LES TROD EN AFRIQUE…

Le Test Rapide d’Orientation Diagnostique (TROD) est venu bouleverser les hépatites virales et le VIH. Ces maladies virales chroniques, le plus souvent silencieuses, sont dépistées par une sérologie réalisée par le médecin. C’est donc le médecin qui avait jusqu’alors le rôle de proposer le dépistage et la découverte de ces infections.

L’arrivée du TROD vient bouleverser cette séquence puisque la réalisation du test est démédicalisée. Le cadre légal en France prévoit qu’il puisse être réalisé par des associations agréées ou par des personnes formées.

Prenons deux exemples :

– En France, des malades guéris on prit la décision d’aller au-devant de la population générale pour parler des hépatites et proposer le dépistage par TROD. C’est ce qu’on fait des militants en se rendant sur les chemins de Compostelle, pour montrer qu’après guérison on pouvait faire des randonnées sans retenue mais aussi aller au-devant de personnes pour proposer des TROD de dépistage et permettre ainsi de faire sortir la maladie du silence.

– Pendant ce temps, en Afrique, et particulièrement en Côte d’Ivoire, des actions de dépistage par TROD se mettent aussi en place. Là aussi se sont des militants qui se sont saisis du dépistage, les TROD sont proposés à la population et sont couplés à des programmes d’aide et d’accès aux traitements en cas de positivité. Quand l’état ou les médecins peuvent être défaillants pour organiser le dépistage, à petite ou grande échelle, ce sont les usagers qui se mobilisent.

On pourrait croire que les choses sont différentes entre la France et l’Afrique mais finalement elles se ressemblent beaucoup, si l’on considère que les usagers eux-mêmes décident de s’emparer en plus des actions gouvernementales, de la gestion d’une épidémie silencieuse et de son dépistage.

Pour cela, une campagne #DUBRUITCONTRELHEPATITEC !

Une campagne qui dépasse l’hexagone !

Pascal Mélin

JOURNÉE DE DÉPISTAGE À TOULON

Le 15 mai, SOS Hépatites PACA a participé à une journée de dépistage organisée par le CeGIDD de Toulon à l’Hôpital Ste Musse. L’équipe du CeGIDD (1 médecin et deux infirmières) était accompagnée par un hépatologue et un infectiologue de l’hôpital. Outre les 3 postes de dépistage installés sous la tente prêtée par les Globes-Trodeurs de l’Hôpital de la Conception à Marseille, l’installation comportait un espace clos de consultation avec fibroscan.

L’équipe de SOS Hépatites, avec ses « kakemonos » aux couleurs de la Campagne Bruyante et ses stands remplis de brochures, s’occupait de l’accueil, de l’information, et de l’accompagnement des personnes désirant être dépistées.

L’opération a rencontré un grand succès. 68 personnes ont pu être trodées VIH et VHC. Une personne a présenté des anticorps positifs à l’hépatite C. Elle a immédiatement été prise en charge par le labo de l’hôpital, qui lui a fait une virémie à partir d’un prélèvement au doigt. Une heure après on avait la réponse : cette dame avait bien été en contact avec le virus de l’hépatite C mais elle l’avait éliminé spontanément.

Pour découvrir plus sur l’action : 2 téléreportages ont été faits, diffusés le soir-même sur France 3 Toulon et Var Azur, TV locale basée à la Seyne (commune voisine).

#dubruitcontrelhépatiteC

L’EUROPE DES VIRUS… LA ROUGEOLE…

Dans quelques jours, nous allons élire des nouveaux représentants européens.
C’est difficile de faire l’Europe, les hommes ont des différences et les pays ont des frontières.
Aujourd’hui, ce sont les virus qui nous montrent l’Europe, la rougeole que l’on croyait sous contrôle se comporte comme un ennemi silencieux et cet ennemi c’est nous tous qui le faisons voyager.
Les ukrainiens ne connaissaient plus la rougeole et ce sont des touristes qui ont fait renaître l’épidémie.
Parler de la reprise de l’épidémie c’est aussi parler de la défiance contre le vaccin. Des maladies infantiles qui ne sont pas anodines et qui peuvent entraîner la mort.
Alors il nous faut réapprendre la rougeole et sa dangerosité et pour faire une Europe sans virus, nous devons tous nous vacciner et nous protéger les uns les autres. Cette solidarité de la protection nous l’avons perdu dans un modèle de protection individuelle plutôt que collective.

Pour en savoir plus, revoyez l’émission de France 2, envoyé spécial dont le sujet principal était la rougeole ce 9 mai dernier.

Pascal Mélin

SIMPLIFICATION DE L’ACCÈS AU TRAITEMENT CONTRE LE VHC CHRONIQUE

Communiqué de Presse Ministère des Solidarités et de la Santé
Paris, le 20 mai 2019

La prescription de deux médicaments pour le traitement de l’hépatite C chronique est ouverte aujourd’hui à l’ensemble des médecins, et notamment aux médecins généralistes, comme prévu par le Plan priorité prévention.
Jusqu’à présent réservés à certains spécialistes, il sera possible à compter de ce jour, 20 mai 2019, à tout médecin de prescrire deux traitements antiviraux à action directe (AAD).
Le parcours de soins se trouve ainsi simplifié pour les patients atteints de formes non compliquées de l’hépatite C et sans facteur de comorbidités, ce qui participe à la réduction des risques de transmission et/ou de développement de complications potentiellement mortelles.
L’élimination du virus de l’hépatite C en France à l’horizon 2025 est une des mesures phares du Plan priorité prévention 2018-2022. Le renforcement de l’accessibilité aux traitements de l’hépatite C s’articule avec l’intensification des actions de prévention et de dépistages.
La France, engagée depuis de nombreuses années dans la lutte contre l’hépatite C, s’est fixé comme objectif l’élimination de l’hépatite C à l’horizon 2025, poursuivant ainsi les objectifs définis en 2014 par l’OMS pour éliminer cette maladie.
Les progrès thérapeutiques de ces dernières années, grâce à la mise à disposition de médicaments très efficaces permettant des traitements bien tolérés sur de courtes durées, participent à cette importante avancée qui renforce l’offre de soins existante.
Pour accompagner ce progrès, la Haute Autorité de Santé propose une fiche mémo à l’attention des médecins pour les guider dans cette nouvelle mission.

Consultez le communiqué de presse ici.

SOS EMPATHITE… ÇA VOUS DIT ?

Voici une drôle de surprise qui vient de m’arriver.

J’étais en formation à la réalisation des TROD à Dijon et en quittant ma chambre voici ce qui m’attendait : la facture était établie à l’ordre de SOS Empathite.

SOS Empathite ? Trop drôle ! Du coup, je me pose des questions, est-ce que SOS est Empathique ? D’ailleurs, c’est quoi l’empathie ? C’est la capacité à ressentir les émotions d’un tiers et à partager ses sentiments.

Dans une association de patients, il semble évident lorsqu’on y entre, qu’on trouvera automatiquement de l’empathie… Mais ce n’est pas si sûr, il y a dans les associations des gens qui sont là pour eux et pour mieux comprendre leur maladie ou il y a ceux qui apportent une expertise importante mais sont peu empathiques avec les autres. Dans une association, il faut certes de l’empathie mais pas forcément chez tous les militants.

Mais au-delà de la sémantique, il est important dans une association d’être solidaire et bienveillant entre tous, c’est pourquoi j’ai une pensée pleine de tendresse pour Michel à qui l’on vient de changer une valve cardiaque et pour Fredo qui vient d’être greffé cette nuit.

Et là ce n’est pas de l’empathie, c’est avec mes tripes, c’est juste de l’amitié.

Pascal Mélin

DELL S’ENGAGE AUX CÔTÉS DES ACTEURS DU PROJET « MONTPELLIER SANS HÉPATITE C »

Communiqué de presse

15 mai 2019

Version PDF

Montpellier sans hépatite C :
Dell s’engage aux côtés des acteurs du projet
Une charte innovante signée le 15 mai

La lutte contre le virus de l’hépatite C, c’est l’affaire de tous !

C’est sur ce constat que se sont retrouvés en 2018 les initiateurs du projet “Montpellier sans hépatite C”, visant à tout mettre en oeuvre pour éliminer le virus à l’horizon 2022. Une étape nouvelle sera franchie le 15 mai à Montpellier, avec la signature de la première charte engageant une grande entreprise dans la lutte contre cette maladie silencieuse mais potentiellement mortelle qu’est l’hépatite C.

« Dell sans hépatite C » est une charte en 6 points, élaborée par l’association SOS hépatites, qui officialise la volonté de l’entreprise de sensibiliser l’ensemble de ses salariés, actuels et futurs, à cette maladie silencieuse qu’est l’hépatite C, de les informer régulièrement et de les inciter à se faire dépister pour vérifier qu’ils ne sont pas porteurs du virus.

« Il reste aujourd’hui 75 000 personnes en France contaminées par le virus de l’hépatite C sans le savoir, commente le Dr Pascal Mélin, président de SOS hépatites. Il peut s’agir de n’importe qui, tant les causes de contamination sont nombreuses. Pour les trouver et leur permettre de guérir, nous croyons à la mobilisation des différents espaces sociaux. J’ai entête l’exemple d’un village où toute la population adulte a accepté de se faire dépister. Ailleurs, le projet sera celui d’une association, ou encore d’un cabinet médical. Tout récemment, nous avons même dépisté toute une compagnie de CRS ! Dell Montpellier, qui compte plus de 1000 salariés, prouve que les grandes entreprises peuvent, elles aussi, être des acteurs de santé publique. »

La signature officielle de la charte a lieu le mercredi 15 mai à 11 h dans les locaux de Dell, 1 Rond-Point Benjamin Franklin, 34000 Montpellier, en présence de responsables de Dell, de SOS hépatites, de la Coordination Hépatites Occitanie et de Madame Caroline Navarre, Adjointe au Maire de Montpellier.


L’HÉPATITE C N’EST PLUS UNE CONTRE-INDICATION AU PRÉLÈVEMENT D’ORGANE

Voici encore une preuve indirecte de la puissance des nouveaux traitements contre l’hépatite C.

Jusqu’en 2018, lorsqu’un patient était en coma dépassé et donc potentiellement donneur d’organe il bénéficiait de sérologie contre le VIH, le VHB, le VHC. Si l’une était retrouvée positive le prélèvement d’organe ne pouvait avoir lieu.

Mais la pénurie d’organe et la puissance des traitements ont amené à se poser des questions concernant le refus en cas d’hépatite C.

C’est ce que rapporte une équipe de Boston dans la revue New England Journal of Medecine de mai 2019. Ainsi 44 greffes (36 poumons et 8 cœurs) ont été prélevés chez des personnes porteuses chroniques du virus de l’hépatite C. Les patients greffés avaient donné leur accord. Les patients avaient du virus de l’hépatite C circulant en poste greffe immédiat dans 95% des cas mais ils ont tous reçu une combinaison sofosbuvir/velpatasvir pendant 4 semaines et on tous guéris sans modification de la tolérance de la greffe.

Aujourd’hui, l’hépatite C active n’est plus une contre-indication au prélèvement d’organe… Mais on espère quand même que cette situation soit amenée à disparaître si on traite tout le monde d’ici 2025… Mais ça c’est une autre histoire…

Pascal Mélin

HÉPATITES ET CANCER…

On parle souvent des hépatites virales comme une cause possible de cancer. Aujourd’hui, grâce à une publication d’une étude américaine parue dans JAMA ONCOLOGY on peut voir les choses autrement.

L’étude est simple, chez les patients nouvellement diagnostiqués comme porteurs d’un cancer (quel qu’il soit), combien sont porteurs d’une hépatite virale. Elle s’est tenue du mois d’août 2013 au mois de février 2017. 3051 patients nouvellement diagnostiqués porteurs d’un cancer se sont vus proposer un dépistage VHC/VHB/VIH.

Résultats :

  • Hépatite B : 6,5% des malades avaient rencontré le VHB, dont 0,6% étaient porteurs chroniques (ce qui fait bien un sur dix comme on nous l’a appris).
  • Hépatite C : cela représentait 2,4%.
  • VIH : on comptait 1,1%.

Ces proportions sont presque comparables à celles de la population américaine. En revanche, ce qui était intéressant c’est la proportion de personnes qui ne le savaient pas. Pour l’hépatite B 42%, pour le VHC 31%, et pour le VIH 5,9%, ce qui reflète bien le dépistage actuel prédominant sur le VIH puis le VHC et rarement le VHB.

Chose surprenante, pour 20 à 30% des patients il n’y avait pas de risque retrouvé pour expliquer la contamination.

Cette étude est très intéressante même s’il y a probablement un biais pour les cancers du foie (où il doit y avoir une surreprésentation virale).

On a montré qu’en cas d’hépatite B, certaines chimiothérapies pouvaient réactiver la maladie, ce qui nécessitait de nouveau un dépistage de l’hépatite B. Mais aujourd’hui c’est loin d’être systématiquement proposé en France. Ce dépistage permettrait probablement de simplifier le parcours de soins car ces résultats sont similaires à ceux que l’on retrouverait dans notre population en tout cas pour l’insuffisance de dépistage antérieur.

Le message à retenir est sûrement celui du rapport Dhumeaux qui a été repris par l’AFEF : le dépistage est pris en charge à 100 % et c’est au moins une fois au cours de la vie et cela concerne les trois virus VIH/VHB/VHC.

Petit plus de SOS Hépatites : n’oublions pas que tous les porteurs chroniques de l’hépatite B doivent être dépistés de l’hépatite Delta.

#dubruitcontrelhépatitec

Pascal Mélin

JOURNÉE DU DON DE MOELLE À ANCENIS

Le 13 avril, Place de la Charbonnière à Ancenis, SOS hépatites a participé à la journée du don de moelle de l’Association AVAV (Association Vivre avec un grand V) organisée pour la sixième année consécutive. Cette action a pour objectif de sensibiliser la population sur le don d’organes et de moelle osseuse. L’impossibilité d’une greffe à cause de l’absence d’un transplant mène à plusieurs morts d’enfants et d’adultes chaque année.

Lors de cette journée, les délégués du 44 et du 49 ont tenu un stand sur la sensibilisation aux hépatites virales, et sur la vaccination contre l’hépatite B.

 

 
 
 
 
 
 

L’HÉPATANTE N°37 – AVRIL 2019

ÉDITO :

À SOS hépatites le printemps ça nous réveille, comme une hépatite B qu’on met sous chimio ! Dans toutes les régions les actions se démultiplient.

Avril c’est l’EASL, le congrès européen d’hépatologie dont nous faisons un retour à travers le prisme d’une association de patients qui a accueilli avec plaisir les résultats des progrès dans la lutte contre la NASH ou l’hépatite B.

Le 23, c’est un temps de réflexion à Strasbourg sur la RDR en prison : nous y étions et nous avons exposé notre vision des choses.

Avril, c’est la Semaine de la vaccination. Avec nos moyens nous avons couvert cette Semaine, un virus de l’hépatite chaque jour avec une question récurrente : pour ce virus y a-t-il un vaccin ?

C’est aussi le temps de nos Universités de Printemps qui se sont tenues les 26 et 27 avril à Angers, nous vous tiendrons au courant de nos conclusions politiques, mais voyez déjà nos actions de dépistage à Angers le 25 avril – nous en sommes très fiers.

Avril, SOS hépatites continue d’allier l’acte à la parole : mettre en musique la campagne bruyante sur le chemin de Compostelle avec six marcheurs, malades guéris ou membres de leur entourage, dont le check-up a été réalisé par l’hôpital Geneviève De Gaulle Anthonioz de Saint-Dizier, qu’on vous demande de suivre et de soutenir.

Enfin avril, c’est aussi dans notre histoire, le dépistage d’une Compagnie Républicaine de Sécurité.

À suivre en mai les actions de SOS hépatites dans le cadre de son printemps des hépatites dont « la Semaine contre les hépatites à Montpellier », « le mois du dépistage » dans les CSAPA, etc.

Qui osera encore dire que SOS hépatites et maladies du foie est une association qui ronronne ? Nous le printemps ça nous réveille.
Nos actions sont en cours de finalisation pour les mois à venir, de belles surprises en préparation… Alors vous nous suivez ?

Pascal MélinPrésident et co-fondateur de SOS hépatites Fédération

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VOUS ÉTIEZ EN GARDE À VUE VENDREDI 3 MAI ?

VOUS ÉTIEZ EN GARDE À VUE VENDREDI 3 MAI ?
REGARDEZ SI VOUS N’AVEZ PAS UNE CARTE DE VISITE DANS LA POCHE ?

Oui je sais, certains me prendront pour un mytho qui invente des histoires, ou pire pour un fou qui voit des hépatites virales à chaque coin de rue, mais je suis juste à l’affût… car il y en a partout.
Vendredi 3 mai, je prenais une garde au service accueil urgence de l’hôpital de Saint-Dizier. Vers 22h, la police amène un individu en état d’ivresse, pour ce qu’on appelle une IPM : une Ivresse Publique Manifeste.
La loi interdit de divaguer sur la voie publique en état d’ivresse, cela est passible d’une amende et d’un passage en cellule de dégrisement au commissariat. Au préalable une consultation au service accueil urgence est nécessaire pour vérifier que l’état de santé de la personne est compatible avec ce passage en cellule de dégrisement.
Je le reçois donc dans une salle de consultation, il est en état d’ivresse à plus d’un gramme, son examen clinique est rassurant, alors je lui dis que je vais devoir le confier à la police à nouveau, qu’il n’a pas de contre-indication pour aller en cellule de dégrisement, et voici sa réponse : « Je m’en fous, si elle me quitte je me laisse mourir, aucune raison de me battre ! »
Je lui explique qu’il est visiblement en bonne santé et là il me lance : « Je vais crever car j’ai une hépatite C, oui j’ai fait le con quand j’avais 20 ans je me suis drogué, on a essayé de me la guérir et ce n’est pas possible. Aujourd’hui, je vais me laisser crever. »
J’ai tenté de lui expliquer qu’en 2019 on guérissait simplement de l’hépatite C… Mais c’est dur de convaincre un mec saoul, de plus encadré par deux policiers. Alors j’ai glissé une carte de visite dans la poche de sa chemise en notant « L’hépatite C : aujourd’hui on en guérit, appelez-nous ! »

«Ma cellule de dégrisement sans hépatite C », on va bien y arriver car c’est un espace social comme un autre !

#dubruitcontrelhepatitec
Pascal Mélin

P.S. : on m’a dit que je n’étais pas fou.

UN NOUVEAU VIRUS C’EST DINGUE !

La France connaît une nouvelle épidémie virale qu’elle ne contrôle pas.

Il s’agit du virus de la dengue qui touche actuellement l’ile de la Réunion faisant 1000 nouvelles contaminations par semaines. Il n’existe aucun traitement, aucun vaccin, heureusement la maladie est le plus souvent bénigne  car c’est un bonne grippe : fièvre , courbature, et fatigue. Les quelques dizaines de personnes qui sont mortes étaient fragiles et déjà malades.

Le virus de la dengue se transmet par le sang et le sang des malades infectés passe par un moustique. Le moustique devient ainsi un véritable toxicomane Il partage son matériel infecté ! il ne connaît pas la réduction des risques, toute tentative d’éducation et d’information est veine.

L’ARS de la Réunion ne peut que lutter contre le moustique a coût d’insecticides et de moustiquaire. Un virus est capable de mettre les hôpitaux en suractivité et de freiner l’économie de l’île.

Voilà une épidémie insuffisamment dénoncée pour laquelle on cherche traitement et vaccin.