’Hépato-Gastroentérologie), Dr Denis Ouzan (Hépatologue)

FPRH (Fédération des Pôles et réseaux de référence et Réseaux Hépatites), Dr Valérie Canva (Hépatologue)

Médecins du monde, Najat Lahmidi (Référente Santé Sexuelle & reproduction) et Dr Houda Mérimi (Référente médicale pour les opérations de plaidoyer)

Planning familial, Dr Marie-Dominique Pauti (Directrice Exécutive)

Prométhée Alpes Réseau (Hépatites en Isère), Victoria Beaume (Directrice) et Dr Marie-Noëlle Hilleret (Présidente)

Institutions de recherche et de santé

Agence nationale de la biomédecine, Dr Corinne Antoine (en charge des questions relatives à la transplantation hépatique)

ANRS (Agence Nationale de Recherches sur le Sida et les Hépatites Virales), Véronique Doré (Responsable de Service recherches en santé publique, sciences de l’homme et de la société) et Pr Fabien Zoulim (Vice-Président du conseil scientifique)

APHP (Assistance Publique – Hôpitaux de Paris) Cochin, Pr Philippe Sogni (Hépatologue)

APHP Pitié Salpêtrière, Paris, Dr Anne Simon (Infectiologue)

CHU (Centre Hospitalier Universitaire) Lille, Dr Valérie Canva (Hépatologue)

CHU Rennes, Pr Vincent Thibault (Virologue)

CHU Strasbourg, Pr Michel Doffoel, SELHVA (Hépatologue) et Pr Lawrence Serfaty (Hépatologue)

CIC (Centre d’Investigation Clinique vaccinologie) Cochin, Paris, Pr Odile Launay (Infectiologue)

Hôpital de la Croix Rousse, Lyon, Dr François Bailly (Hépatologue)

Hôpital Saint Joseph, Marseille, Dr Marc Bourlière (Hépatologue)

INSERM (Institut National de la Santé Et de la Recherche Médicale), Pr Yazdan Yazdanpanah (Directeur de l’Institut thématique : Immunologie, inflammation, infectiologie et microbiologie)

Autres organisations

BMSHV (Bordeaux Métropole Sans Hépatite Virale), Pr Victor De Lédinghen (Hépatologue)

HÉPATITE B : LA VOIX DES PATIENT.E.S

Mise à jour le 24 février 2021

Découvrez la richesse des données recueillies et les propositions :

  • Le communiqué de presse des résultats des Premiers États Généraux de l’Hépatite B, en français et en anglais
  • L’Essentiel des Premiers États Généraux de l’Hépatite B, en français et en anglais
  • La synthèse des Premiers États Généraux de l’Hépatite B, qui a été envoyée au Premier Ministre en décembre 2020
  • Et toutes les autres informations clés

L’association SOS Hépatites et le comité d’expert.e.s des États Généraux de l’Hépatite B* sont heureux de vous présenter l’enquête nationale « Vivre Avec l’Hépatite B ».

ENQUÊTE EN LIGNE ici

Version PDF en français

Version PDF en anglais

N’HÉSITEZ PAS À AJOUTER VOTRE TÉMOIGNAGE !

Dernière question de l’enquête ou contact@soshepatites.org

Ci-dessous les témoignages des Tables rondes régionales :

Témoignage 1

Témoignages 2

Témoignage 3

Témoignages 4

Témoignage 5

Témoignage 6

Vous vivez avec une hépatite B chronique, 

Cette enquête, strictement anonyme et confidentielle, est destinée à établir un état des lieux des principales répercussions de cette maladie et de vos principaux besoins et attentes pour améliorer votre quotidien, ainsi que pour mieux sensibiliser les autorités de santé et l’opinion publique pour obtenir une « juste » reconnaissance face aux réelles difficultés que nous rencontrons quand on souffre d’hépatite B.

Le questionnaire concerne toutes les personnes vivant avec une hépatite B chronique (en métropole et dans les départements et régions d’outre-mer (DROM) ; femmes et hommes ; femmes enceintes ou post-grossesse ; né(e)s en France et né(e)s à l’étranger ; avec un traitement et sans traitement) et vous interroge sur :
– votre perception de l’hépatite B,
– le dépistage de vos proches,
– votre prise en charge médicale et thérapeutique,
– vos difficultés au quotidien et vos attentes.

Merci d’avoir participé !!!

Aidez-nous à faire entendre la voix des personnes vivant avec l’hépatite B !

POUR PARTICIPER À L’ENQUÊTE

1) Recevez l’enquête en version papier en remplissant ce formulaire en ligne.

Retour des versions papier à :

Véronique Deret

Chargée d’écoute et de soutien

Fédération SOS Hépatites

27 rue Voltaire 72000 Le Mans

2) Si vous avez accès à Internet, complétez le formulaire en ligne,

3) Dans les centres de santé partenaires, avec un.e interlocuteur.rice,

4) Par téléphone, gratuit depuis un téléphone fixe ou un portable, au (y compris depuis les DROM).

Merci pour votre participation !

DÉCOUVREZ l’affiche en cliquant ici et le dépliant d’information en cliquant ici.

POUR RECEVOIR les affiches et les dépliants d’information en version papier, merci de remplir ce formulaire en ligne.

Merci de nous aider à diffuser largement

l’enquête nationale « Vivre Avec l’Hépatite B » !

*Les États Généraux de l’Hépatite B ont pour vocation de rassembler l’ensemble des acteurs (associations de malades, professionnels de santé, institutions de santé…) impliqués dans la prise en charge de l’hépatite B. Les enjeux sont importants que ce soit pour optimiser les stratégies de prévention, de dépistage ou de parcours de soins que d’améliorer le quotidien des différentes populations concernées par l’hépatite B. Le but des états généraux sera d’aboutir à des propositions d’amélioration des dispositifs existants.

HÉPATITE C : IL FAUT SEMER ENCORE ET ENCORE…

Hépatite C, il faut semer encore et encore… Mais il faut parfois des années avant de récolter, c’est l’histoire que je veux vous raconter.

Il y a quelques mois, une patiente se présente à ma consultation pour prendre en charge son hépatite C en me disant « je savais que je devais le faire mais j’avais peur et pour joindre le geste à la parole elle me tend une coupure de journal…»

Une coupure de presse datant de 20 ans où j’avais été interviewé sur l’épidémie d’hépatite C et où je prédisais qu’il y aurait une épidémie de cancer du foie en 2020 si on ne faisait rien pour dépister l’hépatite C.

Et elle ajoute « aujourd’hui on est en 2020 et j’ai peur…»

Elle avait effectivement un cirrhose virale C, aujourd’hui elle est en cours de guérison et va bénéficier d’un suivi régulier de sa cirrhose.

Il aura fallu 20 ans entre les semailles et la moisson, quelle leçon ! Aujourd’hui, il reste entre 25 000 et 50 000 personnes qui ignorent être porteuses de l’hépatite C, sans compter les personnes qui le savent mais n’ont pas encore été traitées. Nous devons reprendre le chemin du dépistage massif et généralisé mais surtout nous devons poursuivre la communication, il faut en parler encore et toujours.

Il faut semer, sans penser à la récolte…

Pascal Mélin

LE PREMIER JOUR DE L’ETE VOUS DITES QUOI AU DON D’ORGANE ?

Il y a eu la fête de la musique, la fête des pères, mais ce jour le 22 juin c’est la Journée Nationale de réflexion sur le don d’organes et de la greffe.

La Journée Mondiale est en octobre mais il existe une journée nationale ce 22 juin. La crise sanitaire du COVID-19 a mis à l’arrêt tous les programmes de prélèvements d’organes et de greffes. Aujourd’hui, on a bien sûr ajouté la PCR COVID-19 à la panoplie de tous les contrôles virologiques qui sont faits avant un prélèvement. Les greffes et les dons ont repris.

La loi prévoit que l’on est tous consentants au prélèvement d’organes si l’on ne s’est pas inscrit sur les registres de refus. Mais cela n’est pas suffisant pour permettre en France de réaliser le nombre de greffes nécessaires pour les malades en attente d’un foie.

Pour les greffes de foie les voyants sont aux rouges, car même si on commence à voir diminuer le nombre de greffes en lien avec l’hépatite C, la France comme l’Europe voit son nombre de demandes  pour des stades terminaux de NASH exploser, passant de 1,2% des indications en 2002 à 8,4% en 2016. Les patients sont en moyenne plus âgés, ont plus de comorbidités et plus souvent un cancer associé (dans 39% des cas). Ces chiffres ont été publiés en avril 2019 dans le journal of hepatology à partir du registre européen des transplantations hépatiques.

Tous les malades du foie et tous les « hépatants » doivent être les ambassadeurs du don d’organes. L’homme doit prendre conscience qu’il est son propre réservoir de pièces détachées.

Il faut être d’accord aujourd’hui car c’est peut-être vous qui en aurez besoin demain …

Pascal Melin

SEMAINE EUROPÉENNE DE LA VACCINATION 2020

La Semaine Européenne de la Vaccination (SEV) 2020 s’est déroulée du 20 au 26 avril.
En raison de l’actualité COVID-19, qui a demandé la mobilisation de toutes et de tous, les événements physiques de la SEV 2020 ont été annulés.
À cette occasion, le réseau SOS Hépatites, partenaire officiel de la SEV, a lancé le quiz en ligne « Testez vos connaissances vaccination en 10 questions ! », sur la vaccination en général et contre les hépatites virales en particulier.
L’Hépatante n°41, édition spéciale, SEV 2020 a également été diffusée.

Nous remercions vivement les personnes qui ont renseigné le quiz !

QUE RETENONS-NOUS ?

● 134 personnes ont répondu : 68,7% sont des femmes, 25,4% des hommes et 6% n’ont pas souhaité le préciser. Elles ont entre 16 et 85 ans et l’âge moyen est 45 ans

 

● La grande majorité des répondants sait que la vaccination a permis de faire disparaître des maladies ! 120 réponses correctes sur 134, 89,6% ! (Question 1)

● 125 personnes sur 134, 93,3 %, savent que le vaccin anti HPV permet d’éviter un cancer. Il s’agit du cancer du col de l’utérus (Question 7)

● 88 personnes sur 134, 65,7 %, savent que le vaccin contre l’hépatite B permet d’éviter un cancer. Il s’agit du cancer du foie

● 107 personnes sur 134, 79,9 %, déclarent être à jour de leurs vaccins (Question 2)

● 107 personnes, 79,9 %, déclarent également être vaccinées contre l’hépatite B (Question 9)

● 23 personnes, 17,2 %, déclarent ne pas être vaccinées contre l’hépatite B

● 4 personnes, 3 %, ne savent pas si elles ont été vaccinées contre l’hépatite B

VACCINATION & HÉPATITES VIRALES :

● 86 personnes sur 134, 64,2 %, savent qu’il existe un vaccin contre l’hépatite A

● 129 personnes, 96,3 %, savent qu’il existe un vaccin contre l’hépatite B

● 28 personnes, 20,9 %, pensent qu’il existe un vaccin contre l’hépatite C. Il n’existe pas de vaccin contre l’hépatite C, ni contre le VIH !

● 22 personnes, 16,4 %, savent qu’il existe un vaccin contre l’hépatite D. L’hépatite D (delta) est une infection du foie qu’on ne retrouve que chez les personnes atteintes d’hépatite B. Le vaccin contre l’hépatite B apporte donc une protection contre ces deux virus !

● 16 personnes, 11,9 %, pensent qu’il existe un vaccin contre l’hépatite E. Il existe un vaccin contre l’hépatite E, mais il n’est PAS commercialisé EN France

Pour plus d’informations sur les différentes hépatites consulter sur notre site : Le foie et les hépatites et Les modes de transmission des virus des hépatites. 

DERNIERS RÉSULTATS MARQUANTS SUR L’HÉPATITE B :

● 39 répondants sur 134, 29,1 %, savent que sur 100 personnes en contact avec le virus de l’hépatite B, 10 vont passer à un stade chronique de la maladie.

Dans le monde la plus meurtrière et répandue des hépatites virales est l’hépatite B, responsable de près de 900 000 décès, des suites d’une cirrhose ou d’un cancer du foie. Parmi les 250 millions de personnes vivant avec le virus de l’hépatite B, environ 80 % n’ont accès ni au dépistage ni aux traitements.
En France métropolitaine, qui est de faible endémie, 135 000 personnes adultes, en population générale – hors populations spécifiques telles que les personnes en situation de précarité, dont les personnes migrantes, et tous âges non confondus, les jeunes étant notamment exclus – vivent avec une hépatite B chronique.
Pourtant, plus de 82% d’entre elles ne se savent pas contaminées.

Plus d’informations sur 1er Etats Généraux de l’Hépatite B : lumière sur les hépatites B et D.

DÉCOUVREZ L’ENSEMBLE DES RÉSULTATS ICI !

Soyez acteur de votre santé et protégez vos proches,

Information, dépistage et vaccination !

Plus d’informations sur :

1. www.vaccination-info-service.fr

2. http://www.soshepatites.org/semaine-de-la-vaccination-2019