PATRICIA

L’orthographe et la ponctuation de l’auteur ont été respectées

« Le traitement indien est il fiable ? »

Diagnostiquée depuis janvier 2015, génotype 5, fibrose F1/F2 je ne suis pas traitée.

J’ai contacté X pour obtenir le générique indien, dois je faire confiance ? ce médicament pourrait être envoyé au royaume uni chez des amis car je ne peux aller en Inde.

J’hésite encore car je ne sais si le médicament est valable, je pense que oui, je ne sais pas non plus si mon médecin acceptera de faire mon suivi si je me procure le médicament.

Si les choses devaient me permettre l’accès en France, ce serait la meilleure solution pour moi.

je serai heureuse d’avoir votre aide et votre avis…

Encouragements, bravo, mille mercis
Merci de défendre la cause des malades non  traités.


Mise à jour 2020 : “Aujourd’hui en France, toute personne atteinte de l’hépatite C a accès aux derniers traitements, qui sont courts, efficaces et bien tolérés. Parlez-en à votre médecin !”

MARIE

L’orthographe et la ponctuation de l’auteur ont été respectées

« J’aime la vie, et tant d’autres préfèrent leur intérêts »

 Voilà quelques années que je vis avec l’hépatite C. au départ elle était « en sommeil », puis elle s’est réveillée tout doucement, mais surement !

Aujourd’hui ma vie c’est :

  • plus de travail, RSA
  • séparée, plus d’énergie pour mon couple
  • Seule avec une enfant de 15 ans, qui souffre de me voir asthénique, malade
  • Maux de tête, vomissement au quotidien, hyper fatiguée, avec besoin de dormir de suite sinon c’est le malaise
  • Irritable, avec pour seule réponse du Seroplex
  • Vie privée ou sociale pratiquement à néant, plus de force ni d’énergie.

Je suis devenue l’ombre de moi-même !

Mon docteur me demande d’être patiente (F2), le traitement est trop couteux pour que je puisse en bénéficier. Je me vois dépérir, mes enfants, mes petits enfants aussi le constatent.

Et vous si c’était l’un des vôtres ou vous-même, vous ne seriez pas désespéré ?

J’aime la vie , et tant d’autres préfèrent leur intérêts.


Mise à jour 2020 : “Aujourd’hui en France, toute personne atteinte de l’hépatite C a accès aux derniers traitements, qui sont courts, efficaces et bien tolérés. Parlez-en à votre médecin !”

SANDRA

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« j’ai été malgré ma profession désocialisée »
je suis infirmière, j’ai contracte le VHC, j’ai été à l’époque rejetée par le père de mon fils et ma famille, la maladie était considérée comme le hiv, j’ai été malgré ma profession désocialisée j’ai réussi a reprendre une activité après un congé longue maladie pour dépression. Je me situe au stade A0 F0 de la maladie malgré tout je me trouve fatiguée et je présente de gros troubles du sommeil, cela est lié au VHC je ne comprends absolument pas qu’on ne puisse pas avoir accès au traitement en 2016 et que le gouvernement attende que les patients soient au stade de la cirrhose pour intervenir au niveau traitement, ce qui engendre des couts supplémentaires. réfléchissez !!!!!!


Mise à jour 2020 : “Aujourd’hui en France, toute personne atteinte de l’hépatite C a accès aux derniers traitements, qui sont courts, efficaces et bien tolérés. Parlez-en à votre médecin !”

PASCAL

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« A cause du médecin j’ai repris de l’héroïne… »
Je ne cherche pas d’excuses, c’est moi qui ai repris de la came et moi tout seul .Mais le médecin a aussi sa responsabilité.

J’ai pris de la came pendant 6 ans puis je suis allez voir un doc qui m’a proposé un traitement de sevrage. Ce n’est qu’au bout d’un mois que j’ai compris ce que ça voulait dire substitution. Prendre un médicament cousin de l’héroïne qui ne te défonce pas mais qui évite le manque, cousin, mais de la même famille.

Le médecin m’a tanné pendant 1 an pour que je fasse des dépistages et moi je ne voulais pas. Alors il a fini par me menacer, si je ne réalisais pas les tests il n’acceptait plus de renouveler mon traitement. Je ne pouvais pas me passer de mon traitement mais j’avais peur des résultats car je savais que j’avais fait le con en échangeant des pompes les soirs de méga –teuf. Alors la trouille ou ventre je suis allé faire ces putains de tests … Et bingo j’avais ramassé une hépatite C. Moi je flippais grave mais le doc m’a dit de rester cool car il connaissait un spécialiste des hépatites qui pourrait me guérir. J’ai attendu un mois avant de rencontré ce spécialiste il m’a fait des examens et m’a redonné un rendez-vous pour un mois plus tard .Avec mon doc-tox ça ne passait plus je lui en voulais, l’hépatite c’était de sa faute moi je ne voulais pas savoir, c’est mieux des fois de pas savoir.

Et puis j’ai eu les résultats, le doc-hépatites m’a dit que j’avais une hépatite minime qu’il ne fallait pas s’inquiéter, il n’y avait pas de cirrhose, mais pour l’instant je ne pouvais pas avoir de traitement car il était réservé pour les malades les plus graves.

J’avais la haine, je me retrouvais avec une hépatite que je ne voulais pas et j’avais la rage contre mon toubib. Alors j’ai décidé de ne plus allé le voir et de reprendre la came. C’était il y a 6 mois depuis j’ai fais un empoisonnement du sang (une septicémie) et je suis hospitalisé pour prendre les antibiotiques.

Je ne comprends pas pourquoi il y a des traitements qui marchent pour guérir mon hépatite et que moi je n’y ai, pas droit. il y en a qui dise que c’est une question de prix mais ça je ne le crois pas …


Mise à jour 2020 : “Aujourd’hui en France, toute personne atteinte de l’hépatite C a accès aux derniers traitements, qui sont courts, efficaces et bien tolérés. Parlez-en à votre médecin !”

PATRICK

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« Je dois attendre que ça empire. »

Porteur du vhc depuis 3 décemnies environ, j’ai décidé de me faire soigner ayant appris l’arrivée des nouveaux traitements.

Consultations à l’hôpital de Montpellier : 2 fibroscan F2 et un fibrotest F3, charge virale élevée.

bilan : pas assez malade (!)

Donc je dois attendre que ça empire.

Quels dispositifs de lutte de malades existe-t-il pour réclamer le droit aux traitements?

Merci

Mes salutations.


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FRANÇOISE

L’orthographe et la ponctuation de l’auteur ont été respectées

« Mais quand donc on va guérir ? »
J’en ai assez de cette hépatite C revelée en sept 2015 avec maintenat 40% de fibrose qui n’autorise pas le traitement . C’est injuste. !,DE PLUS JE SOUFFRE de plus en plus d’insomnies, de douleurs hépatiques, suis démineralisée, ai des douleurs aux tendons aux muscles Je ne supporte plus le bruit , les gens qui crient comme mes petits enfants . Pour faire une conference de 1h j’ai’du me reposer pdt 2 jours. Je ne supporte plus graisses, chocolat et autres aliments .

Mais quand donc on va guérir ? Je n’ai rien fait fait de mal pour avoir ça ! Transfusion ? Ou aiguilles acupuncture non jetables à Madagascar ?

Merci de m’aider car en plus mon mari a fait une alerte à AVC , est sous anti depresseurs et il m’épuise !

Merci j’ai mal au dos rien que pour vous écrire .


Mise à jour 2020 : “Aujourd’hui en France, toute personne atteinte de l’hépatite C a accès aux derniers traitements, qui sont courts, efficaces et bien tolérés. Parlez-en à votre médecin !”

AUDREY

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On me dit, en France, dans un hôpital, d’aller en Égypte pour aller chercher un traitement…
J’ai vu mon hepato cette semaine qui me dit « il y’a un traitement pour vous soigner mais vous n’y avez pas droit » Seulement je découvre que j’y ai droit… ce qu’il ne m’a pas dit !!! Comme il a oublié de me dire ou de me demander bcp trop de choses. Je suis outrée par ce mauvais traitement de la part d’un personnel soignant responsable d’un service hepato. En plus d’un non traitement…. d’une réelle désinformation pour mon cas, Ces rdv annuels, ces examens coûtent chers. Donnez nous la guérison. Allez la chercher vous même en Égypte ou en Inde si elle est moins chère car à nous malades qui luttons tous les jours pour aller bosser et qui n’avons plus l’énergie autre pour les loisirs la famille les sorties les projets….

c’est infaisable. On me dit, en France, dans un hôpital, d’aller en Égypte pour aller chercher un traitement… c’est effarant, en plus je peine déjà tout les jours pour survivre, malgré fatigue, maladies orl, douleurs articulaires, déprime… On va finir aux urgences, Est-ce que ca coutera moins chère. C’est pas sérieux. Je ne sais comment et depuis quand j’ai ce virus… Je n’en suis pas responsable peut-être une endoscopie faite petite ! ma maladie avance vite de F0 à F2 en un an. Je me sens grand mère plutot qu’adulte. Marre marre marre faites quelque-chose pour soigner tout le monde, cette maladie est vraiment éreintante et nous n’en sommes pas responsables, aussi peu que son coût, par contre nous payons, dans les deux sens du terme.

Merci


Mise à jour 2020 : “Aujourd’hui en France, toute personne atteinte de l’hépatite C a accès aux derniers traitements, qui sont courts, efficaces et bien tolérés. Parlez-en à votre médecin !”

SYPHILIS : LA BLAGUE DU PREMIER AVRIL…

Si la chose n’était pas si sérieuse on aurait pu en rire… Tous les indicateurs épidémiologiques sont dans le rouge ! La syphilis reprend de plus belle et particulièrement chez les jeunes hommes homosexuels, pourtant depuis juillet 2000 elle n’est plus à déclaration obligatoire. Nous avons baissé la garde, obnubilé par l’épidémie de VIH. La grosse vérole ou le mal de Naples, alias la syphilis est pourtant soignable par la pénicilline depuis 1944.

Mais depuis 1965, tous les pays enregistrent une recrudescence des cas de syphilis. Comble de malchance, en 2014 l’extencilline antibiotique de référence dans le traitement de la syphilis a été retiré du marché. Depuis décembre 2013, l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) cherche une solution de rechange pérenne.

Fin 2014, les laboratoires Sandoz recevait une nouvelle AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) d’un nouveau médicament : Benzathine benzylpénicilline SANDOZ 1,2 MUI, poudre et solvant pour suspension injectable (IM) Benzathine benzylpénicilline SANDOZ 2,4 MUI, poudre et solvant pour suspension injectable (IM). Le 1er avril 2016, après 26 mois de rupture de stock, un traitement injectable est de nouveau disponible pour les professionnels de santé. Nous voici donc mieux armés pour lutter contre la syphilis. Mais d’où vient cette maladie ? Il est habituel de dire que la syphilis a été ramenée du continent Américain en 1493 lors du deuxième voyage de Christophe Colomb puis qu’elle a fait des ravages à travers l’Europe. On a longtemps cru que la syphilis n’existait pas sur le Vieux Continent avant 1493. En 1530, Fracastoro, médecin italien, publie à Vérone un poème intitulé “Syphilus sive morbus gallicus” où l’on raconte l’histoire d’un berger nommé Syphilus qui se retrouve affligé de la terrible maladie. C’est là l’origine du nom qui fut donné à la maladie en 1563 par Thomas Gale. Mais en 1993, à Costebelle dans le Var, des chercheurs retrouvent sur un site archéologique le squelette d’un fœtus atteint de syphilis congénitale datant du 4ème siècle.

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La syphilis était donc déjà sur le Vieux Continent ! Mais chose encore plus remarquable, depuis 1966, on a découvert chez les singes cynocéphales d’Afrique occidentale le portage chronique de tréponéme au niveau de leur ganglions poplités. Cette histoire n’est pas sans nous rappeler celle du VIH et des singes cercopithèques d’Afrique Centrale qui en seraient le réservoir. Mais revenons à notre épidémie de syphilis à la fin du XVème siècle. Savez vous d’où elle est partie ? De là où est arrivé Christophe Colomb de retour d’Amérique, à Barcelone. Le même Barcelone où se tiendra le congrès européen dans 2 jours… Quel pied de nez ! La ville qui a vu naître l’épidémie de syphilis en 1495 sera en 2016 le lieu ou les spécialistes se réuniront pour coordonner l’accès aux soins de tous les porteurs d’hépatite C en Europe.

Un nouveau monde ?

Pascal Mélin

L’HÉPATANTE N°3 – JANVIER 2016

  ÉDITO : PRÉSENTATION DES VOEUX DU NOUVEL  AN

Cette troisième Newsletter est l’occasion pour moi de vous présenter mes vœux à tous pour cette nouvelle année !

Cette année, ils ont une tonalité particulière, en effet SOS Hépatites fête son 20e anniversaire !

À la création de l’Association, peu de gens guérissaient de l’hépatite C…

Aujourd’hui, on pourrait guérir tout le monde, alors le combat est maintenant dans l’accès pour tous aux nouveaux traitements.

J’en profite pour remercier ceux qui y ont cru, ceux qui nous ont suivis, ceux qui se sont joints à nous depuis, certaines associations régionales vont fêter cette année leurs 10 ans, je pense à l’Alsace, au CARRUD de Charleville, à la Guadeloupe aussi. Un vrai succès donc !

Vous êtes hépatants, on fait vraiment une équipe formidable tous ensemble !

Pascal Melin, Président de SOS hépatites fédération

 

RETROUVEZ L’HEPATANTE DU MOIS DE JANVIER ICI

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GÉNÉRIQUE ET TRAITEMENT DE L’HÉPATITE C

Traiter son hépatite C avec des médicaments génériques c’est comme aller acheter son pain avec des billets de Monopoly !

Le générique ne doit pas être synonyme de contrefaçon. À l’heure d’Internet, on peut commander en ligne un traitement pour 20 fois moins cher que le prix en pharmacie. De nombreuses alertes ont été données sur la qualité des traitements ainsi vendus. Mais, à qui la faute ?

Si le traitement était accessible pour tous en France, personne ne passerait par les génériques (qui rappelons le, ne sont pas remboursés).

Des personnes porteurs d’hépatites minimes et n’étant pas éligibles aujourd’hui à un traitement choisissent d’en faire l’acquisition via le web.

Comble du cynisme, certains se sont laissés dire par leur spécialiste : je ne peux pas vous prescrire de traitement, mais si vous achetez des génériques par Internet « Je suis prêt a vous suivre ! »

Le meilleur moyen de sécuriser les traitements dans l’hexagone, en évitant l’arrivée de génériques douteux, serait d’ouvrir l’accès aux soins à tout le monde, hypothèse crédible si le prix de ces traitements était revu à la baisse.

Mais il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain, il est important de se souvenir de l’histoire des génériques. Lorsque sont arrivés les traitements efficaces contre le SIDA, leur coût les rendait prohibitifs dans bon nombre de pays en voie de développement et des pays frondeurs comme l’Afrique du sud et l’Inde ont alors décidé de produire à moindres frais et « génériquer » les molécules nouvellement découvertes.

Ils se mettaient ainsi en dehors de la loi internationale en refusant de payer des royalties… Mais la prise de conscience au niveau mondial et les pressions politiques ont finalement fait abandonner les poursuites juridiques internationales, et les laboratoires ont bien compris l’intérêt pour eux d’accompagner ce  « génériquage »  de leur molécule pour permettre l’accès aux soins pour tous et redorer ainsi leur image dans les pays riches.

Ce que SOS hépatites réclame aujourd’hui ce n’est pas l’accès aux générique dans les pays riches… Mais :
–  L’accès au traitement pour tous à un prix raisonnable et renégocié. Ce qui permettra de faire disparaître la question des contrefaçons.
– Et pour les pays pauvres ou en voie de développement, sur le modèle de ce qui a été fait pour le VIH, accompagner et dépénaliser la fabrication de génériques pour permettre à toutes les nations d’accéder aux traitements les moins chers mais avec une totale sécurité en attendant que des plans internationaux (qui ne pourront être menés que par l’OMS) s’organisent pour aboutir à l’éradication planétaire de l’hépatite C, comme nous l’avons fait par le passé pour la variole.

UN TRAITEMENT POUR TOUS, UNE GUERISON POUR CHACUN ET UNE PROTECTION UNIVERSELLE.

Ne jouons pas au Monopoly, construisons un monde sans hépatite C !

Pascal Mélin

HÉPATITE C PUISQU’ON VOUS DIT DE TRAITER LES TOXICOMANES…

Voilà encore une publication qui va dans ce sens, n’en déplaise à certains.

Car il n’y a pas de bon ou de mauvais malade de l’hépatite C, comme il n’y a pas de coupable ni de victime.

Le traitement de l’hépatite C comme moyen de prévention de la transmission virale chez les usagers de drogue. Cela fait juste 15 ans que je le dit et que j’en ai la preuve concrète dans le CSAPA de la Haute Marne (52) où j’interviens.

C’est dans la prestigieuse revue Hepatology que l’équipe de Yazdanpanah a publié fin mars ses résultats. Certes, il s’agit d’une vision d’épidémiologistes qui se sont appuyés sur les données de l’enquête Coquelicot de 2011 et sur l’histoire naturelle de l’hépatite C.

Mais les projections qu’ils ont pu établir pour les années à venir sont saisissantes. Ainsi 7 scénarios ont été élaborés dans lesquels ont été imaginés entre autres, l’amélioration du dépistage, l’amélioration de l’accès aux soins, l’amélioration de l’observance, et le traitement de tous les usagers même avec une fibrose minime. Le scénario numéro 7 quant à lui regroupait l’ensemble des différentes hypothèses.

Chaque hypothèse amènerait une diminution du taux d’hépatite C chez les usagers de drogue, mais c’est le scénario numéro 7 qui donnerait les meilleurs résultats. Le nombre de porteurs d’hépatite C passerait ainsi de 42,8% actuellement à 7% si toutes les mesures étaient appliquées.  Le nombre de cirrhoses liées au VHC baisserait de 15% à 15 ans et de 29% à 40 ans !

Ces résultats se passent de commentaires mais il ne faut pas oublier qu’il faut améliorer chaque étape depuis le dépistage en passant par le traitement et la non recontamination. Mais l’éradication de l’hépatite C chez les usagers de drogue ne peut pas se contenter de demi-mesures. Il nous faut tout, n’éluder aucune étape, comme pour tous les autres patients, mais il faut le vouloir un peu plus.

Un traitement pour tous, une guérison pour chacun et une protection universelle.

Et ça, c’est maintenant !

Pascal Mélin


Cousien A, Tran VC, Deuffic-Burban S, Jauffret-Roustide M, Dhersin JS, Yazdanpanah Y. Hepatitis C treatment as prevention of viral transmission and liver-related morbidity in persons who inject drugs. Hepatology. 2016 Apr;63(4):1090-101. doi: 10.1002/hep.28227. Epub 2015 Dec 18. PMID: 26390137.

ACTION INTERNATIONALE CONTRE L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE

#PharmaGreedKills

La cupidité des laboratoires pharmaceutiques tue !

Le 1er Avril, 25 groupes activistes de 6 continents se sont mobilisés pour dénoncer la cupidité des laboratoires qui bloque l’accès de médicaments essentiels à des millions de personnes

Toute les informations site www.pharmagreedkills.com

A Paris, Act Up-Paris a ciblé le laboratoire Gilead, exigeant « que le gouvernement de Manuel Valls applique les outils en sa possession pour favoriser la mise à disposition de génériques, à des prix inférieurs, « notamment grâce à la mise en œuvre de « licence d’offices ». .Lire l’intégralité du communiqué)

Document1

Oui aujourd’hui en France l’accès aux traitements contre le virus de l’hépatite C est rationné, réservé aux personnes aux stades les plus avancées de la maladie.

L’accès à la santé est limité, en violation directe de nos principes constitutionnels.

SOS hépatites continue à se mobiliser dans le cadre d’un large collectif Interassociatif. Demandant l’accès aux traitements pour tous.

Continuez à nous apporter vos témoignages. Nous nous engageons à mettre toute notre énergie pour la défense de vos droits.
contact@soshepatites.org

 

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